Chérif El Ouazzani consulte les journalistes Le virevoltant attaquant du Mouloudia d'Oran, Daoud Bouabdellah pense que son expérience apportera ce plus dont l'équipe a besoin en début de saison. Quelle analyse faites-vous sur ce stage d'intersaison ? Je pense que le stage s'est bien déroulé. Un bon état d'esprit a régné au cours de ce séjour et ce, malgré les effets du jeûne. Je pense aussi que nous avons bien respecté notre programme de travail. Le plus important pour nous est de confirmer tout ça en championnat. A quoi sont dues selon vous les deux dernières défaites au cours des matchs amicaux joués en marge de ce stage ? Nous pensions qu'on allait rentrer au pays le 3 septembre. Donc, la plupart des joueurs n'étaient pas du tout concentrés sur ces deux matches. La preuve, on commençait bien les matches avant de flancher en seconde période. Il était difficile pour nous de rester concentrés durant 90mn. Donc cela ne vous inquiète pas… Pas du tout. Durant les stages il ne faut jamais se fier aux résultats des matches amicaux, car le plus important est qu'on arrive à dégager un groupe soudé capable de rester uni durant toute la saison. Avec Chérif El Ouazzani, je pense que le discours est clair. Il veut qu'on soit solidaire sur le terrain. Sinon, je pense qu'on verra le vrai visage du Mouloudia en championnat. Y a-t-il un problème en attaque ? Non pas du tout. Il faut vérifier ça en championnat. Personnellement, je sais bien que Chérif El Ouazzani alignera les meilleurs à l'entame de la saison. C'est là qu'il va jouer ses vraies cartes. Justement, que peut-on attendre de cette équipe ? L'équipe est en voie de construction car elle a été remaniée à plus de 50%. Il se trouve qu'il y a des nouveaux joueurs dans l'équipe. De bonnes recrues, je dirais. L'ossature de l'équipe est aussi en place. Je pense que cette équipe a besoin de temps et de l'aide de tout le monde pour commencer à carburer. De notre côté, on est très optimiste de voir le MCO bien attaquer le championnat. Pour cela, on ne cessera pas de demander le soutien de notre public. Ne pensez-vous pas que le calendrier s'annonce difficile pour le MCO ? S'il y a un joueur qui pense que le calendrier est difficile, il n'a qu'à rester chez lui, car nous sommes ici pour relever un défi. Aucune équipe ne nous fait peur car la nôtre a pour le nom le MCO. Avant de penser au calendrier, on doit apporter certains correctifs et préparer dans nos têtes ce premier match contre Blida. Comment s'annonce ce premier match de la saison ? Je pense qu'il est encore prématuré d'en parler, mais puisque vous me posez la question, alors je dirais que ce match s'annonce ouvert à toutes les éventualités. A mon avis, le mieux préparé aura le dernier mot. Pour notre part, on essayera d'aller réaliser une performance, histoire de prendre confiance en nos moyens. -------------------------------------- Les Hamraoua se sont entraînés hier à Zabana Après avoir bénéficié de deux jours de repos, les Hamraoua ont repris hier après-midi le chemin de l'entraînement avec une première séance consacrée au décrassage pour éliminer la fatigue du voyage. Seuls les joueurs résidant à Oran ont pris part à cette séance tandis que les autres sont rentrés chez eux avec un programme de travail en main. Ils réintégreront le groupe le deuxième jour de l'Aïd. Chérif El Ouazzani consulte les journalistes L'entraîneur du Mouloudia d'Oran qui s'est adressé à la presse à la veille du retour au pays pour dresser le traditionnel bilan du stage, n'a pas manqué de demander l'avis des journalistes à propos du séjour marocain. «Je ne veux pas jouer au spécialiste. Je sais très bien que chacun d'entre nous a son avis en ce qui concerne le stage. J'aimerais bien connaître le vôtre, car cela pourrait bien m'aider dans ma tâche», dira avec beaucoup de modestie le technicien oranais qui a tenu à écouter l'analyse des représentants de la presse au Maroc. Il a oublié son micro portable dans le bus du Raja A son arrivée à l'aéroport de Casablanca, l'entraîneur du MCO a constaté au moment de l'embarquement l'absence de son micro portable. Il s'est souvenu l'avoir oublié dans le bus du Raja qui a transporté les joueurs à l'aéroport Mohamed V. Fort heureusement pour lui, il a pu appeler un responsable du club pour le lui ramener. Attente de trois heures à l'aéroport de Casablanca Le retour a été très fatiguant pour les Hamraoua qui ont dû patienter quatre heures à l'aéroport de Casablanca. En plus du manque de sommeil, les coéquipiers de Ouasti, qui sont arrivés à 8h du matin, ont visité toutes les boutiques free-shop pour tuer le temps. Il a fallu quatre heures d'attente aux joueurs et aux dirigeants pour pouvoir enfin prendre place à bord du Boeing 767 de la compagnie Air Algérie. Un stage et trois enterrements Très impatients, les responsables du Mouloudia d'Oran n'ont pas hésité à demander au chef d'escale les raisons de ce retard puisque d'habitude c'est à l'heure que l'avion arrive à l'aéroport de Casablanca. Renseignements pris, un passager venu des Lieux saints a rendu l'âme en plein vol et par conséquent c'est à cause des procédures pour évacuer la dépouille qu'il y a eu tout ce retard. Ainsi les Hamraoua ont appris trois décès au cours de ce stage. Après, le beau- frère de Mehiaoui et le père de Haddou Belaïd, il y a eu celui de ce compatriote décédé dans l'avion qui a ramené le Mouloudia à Oran. Boukessassa attendu par ses enfants à l'aéroport A son arrivée à l'aéroport d'Es Sénia, Kouider Boukessassa a eu l'agréable surprise de trouver ses deux enfants à son accueil. Très ému, le joueur les a fortement serrés contre lui, notamment celui qui a été circoncis en son absence.