Zekri : «Nous sommes ici pour gagner» Après un revers très amer à domicile, pour le premier match de la saison mais aussi durant cette phase des poules en Ligue des champions face à la formation tunisienne de l'Espérance de Tunis, la bande à Nouredinne Zekri, qui a effectué un stage bloqué riche en émotions au Caire, devra croiser, cet après-midi, le champion en titre, à savoir le club congolais de Mazembe, chez lui, et devant ses supporteurs, pour une nouvelle grande affiche pour les équipiers de Khaled Lemmouchia, dans l'obligation absolue de ne pas revenir bredouilles de Lubumbashi. Défaite interdite Avec un mauvais départ à domicile, pour la présence historique des Sétifiens en cette phase des poules, les Noir et Blanc devront sortir le grand jeu pour tenir tête à cette coriace formation de Mazembe et éviter à tout prix une seconde défaite de suite qui mettra le club phare de Aïn Fouara dans une situation très compliquée pour obtenir le fameux billet pour les demi-finales. Un nul dans le pire des cas Si un succès reste l'objectif tant espéré par les équipiers de Benchergui à l'heure d'affronter les Congolais, la bande à Zekri sera malgré tout très satisfaite de repartir avec le point du match nul, préservant ainsi ses chances intactes pour finir ce petit tournoi à quatre équipes, parmi les deux premières places. La tâche des Ententistes s'annonce très ardue En ratant le privilège de faire le plein à domicile lors de la réception des Tunisiens, l'Aigle Noir a compliqué sérieusement ses chances dès le début de cette phase des poules, tenant à réussir un probant résultat face au champion en titre qui a remporté son premier match à l'extérieur, face à la formation de Dynamos, et qui veut non seulement enchaîner avec un second succès de suite à domicile, mais aussi barrer la route aux Sétifiens de garder le moindre brin d'espoir de se hisser en demi-finale. Refaire le coup d'Al Hilal Malgré tout, les Noir et Blanc n'ont pas fait le trajet jusqu'à Lubumbashi pour voir la beauté de la ville, avoir l'honneur de croiser le champion en titre et revenir avec une défaite, mais pour jouer le coup à fond, en ayant l'exploit réalisé au Soudan deux ans auparavant, face à la formation locale d'Al Hilal, comme exemple et en croisant les doigts pour rééditer la même prouesse cet après-midi. Un groupe plus étoffé que par le passé Si Hocine Metref reste le seul grand absent, côté sétifien, à l'aube d'affronter cette formation de Mazembe, le coach Nouredinne Zekri ne devra pas pour autant cacher sa joie d'avoir un groupe nettement plus étoffé que lors du match précédent, avec le retour dans le onze de départ du portier, Chaouchi, du défenseur, Yekhlef, et des deux armes offensives Hadj Aïssa et Hemani. Quatre éléments qui sont non seulement doués, mais qui possèdent aussi un riche vécu sur la scène africaine par rapport aux éléments qui seront sacrifiés cette fois-ci, à l'instar de Benmoussa ou Ghazali. Le climat et la pelouse en faveur des Sétifiens Alors que le public congolais devra mettre une pression terrible sur les équipiers de Delhoum avant même le coup d'envoi, eux qui n'ont que le football pour oublier les déboires d'une vie misérable, les Ententistes devront, malgré tout, profiter d'un climat assez frais et d'une pelouse dans un excellent état, qui aide à produire un jeu de qualité, surtout pour des joueurs comme Djabou ou Hadj Aïssa, qui devront trouver leur bonheur de dribbler les défenseurs adverses, et de réussir de beaux gestes techniques sur une telle pelouse. Eviter le fameux dicton, jamais deux sans trois ! Pour son troisième déplacement au Congo, et après deux revers 2-1 par le passé sur le sol congolais, la bande à Zekri part à Lubumbashi avec la ferme intention de démentir à tout prix le fameux dicton jamais deux sans trois et confirmer que la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain. --------------------------------------------------------- Garzito (entraîneur de Mazembe) «On respecte l'Entente, mais on va la battre» Présent durant la conférence de presse programmée la veille de la partie, l'entraîneur de la formation Mazembe, le Franco-Italien, Garzito, qui est très critiqué par les journalistes locaux, n'a pas hésité à rendre hommage aux Sétifiens, vu qu'ils sont les finalistes malheureux de la récente CAF, tout en lançant un message assez fort à tous les amoureux du club à travers les medias, qu'il est confiant à 150% à l'idée de battre les Noir et Blanc et enregistrer un second succès de suite durant cette phase des poules. Zekri : «Nous sommes ici pour gagner» Très sûr dans son discours devant pas moins de 30 journalistes congolais, le coach, Nouredinne Zekri, a affirmé que son groupe, et après un premier revers dû à l'inefficacité dans le dernier geste, est prêt à rebondir face au champion en titre, même s'il a avoué que la mission de ses hommes s'annonce vraiment ardue face à une formation du calibre de Mazembe. On parle toujours de Ziaya au Congo Pourtant parti en Arabie Saoudite depuis le mercato hivernal de l'an dernier, l'attaquant revenant parmi les Verts, Abdelmalek Ziaya, a tellement fait ses preuves sur la scène africaine avec le maillot noir et blanc qu'un journaliste congolais n'a pas hésité à demander au coach Zekri, si le départ du meilleur buteur du club n'est pas un vrai handicap pour sa formation. Zekri, qui est totalement satisfait du recrutement de la direction, avec l'arrivée notamment de la paire Djallit-Ghazali, a tenu à rappeler à tous les présents que l'Entente enchaîne les succès, malgré le départ de Ziaya, qui reste un attaquant de grande classe. Lemmouchia a ironisé sur l'affaire des arriérés Voulant apparemment taquiner le milieu de terrain, Khaled Lemmouchia, présent à la conférence de presse au côté du coach Zekri, un journaliste congolais, qui a bien suivi l'actualité des Noir et Blanc ces derniers temps, a voulu connaître l'avis du joueur concernant le fameux problème des arriérés non perçus, sauf que Lemmouchia, et avec un grand sang-froid et un sourire moqueur, a rappelé aux présents que c'était juste un petit retard dans l'encaissement. Le linge sale sétifien ne se lave pas à… Lubumbashi.