solidaires avec leurs coéquipiers Aoudia : «Je n'ai pas pu les avoir au téléphone» Ces joueurs de la JSK n'ont pas été du voyage avec l'équipe au Nigeria pour affronter le Heartland dans une rencontre qui rentre dans le cadre du dernier match de la phase des poules de la Ligue des champions africaine. Du moment que la JSK a décroché le billet qualificatif pour les demi-finales, la rencontre d'aujourd'hui connaîtra l'absence de cinq joueurs titulaires dans l'échiquier d'Alain Geiger. Il s'agit donc de Mohamed Amine Aoudia, Malik Asselah, Sofiane Younès, Nassim Oussalah et Saâd Tedjar. Les trois premiers indiqués se sont entraînés à Dar El Beïda, plus exactement au stade de la Protection civile sous la houlette de Sid-Ahmed Mahrez qui leur a tracé un programmé spécifique à suivre et ce, pour que tout le monde soit prêt au premier match du championnat. Un travail spécifique devant les bois Pour que les trois joueurs soient prêts physiquement vendredi prochain, l'entraîneur des gardiens, à savoir Mahrez, a consacré la séance d'hier matin à un travail purement technique du moment qu'il avait sous sa coupe deux attaquants et un gardien de but. Cela lui a permis de programmer un travail spécifique devant le but. Ce travail permettra aux joueurs de retrouver l'efficacité en attaque vendredi prochain. Toutefois, cet entraînement permettra aussi au keeper Asselah d'être au top face à l'ASK. Tedjar absent La séance matinale d'hier a connu l'absence du milieu de terrain Saâd Tedjar, qui n'avait pu s'entraîner avec ses coéquipiers du moment qu'il avait quelques affaires personnelles à régler. Lorsque nous avons cherché à connaître la raison de son absence, nous avons appris qu'il était occupé par les préparatifs du mariage de sa sœur. Le joueur, qui a été autorisé à prendre quelques jours pour assister à la fête de sa sœur, reprendra le chemin de l'entraînements dès le retour de la délégation kabyle du Nigeria. Oussalah s'est entraîné à Béjaïa Pour sa part, et comme nous l'avions indiqué sur ces mêmes colonnes, l'ailier gauche des Canaris, Nacim Oussalah, a préféré s'entraîner seul dans sa ville natale, Béjaïa. Le joueur, qui ne pourra pas venir chaque soir jusqu'à la capitale pour s'entraîner, a demandé à la direction de lui accorder la faveur de s'entraîner seul. Le staff technique a accepté la demande du joueur. Aoudia, doucement mais sûrement Bien qu'il ait réintégré le groupe avant le départ de l'équipe au Nigeria après avoir eu le feu vert du médecin, Mohamed Amine Aoudia s'entraîne prudemment afin d'éviter de contracter une autre blessure à quelques jours de l'entame du championnat. Le joueur ne voulait pas fournir trop d'efforts aux entraînements sachant que sa blessure des adducteurs nécessite un repos total. A ce sujet, le joueur nous dira : «En ce moment, je me sens rétabli de la blessure dont je souffrais il y a quelques jours. Je m'entraîne doucement afin d'être prêt lors du match du championnat vendredi prochain.» ------------------------------------ Après le mauvais accueil réservé aux Canaris à leur arrivée au Nigeria Aoudia, Asselah, Oussalah solidaires avec leurs coéquipiers Tout le monde est au courant de l'accueil qui a été réservé aux Canaris lors de leur arrivée au Nigeria. La délégation kabyle, qui a été livrée à elle-même, n'a trouvé aucun responsable du club nigérian de Heartland à l'accueil. Cela a beaucoup inquiété les joueurs de la JSK qui ne s'attendaient pas à cette réaction. Cela veut dire que le match s'annonce déjà difficile pour la JSK, 24h avant le coup d'envoi de la dernière journée de la phase des poules. D'ailleurs, les joueurs qui n'ont pas été du voyage au Nigeria étaient inquiets pour leurs coéquipiers, à l'image d'Aoudia, Oussalah et Asselah qui se sont montrés très solidaires avec les leurs. Les trois joueurs, qui ont essayé d'appeler leurs coéquipiers, n'ont pu joindre personne. Ils attendent leur coup de fil Aoudia, Oussalah, Asselah étaient très inquiets du moment qu'ils n'ont pu joindre leurs amis ni par téléphone ni par internet afin d'avoir de leurs nouvelles. Finalement, Asselah a réussi à avoir des nouvelles de la délégation lorsqu'il a trouvé un membre de l'équipe connecté à internet. Il fallait s'attendre à un tel accueil en Afrique noire Selon Aoudia, ce n'est pas facile de jouer en Afrique noire du moment que les bonnes conditions sont inexistantes : «Sincèrement, on s'attendait à cet accueil de la part des Nigérians. Jouer en Afrique noire, c'est vraiment difficile car les conditions qui vous laissent bien préparer une rencontre sont absentes. Heureusement pour nous que la rencontre n'est pas importante du fait que nous sommes qualifiés en demi-finales. J'espère qu'il n'y aura pas d'incidents graves et que tout le monde reviendra au pays sain et sauf.» Aoudia : «Je n'ai pas pu les avoir au téléphone» «Dommage que nous n'ayons aucune nouvelle de la délégation qui a voyagé au Nigeria. Du moment que nous n'avons pas leurs numéros de téléphone, on attend toujours leur coup de fil pour avoir de leurs nouvelles. J'espère que la rencontre se déroulera dans de bonnes conditions.» «Heureusement qu'ils ont changé d'hôtel» Avant de conclure, Aoudia a tenu à nous dire : «Heureusement que la direction du club a décidé de changer de lieu de résidence. Comme vous le savez, les Nigérians ne se cassent pas trop la tête pour nous réserver un hôtel qui offre toutes les commodités. Selon mes informations, l'équipe a quitté l'hôtel qui lui a été réservé par les responsables du Heartland.» Oussalah : «Dommage que nous ne soyons pas avec eux» Pour sa part, Nacim Oussalah, qui était très inquiet, nous a fait savoir : «Nous sommes très inquiets pour nos amis. Dommage que nous ne soyons pas avec le reste de l'équipe pour partager ce moment difficile du fait que nous sommes comme une seule famille. J'ai été très affecté lorsque j'ai appris à travers votre journal qu'il y avait eu un accrochage lors de l'arrivée de la délégation au Nigeria.» Il ajoutera : «C'est vraiment grave, je ne comprends pas pourquoi les Nigérians se comportent de la sorte. Je pense qu'on est chanceux d'avoir décroché le billet de qualification avant cette rencontre, sinon ils nous auraient égorgés pour nous battre.» Asselah : «Ce sera une expérience pour nous» «C'est écœurant d'apprendre tout ce qui s'est passé au Nigeria. C'est vraiment antisportif. J'ai été informé par tout ce qui s'est passé par un membre de la délégation que j'ai réussi à joindre par internet. Je pense qu'on n'a pas d'autre choix que d'accepter cela. Ce sera une expérience qui nous servira à l'avenir.» «Heureusement qu'il y a Asuka» En dernier lieu, Malik Asselah nous a déclaré que heureusement pour la JSK qu'elle renferme dans ses rangs un Nigérian qui parle bien le français : «Je pense que la présence d'Asuka les aidera à s'en sortir car ce dernier connaît parfaitement la mentalité des Nigérians. Toutefois, il pourra servir l'équipe en traduisant ce que les joueurs n'arriveront pas à comprendre.»