«On ne regarde jamais la feuille de match avant d'affronter nos adversaires. Al Ahly ou Al Ismaïly, l'important est de gagner». Avec deux défaites et une victoire, quel conclusion tirez-vous de ce stage ? Je pense que pour un jugement global, le staff technique et mieux placé que moi pour répondre à cette question. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'en tant que joueur, j'ai senti une nette amélioration sur le plan physique. Nous sommes tous unanimes à dire que le stage que nous avons effectué durant 13 jours au Maroc fut une totale réussite. Pour revenir aux matches amicaux, j'estime que le résultat ne reflète pas notre niveau. J'ajouterai même un paramètre très important... Lequel ? C'est que nous avons affronté deux grosses cylindrées du football marocain. Le Raja est une formation qui n'est plus à présenter au vu de ses participations en Ligue des champions, de même pour le WAC qui a été champion du Maroc la saison dernière. Je préfère perdre par 1 but à 0 face à une excellente équipe, que de gagner face à une modeste formation. Nous avons effectué deux tests vraiment sérieux. C'est à nous de nous corriger dans les deux prochains jours. Vous allez affronter Al Ismaïly avec ses stars. Quel effet ça fait ? On ne regarde jamais la feuille de match avant d'affronter nos adversaires. Jouer contre Al Ismaïly ou Al Ahly n'a aucune importance pour nous. Ce qui compte, c'est de gagner ou revenir avec un résultat positif. Cette Ligue des champions compte beaucoup à nos yeux. C'est vraiment le haut niveau, et j'estime qu'il est venu le temps de redorer l'image de la JSK à l'échelle africaine. Comment vous êtes-vous senti lors de ce stage, comparativement à celui de l'an dernier ? Celui que je viens de passer à Casa est complètement différent. L'an dernier, je venais tout juste d'être recruté. De plus, j'évoluais en catégorie inférieure. Intégrer les seniors de la JSK d'un coup était déjà un exploit. Mais cette saison, j'ai débuté le stage dans un groupe que je connaissais déjà. J'avais d'autres objectifs que ceux de l'an dernier. C'est de gagner une place de titulaire ? (Sourire) Vous avez deviné ! Oui, je ne le cache pas. Je me bats pour gagner ma place dans le onze. C'est le rêve de tout joueur qui porte un maillot aussi prestigieux que celui de la JSK. Il est évident que j'ai tout fait pour attirer l'attention de l'entraîneur. J'ai joué 10 minutes face aux Raja, puis la totalité de la rencontre face au WAC. J'ai donné le meilleur de moi-même. Maintenant, c'est au coach de décider. Pensez-vous jouer sur le flanc droit contre Al Ismaïly, après la libération de Amiri ? Difficile de vous répondre, car cela ne dépend pas de moi. Je souhaite que le staff technique me fasse confiance. Moralement et physiquement, je suis prêt. Comme je vous l'ai dit précédemment, je travaille dur pour gagner ma place, que ce soit avec ou sans Amiri. Pour preuve, la saison dernière, je me suis toujours donné à fond même si Meftah était le n°1. Vous avez été titularisé pour la première fois en Ligue des champions face au Club Africain, à l'extérieur. Vous êtes sur le point de refaire le coup face à l'Ismaïly. L'histoire se répète-t-elle pour vous ? C'est tout ce que je souhaite, croyez-moi. Même si je n'ai pas sorti mon meilleur match face au Club Africain, je sais qu'aujourd'hui, cette rencontre m'a beaucoup appris. Il nous reste encore une semaine avant d'affronter les Egyptiens. On doit travailler sans relâche afin d'être prêts le jour J .