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Mohamed Barakat au Buteur «Je dis aux supporters de la JSK de ne pas donner raison à ceux qui veulent semer la zizanie»
Publié dans Le Buteur le 09 - 08 - 2010

«Il n'y a rien à dire, l'Algérie nous a battus sur le terrain»
Politesse, gentillesse sagesse sont les qualités d'un homme qui a beaucoup servi le football égyptien. Vous l'avez reconnu ? Lui, c'est Mohamed Barakat, le joueur d'Al Ahly du Caire. Ce dernier, que nous avons contacté hier, a gentiment accepté de nous accorder cet entretien. Toutefois, nous avons jugé utile de lui poser des questions sur la crise qui a eu lieu entre les deux pays frères au mois de novembre dernier et sur la rencontre de Ligue des champions africaine qui mettra aux prises la JSK avec Al Ahly. Appréciez !
Tout d'abord, l'entraîneur Hassen Shehata ne vous a pas retenu pour la prochaine rencontre amicale contre le Congo, bien que vous soyez en pleine forme. Peut-on en connaître la raison ?
Il est vrai que je n'ai pas été convoqué pour le prochain match amical face au Congo, car j'ai demandé à Shehata de ne plus me convoquer en équipe nationale et ce, depuis le match d'appui contre l'Algérie qui a eu à Oum Dourmane. C'étais ma dernière chance de disputer le Mondial, surtout qu'en 2014, j'aurai presque 38 ans. Cela veut dire que je ne pourrai jamais disputer une Coupe du monde.
Mais Ahmed Hassen, Mohamed Abou Trika et Waïl Goumaâ ont tous 36 ans et sont toujours en équipe nationale…
Chacun voit les choses à sa façon. Moi, je les vois autrement. Je pense qu'il faut laisser la chance aux jeunes de s'illustrer.
Est-il vrai, selon la presse égyptienne, que vous avez eu un malentendu avec le sélectionneur ?
Ce n'est pas vrai, je n'ai jamais eu de problème avec Hassen Shehata. Comme je viens de vous le dire, je n'ai pas voulu continuer ma mission avec l'EN. Je préfère laisser ma place aux jeunes.
Vous nous avez dit que vous aviez décidé de quitter l'EN après le match d'Oum Dourmane. Que pouvez-vous nous dire sur cette rencontre qui restera gravée dans nos mémoires à jamais ?
Evidemment, ce fut une grande désillusion, car nous étions sur le point de réaliser un rêve qui ne se répète pas chaque année, surtout que nous avions rattrapé notre retard en nous imposant en Egypte sur le score de deux buts à zéro. Dommage, les Algériens était plus chanceux au Soudan ce jour-là. C'était une grande déception pour moi ainsi que pour toute l'équipe. Je pense que nous avions commis une grosse erreur en prenant le match d'appuis à la légère en oubliant que l'Algérie était une grande équipe qui renferme des joueurs très expérimentés.
On imagine que vous n'avez pas envie de revenir sur ce qui s'est passé au Caire, le 14 novembre dernier, mais on voudrait savoir ce que vous avez ressenti lorsque vous avez appris l'agression dont a été victime le bus de la sélection algérienne ?
Pour être sincère, je n'ai pas envie de remuer le couteau dans la plaie ni de verser dans un discours qui ne nous mènera nulle part. Ce qui s'est passé au Caire ou à Khartoum fait partie du passé. Je ne pense pas que la qualification s'est jouée à cause de ces incidents. C'est le terrain qui a tranché. On a gagné chez nous, car on était plus concentrés. C'est ce qui nous a permis de marquer deux buts…
(On l'interrompt) …Vous avez, vous-même, failli inscrire un troisième but assassin…
En effet, mon tir était passé à quelques centimètres de la barre dans les arrêts de jeu. Je reviens sur ce que je vous disais tout à l'heure. Comme la victoire est revenue au plus méritant au Caire, il en fut de même au match de Khartoum. Votre sélection était mieux organisée que nous. On croyait que le plus dur avait été fait au Caire, mais il n'en fut rien. Ça nous a coûté la qualification. Après, ce qui a été dit était une manière de faire oublier la défaite et la déception engendrée. Seulement, il était inévitable que les choses retrouvent leur cours normal. Il est inadmissible que nos relations demeurent en l'état.
Pouvez-vous nous donner votre avis sur la prestation de l'Algérie lors du Mondial sud-africain ?
Sincèrement, l'Algérie est une sélection respectable. Elle a montré de belles choses, même si l'efficacité lui a fait cruellement défaut. Vos joueurs n'ont pas su comment gérer le premier match face à la Slovénie qui était pourtant largement à leur portée. Ils ont commis des erreurs bêtes, à commencer par l'expulsion de Ghezzal. Ça a beaucoup pesé, il faut le dire. Il y a eu aussi l'erreur du gardien qui vous a coûté un but. Tout ça a fait que l'Algérie rate son entrée, et pourtant, tout le monde connaît l'importance de bien commencer une grande compétition comme la Coupe du monde.
Après plusieurs mois de tension, il semble bien que les relations entre les deux pays se sont beaucoup améliorées ; preuve en est, l'accueil chaleureux réservé aux délégations de la JSK et de l'Entente de Sétif à Al Ismaïly et au Caire, croyez-vous vraiment qu'une autre page de l'histoire est tournée ?
Sans aucun doute. J'insiste sincèrement sur la nécessité de renouer avec les bonnes relations qui nous unissaient autrefois. Je ne dis pas ça pour le plaisir de le dire. Je le pense vraiment. Il faut que tout cela cesse. Pas seulement parce qu'on est des Arabes, mais aussi des Africains. On est appelés à jouer en Algérie, comme vos équipes seront accueillies chez nous. Il faut que cela cesse, vraiment. J'ai toujours apprécié venir en Algérie et je veux que cela dure encore.
Vous parlez certainement avec vos coéquipiers au Ahly de ce déplacement en Algérie pour y affronter la JSK. Sincèrement, nourrissez-vous des appréhensions ?
Non, pas du tout. On est tous dans notre match. On ne focalise pas sur la nature de l'accueil qui nous sera réservé. Ça, c'est pour vous les journalistes. (Rires). On s'attend à jouer un match de football, même si on est convaincus que les choses ne sont plus comme avant.
Captain Barakat, vous avez affronté à maintes reprises la sélection ou les clubs algériens. Vous vous êtes même distingué de fort belle manière en inscrivant plusieurs buts. Quels souvenirs gardez-vous ?
C'est vrai ce que vous dites. J'ai affronté à plusieurs reprises des équipes algériennes, mais le match que je n'ai toujours pas oublié est sans conteste celui face à la JSK lors d'une confrontation pour le compte de la finale de la Coupe de la CAF alors que je jouais à Al Ismaïly. Je n'arrive toujours pas à oublier la façon avec laquelle nous avions perdu le titre après avoirconcédé un résultat nul au match aller à domicile. J'ai été l'auteur du premier but sur penalty, mais un joueur de la JSK a égalisé d'un puissant tir (ndlr : Bendahmane).
Beaucoup de supporters n'ont pas oublié ce que vous avez fait face à l'USMA à Bologhine. Lors de cette rencontre, le président du club s'est déplacé au stade afin de stimuler ses joueurs pour les pousser à vous battre. Vous rappelez-vous de ce match ?
Je m'en souviens très bien. Je me rappelle même qu'à cette période-là, nous ne nous étions pas estimés chanceux d'affronter l'équipe usmiste composée de plusieurs éléments talentueux, à l'image de Billel Dziri. D'ailleurs, il formait un duo très dangereux avec un autre joueur dont je n'arrive pas à me rappeler le nom.
Vous faites sans doute allusion à Hocine Achiou…
Allah i newer Aalik, exactement, je parlais de Achiou. Nous savions dès le début que notre tâche allait être dure face à une équipe difficile à battre, surtout à domicile. Al Ahly disposait à cette époque de l'une des meilleures équipes depuis la création du club. Je me rappelle que nous les avions battus. J'ai inscrit l'unique but de la partie d'une puissante frappe. Les joueurs de l'USMA n'étaient pas à l'aise. Ils manquaient de concentration. Ils nous ont mis la pression afin d'égaliser, mais je pense que nous aurions pu mettre d'autres buts. Au final, nous nous étions imposés sur le score d'un but à zéro.
Malgré la défaite de l'USMA, tout s'est très bien passé, n'est-ce pas ?
Oui, je vous le confirme. Un match marqué par le fair-play total. Tous les matchs entre nous devraient se jouer dans de telles conditions. D'ailleurs entre les deux sélections, que ce soit au Caire ou à Oum Dourman, aucun incident ne s'est produit entre nous les joueurs.
Revenons à votre prochaine rencontre face à la JSK. Quelle analyse faites-vous des deux premières journées ? Le fait que la JSK soit leader du groupe est-il une surprise ?
Oui. Peut-être que la victoire face à Heartland qui est à mes yeux la plus faible équipe du groupe était logique, mais le fait qu'ils battent Al Ismaïly sur son propre terrain fut pour nous une surprise. C'est difficile de battre cette équipe sur son propre terrain. D'ailleurs, nous avions souhaité que le mach se termine sur un score nul afin que la JSK ne se détache pas. Ils les ont battus, ceci prouve que la JSK est un gros morceau et on respecte cette équipe.
Y a-t-il un joueur de la JSK qui vous a impressionné ?
Pour être franc, j'ai suivi le match par téléphone parce que j'étais un peu occupé ce jour-là. Le résultat m'a surpris comme je vous l'ai dit. Mais d'après mes informations, la JSK est une équipe bien organisée. Ils savent quand passer à l'offensive et quand défendre.
Comment appréhendez-vous le match face aux Kabyles ?
Je m'attends à ce qu'il soit marqué par une grande bataille tactique, et il y aura aussi de l'engagement physique, donc il ne faut pas trop s'attendre à une rencontre spectacle.
Ne craignez-vous pas que la pelouse synthétique du 1er-Novembre ne vous cause des problèmes ?
Au contraire, nous avons souvent livré de bonnes prestations sur de telles pelouses. Al Ahly a souvent eu de la chance en jouant sur des pelouses en tartan.
Quel accueil vous attendez-vous de la part des supporters de la JSK, et quel est votre message pour les Algériens ?
La JSK est une grande équipe et mon message pour ses supporters est le suivant : j'espère qu'ils seront fair-play. Il ne faut pas qu'ils soient manipulés par ceux qui veulent nuire aux relations entre les deux peuples frères. Je dis à l'avance mabrouk au gagnant et bonne chance au perdant.
Peut-on connaître le nom du joueur algérien dont vous êtes fan ?
J'aime la génération des Madjer et Belloumi. J'aime bien aussi Cherif El Ouazzani. Actuellement, je pense que Ziani est le meilleur de sa génération.
Une dernière question. Quand Saâyoud aura-t-il la chance d'évoluer en équipe première ?
Sans exagérer, Amine est l'un des meilleurs joueurs du championnat égyptien. Je lui conseille de prendre son mal en patience. Sa chance, il l'aura tôt au tard. Il doit travailler sur une saison. Une fois qu'il l'aura, je suis sûr qu'il s'imposera.


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