Le président de la Fédération avait œuvré pour que Queiroz soit maintenu, contre l'avis de la plupart de ses collaborateurs. Pour avoir perturbé un contrôle anti-dopage en mai dernier, Carlos Queiroz a été interdit de banc pendant six mois. C'est donc des tribunes que le sélectionneur portugais a assisté au naufrage de son équipe, défaite en Norvège (0-1) après avoir été accrochée à domicile par Chypre (4-4). Une situation qui commence à sérieusement échauffer la Fédération, qui, à en croire le quotidien A Bola, aurait décidé de prendre des mesures. Hier, une réunion devait être ainsi organisée pour décider du sort du sélectionneur. Mais la balance semble déjà très nettement pencher en faveur du licenciement. Après l'élimination dès les huitièmes de finale de la Coupe du monde par le Brésil (1-0), le président de la Fédération avait œuvré pour que Queiroz soit maintenu, contre l'avis de la plupart de ses collaborateurs. Cette fois-ci, il devrait se plier à la majorité. En coulisses, le nom de Paulo Bento, ancien international et ancien entraîneur du Sporting, circule déjà. Considéré comme élément déterminant des succès de Manchester United lorsqu'il était adjoint d'Alex Ferguson, Queiroz n'aura finalement jamais vraiment retrouvé la voie du succès avec l'équipe nationale, depuis son arrivée en juillet 2008.