Tout porte à croire que la JSK bénéficiera du même traitement pour son prochain déplacement en République Démocratique du Congo. Le match du début du mois prochain comptant pour la demi-finale aller polarise l'actualité depuis que la nouvelle est tombée au milieu de la délégation kabyle qui se trouve depuis jeudi à Oweri. Avant même le match de Heartland, on n'a pas cessé de parler du match et de la manière avec laquelle la rencontre devra être gérée. Une rencontre qui différera des précédentes. En revanche, les Kabyles ne seront pas en déplacement dans l'inconnu puisqu'ils ont déjà, par le passé, eu l'occasion de croiser cette même formation du TP Mazembe en Coupe de la CAF de 2000. A l'époque, les camarades de Douicher, le seul rescapé parmi les joueurs composant l'effectif de ladite saison, n'avaient pas fait dans le détail en l'emportant cinq buts à zéro au match aller. Ce fut plus exactement le 5 mai 2000, sous la houlette de l'entraîneur Belayachi. Au match retour, la JSK s'est inclinée par deux buts à zéro. TP Mazembe – JSK (match retour) sous le signe du deuil Certains pourraient bien se demander comment la JSK, qui avait assuré une large victoire de cinq buts à zéro au match aller, a pu prendre deux buts sans en marquer un seul, trois semaines plus tard, en terre congolaise. Pour rappel, à quelques jours du déplacement de la JSK au Congo pour le compte du match retour, un joueur que nul ne peut oublier aura payé de sa vie sur le terrain du 1er -Novembre au moment même où il parvint à offrir à la JSK l'un de ses plus beaux buts. Il s'agit de l'attaquant Gasmi que Dieu ait son âme. C'est donc sous le signe du deuil que la JSK a décroché la qualification, malgré la défaite 2-0. Gaouaoui, l'homme du match Le kiné de la JSK, qui garde toujours en mémoire cette confrontation, nous a révélé que les joueurs avaient travaillé dur pour arracher une qualification en quarts de finale. Celui qui aura été pour beaucoup, c'est l'ex-portier Gaouaoui qui a arrêté ce jour-là deux penaltys. De Boufarik au Congo à bord d'un avion militaire La qualification de la JSK en 2000 aux dépens de cette même formation du TP qu'elle retrouvera au mois d'octobre prochain a été sans doute arrrachée par le fait qu'elle a bénéficié d'une prise en charge totale en matière de déplacement. La délégation kabyle a été, en effet, transportée à bord d'un avion militaire . Guillou : «Je n'ai pas oublié ce match» «Le destin a voulu qu'on retrouve, une fois encore, le Congo. Cette fois, c'est en demi-finale et ça sera difficile pour les deux équipes. En 2000, on a réalisé une large victoire au match aller qui nous avait ouvert les portes de la qualification, car les deux buts inscrits par le même adversaire au match retour n'ont eu aucune incidence sur la qualification. Gaouaoui a été pour beaucoup en étant l'auteur de quelques arrêts décisifs, dont deux penaltys. On a effectué le déplacement à bord d'un vol spécial et la JSK a même fait appel à un cuisinier pour l'équipe, c'est pour vous dire que tout a été pris en charge. A ma connaissance, ça va être le cas cette fois-ci encore.» Un autre déplacement en Afrique avant la finale Vers un autre vol spécial pour les Kabyles C'est ce matin que la délégation de la JSK est attendue sur le tarmac de l'aéroport international Houari-Boumediène en provenance du Nigeria où elle a livré son dernier match de la phase des poules, hier après-midi, face au Heartland. Pour cette dernière sortie avant les demi-finales, les camarades de Douicher Lamara ont eu un déplacement plus ou moins fatiguant, excepté ce qu'ils ont enduré une fois arrivés sur place, du moment que Air Algérie a pris le soin de réserver un vol spécial. Tout porte à croire que la JSK bénéficiera du même traitement pour son prochain déplacement en République Démocratique du Congo.