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Mbolhi : «Il était impossible de signer à Manchester après 3 jours d'essais seulement»
Publié dans Le Buteur le 17 - 10 - 2010

«Giggs et Evra m'ont facilité la tâche et je me suis entraîné sans complexe»
«J'ai été victime de racisme de la part d'une minorité»
Nous vous proposons la première partie de la longue interview que Raïs Mbolhi Ouahab, le gardien de but international du CSKA Sofia, nous a accordée dans la capitale bulgare. Vous y découvrirez plein de révélations concernant sa carrière en Bulgarie et les essais qu'il a effectués l'été passé pour tenter d'aller dans un grand club.
Quel sentiment avez-vous de voir un journaliste algérien faire le déplacement jusqu'en Bulgarie pour vous interviewer et réaliser un reportage sur vous ?
C'est formidable ! J'en ressens du bonheur et de la fierté. C'est bien d'être constamment suivi dans mon parcours. Quand je vois qu'on me soutient, je ne peux être qu'au summum du bonheur. Je vous souhaite la bienvenue et me mets à votre disposition.
Soit dit en passant, sous souhaitons des réponses développées de votre part plutôt que les réponses brèves auxquelles vous avez habitué les journalistes algériens.
(Rires) Je vais essayer.
Parlez-vous l'arabe ?
Juste un peu. Je comprends l'arabe si vous voulez me parler dans cette langue, mais je préfère vous répondre en français, si vous le permettez.
Avant tout, nous vous informons que vous êtes nominé pour le trophée de meilleur gardien de but de la saison décerné chaque année par Le Buteur et El Heddaf…
Ce serait réellement un plus pour moi. Cela prouve que mes performances trouvent un écho auprès du public. Cependant, c'est prématuré d'en parler tant que le lauréat n'est pas encore connu. Il y a d'autres gardiens de but en Algérie et c'est pour ça que je n'en fais pas une maladie. Si je suis sacré, ce serait magnifique pour moi. Si je ne le serai pas, cela me poussera à redoubler encore d'efforts.
Que savez-vous du Buteur et d'El Heddaf ?
J'ai entendu dire que ce sont de grands journaux, ayant une grande audience, quoi que, en toute franchise, je ne lis jamais les journaux.
Pourquoi ?
Parce que je ne suis pas porté sur la lecture, tout simplement. J'ai d'autres choses à faire que de prendre le temps de feuilleter et lire les journaux.
Pourquoi boycottez-vous les journalistes en refusant très souvent de faire des déclarations, au point de faire penser que vous avez un problème avec les journalistes ?
Je suis comme ça. Je n'aime pas être sous les projecteurs, je préfère rester dans mon coin, loin des regards. De plus, il y a un problème avec certains journalistes qui veulent toujours des déclarations à chaud après les matches. Je n'aime pas parler à chaud. Quand je m'exprime, j'aime le faire en étant dispos et serein, comme c'est le cas aujourd'hui. Pour en revenir à votre question, je dois dire qu'il y a de nombreux journalistes qui ont rapporté des déclarations que je n'ai jamais faites. C'est pour ça que j'ai décidé de boycotter tout le monde, les journalistes non crédibles et ceux qui inventent des interviews. Comme je vous l'ai dit, je ne lis pas les journaux, mais il y a des gens qui me font des comptes rendus de ce qui est écrit sur moi.
Votre avis sur la Bulgarie, où vous résidez depuis plus d'un an ?
Je suis entré dans ma deuxième année de résidence dans ce pays. Durant la première, je ne dirai pas que la vie était compliquée pour moi, mais disons que les débuts ont été difficiles. A présent, ça va beaucoup mieux grâce à Dieu. On peut dire que je me suis adapté au mode de vie d'ici.
Selon votre entraîneur au CSKA Sofia, vous êtes handicapé par le problème de la langue. Est-ce si pénalisant ?
Non, pas du tout. Je comprends tout ce qu'on me dit et je me fais de mon mieux pour parler avec mes coéquipiers en bulgare. Il n'y a aucun problème de communication. Peut-être que c'était le cas au début, mais plus maintenant. Je me sens bien en Bulgarie. En musulman, je dis : el hamdoulillah.
Comment passez-vous vos journées ici ?
Comme tout footballeur, je vais à l'entraînement chaque matin, puis je reviens chez moi pour déjeuner et faire une sieste. Je n'aime pas trop sortir de chez moi parce que j'aime me reposer au maximum afin d'être au top les jours de match. C'est pour ça que je ne veille pas trop le soir. Ainsi, se passent mes journées.
Ne sortez-vous pas parce que vous ne vous êtes pas fait des amis en Bulgarie ?
Ce n'est pas ça. De ce côté, il n'y a pas de problème. J'ai des amis au sein du Slavia Sofia et nous nous voyons souvent. Je me suis également fait des amis au CSKA. Il n'y a pas de problème de ce côté.
Vous résidez dans un hôtel ou bien dans une maison ?
J'habite dans un appartement.
Pourquoi avez-vous comme voiture une petite Smart de deux places ? Ne pensez-vous pas que c'est un peu petit pour un gardien de but international ayant participé à une Coupe du monde ?
(Rires) Certes, je n'ai qu'une Smart, mais cette voiture, aussi petite soit-elle, me plaît et c'est le plus important. Je n'ai pas besoin d'une autre. Puisque c'est moi qui la conduis et qu'elle me plaît, c'est l'essentiel. Je ne fais pas cas des petits détails.
Le fait d'avoir joué dans différents pays vous a-t-il aidé à vous adapter ici ?
Je ne vous cache pas que cela n'a pas été facile. Il y a tout d'abord le problème de la langue, différente de la nôtre, ainsi que celui de la culture. A mon âge, je suis déjà un grand voyageur. Je suis passé par la Grèce, l'Ecosse, le Japon et maintenant la Bulgarie. Je me suis donc habitué et j'ai appris à régler les problèmes tout seul.
Comment sont tes relations avec les supporters du Slavia Sofia et du CSKA Sofia ?
Quand on réussis à accomplir son rôle comme il se doit, il est naturel que les supporters du club qu'on défend t'aiment et t'apprécient. Je veille à donner toujours le meilleur de moi-même pour entretenir cette bonne relation et conserver le respect de supporters. Ce qui fait le plus plaisir pour un joueur, c'est la reconnaissance. Je reçois cette reconnaissance, grâce à Dieu.
En toute franchise, comment trouvez-vous le niveau du championnat bulgare ?
Je pense que c'est un bon championnat. Il y a toujours l'éventualité d'être supervisé par des grands clubs. Pour moi, c'est comme un avion en instance de décollage. Inch'Allah, ce championnat me permettra de prendre mon envol pour rejoindre un championnat plus fort.
Selon les déclarations de votre entraîneur et même de vos coéquipiers, vous méritez de jouer dans un championnat bien meilleur. Ne pensez-vous pas que vous êtes lésé en jouant en Bulgarie ?
Mais je ne suis pas venu ici pour y terminer ma carrière ! Ce n'est pas parce que je reste deux saisons ici que je vais continuer dans ce championnat. C'est vrai que le championnat de Bulgarie m'a beaucoup apporté dans mon parcours sportif, tout comme la sélection d'Algérie, mais il viendra le jour où je partirai. Ça, c'est sûr.
Ce sera quand ?
Je ne sais pas au juste, mais je vais bientôt quitter ce championnat. Pour aller où ? Je ne sais pas pour l'instant, mais il est clair que je partirai ailleurs.
Quel a été votre sentiment lorsque vous avez été élu meilleur gardien de but du championnat de Bulgarie quelques mois seulement après votre arrivée au Slavia ?
C'est une consécration pour la saison passée. Cela ne veut pas dire que je m'arrêterai à l'année 2009. Je suis encore jeune et j'ai d'autres titres à gagner. Cependant, cette consécration m'incite à redoubler d'efforts. Personnellement, chaque titre que je remporte, même s'il n'est que symbolique, me donne une satisfaction personnelle et m'encourage à travailler plus pour atteindre le plus haut niveau possible.
Qui vous a désigné meilleur gardien de but ?
Les entraîneurs des clubs de première division ainsi que les joueurs. Un vote s'effectue pour élire le meilleur gardien de but, le meilleur défenseur, le meilleur milieu de terrain ainsi que le meilleur attaquant.
Dans un journal bulgare, on a parlé de propos racistes dont vous auriez été victime. Y a-t-il du vrai là-dedans ?
Oui. C'est arrivé de la part de personnes qui lancent des insultes inconvenantes durant les matches. Cela n'est pas propre à la Bulgarie. Cela arrive dans plusieurs pays au monde.
Qu'avez-vous ressenti lorsque des supporters du Levski Sofia scandaient des propos racistes à votre égard, ce qui avait provoqué une tempête médiatique ?
Je n'ai pas réagi. Cela se passe dans tous les pays et le but est de me faire perdre mon self-control.
Ressentez-vous ici, en Bulgarie, du racisme à votre égard en tant qu'Arabe ?
Non, non ! Les racistes constituent une petite minorité d'extrémistes. Le peuple bulgare est très bon et je n'ai jamais eu de problème.
Maintenant, nous voulons des détails sur tout ce que les journaux ont colporté à propos de vos contacts avec des clubs turcs, russes et même serbes. Qu'en est-il au juste ?
J'ai toujours la même réponse à cette question qui m'est souvent posée : je ne me préoccupe que de mon rendement sur le terrain car mon métier est de jouer. J'essaye toujours de donner le meilleur de moi-même pour mon équipe et les supporters. Quant aux offres, je ne m'en occupe pas actuellement. La réponse à votre question peut être trouvée auprès du président du Slavia Sofia qui maîtrise mieux ce volet et qui pourrait vous être plus utile que moi.
Votre président vous informe-t-il des propositions qui vous concernent au fur et à mesure de leur arrivée ?
A chaque fois que l'occasion se présente de parler avec lui, il me dit une seule phrase : «Continue à bien travailler et reste concentré sur tes matches.» Il me dit seulement ça, point à la ligne. Ceci dit, jamais il ne m'a contacté pour me faire part d'une offre spécifique.
Cependant, il s'est avéré que des clubs russes…
(Il nous coupe) Wallah, je n'ai aucune idée de ces propositions. De plus, je ne lis pas les journaux et, donc, je ne suis pas au parfum des informations. Si vous voulez des informations exactes à ce sujet, la seule personne qui pourra vous être utile est le président du Slavia Sofia.
Nous voulons juste une précision : y a-t-il jamais eu des contacts directs de la part de clubs européens ?
Je ne suis pas libre pour que des clubs entrent en négociations avec moi directement. Je suis toujours sous contrat avec la Slavia et il est logique que les clubs qui me veulent prennent contact avec le président du Slavia. Personnellement, je n'ai reçu aucune offre directe.
Gardez-vous des contacts avec le Slavia, alors que vous êtes prêté au CSKA ?
Oui. Je suis prêté jusqu'au mois de décembre et il est prévu que je retourne au Slavia après. Je dis bien que c'est ce qui est prévu car mon souhait est de passer à une autre étape et ne pas rester en Bulgarie. Attendons décembre pour voir ce qui se passera.
Pourrez-vous accepter de retourner au Slavia alors que vous êtes actuellement le gardien de but du CSKA, le meilleur club bulgare ?
Ai-je le choix ? Le prêt prendra fin au mois de décembre. S'il n'y a pas d'offres, je retournerai au Slavia. Si le destin veut que je joue pour un autre club, je partirai. Ainsi vont les choses.
Si le destin fait que vous partez, quoi que cela relève encore de l'inconnu, où pourrez-vous atterrir ?
Ma mission au CSKA n'est pas encore terminée. Il nous reste encore des matches en Europa League, sans parler de ceux du championnat. Mon souci présentement est de fournir de grands matches. C'est ma priorité. Quant au reste, je laisse le temps faire les choses.
Pourquoi ne pas avoir réussi à être transféré dans un grand club l'été passé alors que vous aviez réalisé de belles prestation durant la Coupe du monde ?
La vérité est que les gens écrivaient et disaient n'importe quoi à ce sujet. Pour ma part, je ne savais pas du tout ce qui se passait, car, comme je vous l'ai dit, je me concentre uniquement sur le terrain. Je laisse la question des contacts aux responsables du Slavia. Peut-être que le fait que je sois resté en Bulgarie est une mauvaise chose, mais peut-être aussi que ce sera bénéfique pour moi à l'avenir. Inch'Allah, cela se révèlera comme un choix judicieux.
Il y a bien eu des offres officielles de clubs qui vous voulaient…
C'est vrai. Il y avait des offres et elles étaient nombreuses. Je ne peux pas citer ces clubs car, comme je vous l'ai dit, cela me dépasse et, d'autre part, le président évite de me donner les noms des clubs qui s'intéressent à moi pour ne pas me déconcentrer. Mon rôle s'arrête au terrain.
Comment s'étaient passés les essais à Manchester United ?
Le président du Slavia s'est contenté de me dire que je devais me rendre en Angleterre afin d'effectuer des essais dans un club anglais. Il ne m'avait même pas donné le nom du club en question. Je me rappelle que la nuit du départ, il m'avait dit une seule phrase : «Demain, tu prendras l'avion pour aller en Angleterre.» J'y suis allé et j'ai tenté ma chance.
Dans votre tête, imaginiez-vous que ce serait Manchester United ?
Je n'ai pas trop réfléchi à la question. Je ne pensais qu'à une seule chose : réussir dans le championnat anglais, considéré comme le plus relevé au monde. J'ai dit à mon président : «J'irai là-bas et je jouerai comme je le fais ici.»
A votre arrivée à Manchester, qu'est-ce qui s'est passé ?
Je suis arrivé là-bas et je me suis entraîné le plus normalement du monde, comme au Slavia ou au CSKA. Je me rappelle que c'était au mois de mai et le championnat anglais en était à ses dernières journées, décisives pour Chelsea et Manchester United qui se disputaient le titre de la Premier League. Ce contexte particulier et la pression engendrée ne m'avaient pas facilité la tâche, mais je me suis entraîné de manière ordinaire et sans le moindre complexe. Les joueurs sont des grands garçons, comme on dit. En tout cas, tout le monde a été gentil avec moi. On a tout fait pour me mettre très à l'aise.
Qui, par exemple ?
Ryan Giggs et Patrice Evra. Presque tous les grands joueurs de Manchester ont été formidables avec moi. Tout s'est bien passé. Il se trouve juste que c'était impossible de signer à Manchester United après trois jours d'entraînement.
C'était quoi le résultat des essais ?
Je me suis entraîné durant trois jours et je pense avoir montré beaucoup de belles choses face à de très grands joueurs. Globalement, cela s'est très bien passé et je me suis senti bien là-bas, bien qu'il soit difficile de s'imposer dans un tel contexte.
C'est quand même une belle expérience pour un jeune gardien de but. Peut-être rejoindrez-vous ce club dans le futur…
C'est ce que je souhaite moi aussi. Je suis encore jeune et il me faut juste travailler davantage.
Qu'en est-il des contacts avec West Ham ?
J'ai rejoint le camp de préparation de West Ham en Allemagne, comme on me l'avait demandé. Cependant, ce n'était pas, à vrai dire, le bon moment pour moi de faire des essais car je rentrais de vacances et je ne m'étais pas entraîné les semaines précédentes. J'ai fait les essais et je suis rentré. Croyez-moi, je ne sais pas ce qui s'est passé par la suite. J'ai fait ce que j'avais affaire et le reste était l'affaire des responsables du Slavia avec ceux de West Ham.
Ces deux expériences ne vous confortent-elles pas dans l'idée que vous perdez peut-être votre temps en Bulgarie ?
Le championnat bulgare m'a donné beaucoup. C'est peut-être mieux pour moi de rester ici encore six mois ou une saison pour confirmer mon potentiel et progresser davantage. Je n'ai que 24 ans et j'occupe un poste, gardien de but, où on peut durer à un haut niveau de longues années. On voit bien que Erwin van der Sar est à son meilleur niveau alors qu'il approche de la quarantaine.
A SUIVRE...


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