«Le RCK restera gravé dans mon cœur et je prouverai que je ne suis pas fini». L'avant-centre du RCK, Farés Amrane, parle des difficultés qu'endure le club et affirme qu'à ce rythme, le scénario des deux dernières saisons semble malheureusement inévitable. A l'image de ses coéquipiers, Amrane demeure inquiet et perturbé sur son dû et surtout pour ses papiers. Le joueur, qui n'a pas rejoint ses coéquipiers à Tikjda en compagnie de Khellidi, s'est déplacé dimanche dernier à Bordj Bou Arréridj pour négocier avec les responsables du CABBA. Il n'a pas tardé à trouver un terrain d'entente car il a paraphé un contrat de deux ans au profit des Bordjis. Seulement, le joueur bute sur sa lettre de libération puisque Mecheri refuse de lui remettre ses papiers même s'il ne compte pas sur lui pour l'actuel exercice. La preuve, il n'a même pas essayé de renégocier avec lui ou le convier à prendre part au stage de Tikjda. Affaire à suivre. * «Le RCK restera gravé dans mon cœur et je prouverai que je ne suis pas fini» Le premier stage de Tikjda vient de s'achever et vous n'avez pas encore trouvé un compromis avec vos responsables… Franchement, je ne sais plus quoi vous dire, tant notre situation est déplorable. On ne sait plus jusqu'à quand cette situation va encore durer. C'est vous dire que rien n'est tiré au clair. C'est le black-out total. Personnellement, aucun dirigeant n'a pris attache avec moi pour me signifier quoi que ce soit. Je suis très inquiet et perturbé. C'est dramatique, vous accusez le coup moralement, non ? C'est normal. Vous savez, lorsque vous vous sacrifiez pour atteindre un objectif aussi difficile que le maintien avec une équipe jeune et pour qu'ensuite vous vous retrouvez sans pratiquement rien de côté, on n'est forcément pas heureux. Bien au contraire, on se sent très affaiblis psychologiquement. C'est dommage. Les dirigeants n'ont pas tenu leurs promesses, c'est bien cela ? Non, cela n'a rien à voir avec mon cas. Vous savez, j'ai rencontré le président qui m'a fait une proposition que j'ai jugé insuffisante. J'ai refusé catégoriquement de signer avec la somme que m'a proposée Mecheri et j'estime que c'est normal. Maintenant, nous n'avons pas trouvé de compromis et c'est tout à fait logique que je quitte le RCK. D'ailleurs, j'ai appelé Mecheri pour qu'il prépare mes papiers. Ça y est, l'aventure avec le RCK a pris fin. Mais, il semble qu'il a exigé une contrepartie financière pour vous remettre votre lettre de libération, n'est-ce pas ? Exactement. Et pourtant, il ne devait absolument pas me bloquer. Vous savez, je vais laisser tomber une grande partie de mon dû. En plus, Mecheri ne veut pas de moi au RCK donc, il n'a qu'à me remettre mes papiers. Croyez-moi, je ne veux pas polémiquer car je veux partir sans trop de bruits. Je n'ai jamais créé de problèmes et je ne compte pas le faire. En tout cas, je dois régler ma situation avant le week-end. Nous avons appris que vous avez opté pour le CABBA. Le confirmez-vous ? Effectivement, je me suis engagé avec le CABBA pour un contrat de deux ans. C'est une question de destin et j'aurai pu endosser le maillot de Bordj la saison passée. Le discours des dirigeants bordjis m'a vraiment convaincu et m'a surtout rassuré. C'est un excellent challenge et je prouverai que je ne suis pas fini. Qu'est ce qui a motivé votre choix ? Sans détour, le CABBA est l'équipe qui me faut. J'ai senti une bonne volonté de la part de ses responsables qui veulent donner une nouvelle dimension à leur club et surtout rajeunir leur effectif. Le président du CABBA songe à concrétiser un énorme projet de développement et compte y mettre les moyens. En plus, la présence d'un bon technicien, en l'occurrence, M. Mouassa, ne m'a pas laissé indifférent. Je remercie tous ceux qui m'ont fait confiance et j'espère que je serai à la hauteur et apporter ainsi le plus escompté. Ce qui est sûr, c'est que je défendrai de tout mon cœur les couleurs du CABBA qui sera, désormais, ma deuxième famille. Inchallah, je passerai que de bons moments. Vous allez vous dépensez à fond et cravacher dur pour vous imposer… Il y aura certainement des sacrifices et une énorme débauche d'énergie mais c'est le prix à payer pour retrouver toute la plénitude de mes moyens. Je pense que d'ici l'entame du championnat, je serais prêt pour la compétition officielle. Certes, nous accusons un retard par rapport à l'ensemble des formations mais nous pouvons aisément rattraper le temps perdu. L'entraîneur a une excellente feuille de route pour réussir notre préparation