Craignant de ne plus avoir de possibilité de signer ailleurs au cas où la FAF maintiendrait le nombre de licences à 25, le joueur émigré à décidé de prendre les choses en main. Bien qu'il ait montré un gros potentiel durant le stage en Pologne, l'avenir de Karim Kaddour était tributaire du nombre de licences autorisé par la FAF. Suspendu à l'élargissement du quota des licences par la fédération, Kaddour ne pouvait attendre plus longtemps. Craignant de ne plus avoir de possibilité de signer ailleurs au cas où la FAF maintiendrait le nombre de licences à 25, le joueur émigré à décidé de prendre les choses en main. C'est ainsi que lors d'une discussion qu'a eue le joueur avec Alain Michel pour lui exposer clairement la situation qui devient très délicate, Kaddour a opté pour le départ vers une autre destination. Cela sous-entend que l'ex-Ententiste ne sera pas du voyage avec le groupe en Tunisie pour le mini stage à Hammam Bourguiba. «Je préfère partir que de prendre le risque de me retrouver sans club» On imagine votre déception de ne pas avoir pu conclure avec le Mouloudia ? Ecoutez, je suis très déçu car j'avais une envie folle de signer au Mouloudia. Et Dieu sait que j'ai tout fait pour y parvenir. Je me suis donné à fond aux entraînements mais malheureusement je ne suis pas parvenu pour une question extra sportive. Et pourtant Alain Michel voulait à tout prix vous garder ? Effectivement. Il m'avait fait savoir que j'allais être retenu parmi les 25, mais le fait que la direction ne veut libérer aucun joueur rend les choses plus compliquées. Je devais attendre que la FAF prenne la décision d'élargir le quota des licences à 28 pour signer au Mouloudia. Pourquoi ne voulez- vous pas attendre encore ? C'est simple, si je reste avec l'équipe et que je parte pour le stage en Tunisie, je serais de retour le 28 de ce mois. Il ne me restera donc que quarante-huit heures avant la clôture du mércato estival. Il me sera alors impossible de signer dans une autre équipe si le nombre de licences ne sera pas porté à 28. Je ne peux prendre ce risque. C'est pour cela que j'ai décidé de chercher ailleurs un club preneur. Le fait d'avoir effectué une très bonne préparation d'intersaison en Pologne vous permet d'accroître vos chances de trouver une autre équipe, n'est-ce pas ? C'est le point positif. Et puis il faut préciser aussi que c'est un problème de licence qui m'a empêché de signer au Mouloudia et non pour insuffisance technique ou autre chose. J'aurai aimé jouer au Mouloudia mais le destin aura voulu autrement. Qu'allez-vous faire à présent ? Je vais voir s'il y a possibilité de signer dans une autre équipe du championnat algérien. Sinon, j'irai en Suisse pour essayer de trouver un club. Maintenant, il me reste neuf jours pour décrocher un contrat. La course contre la montre est donc entamée depuis quelques heures. En cas d'augmentation du nombre de licences, est-ce que vous serez disposé à signer au Mouloudia ? Je n'hésiterai pas une seule seconde. Mais attendre que cela se fasse au risque de tout perdre, je ne peux me permettre cela. Après les déboires que vous avez connus à l'Entente vous voilà malchanceux au Mouloudia… Au Mouloudia je me suis pris un peu en retard car le club avait déjà plus de 25 joueurs. C'est ça le foot, il faut accepter les règles du jeu. A présent, mon seul et unique souci sera de trouver une équipe où je pourrais m'exprimer pleinement. Pour ce qui est de Sétif, même si je n'ai pas beaucoup joué là-bas, je garde un très bon souvenir de mon passage au sein de cette équipe. D'ailleurs, certains supporters de l'Entente m'appellent jusqu'à maintenant pour avoir de mes nouvelles. Ce qui est important dans ces moments difficiles c'est de garder la tête froide et ne pas sombrer dans la déprime, car la faculté de rebondir est propre aux joueurs qui ont du caractère et une forte personnalité.