«Et comment ! Nous sommes très contents d'avoir arraché la victoire.» On imagine que vous êtes satisfait de ce résultat… Et comment ! Nous sommes très contents d'avoir arraché la victoire. On devait confirmer notre dernier succès devant le CRT et on a répondu présent au rendez-vous en réussissant une victoire qui aurait pu être très large. Nous en voulions tellement. Vous attendiez-vous à ce rendement de la part de votre équipe ? C'est vrai qu'on a été plus percutants, plus réalistes et surtout plus efficaces par rapport à notre adversaire. Nous avons été présents durant tout le match, malgré des moments de flottement à cause du relâchement de l'équipe vers la fin de la partie. Il faut dire aussi que nos avons pêché par excès de précipitation bien que nous ayons dominé les débats. Je pense que si on était plus lucides et intelligents par notre disposition sur le terrain, on aurait négocié la rencontre autrement. Cela dit, c'est une victoire importante pour Bel-Abbès… Bien sûr, dans la mesure qu'elle nous permet d'augmenter notre capital points, mais surtout nous mettre en confiance. Aujourd'hui l'USMBA a démontré qu'elle sait respecter et gérer les situations difficiles. Nous devons, cependant, persévérer, car le plus dur est à venir. ---------------------------------------------- Une banderole anti-Benaïssa Les Benaïssa ne s'attendaient sûrement pas à une telle «sortie» des supporters, lesquels après le boycott semblent décider à passer à une vitesse supérieure dans leur doléance de voir l'actuel comité, et à leur tête les Benaïssa, quitter l'équipe dont ils n'ont d'yeux que pour elle. Ce qui s'est passé vendredi dernier au stade du 24-Février-56 est une parfaite illustration du ras-le-bol des inconditionnels bel-abbésiens sur la mainmise du président Benaïssa et son frère, le manager général, sur le club cher à tout Bel-Abbès. Sur une banderole accrochée dans les gradins et écrite en arabe, on pouvait lire : «Le boycott jusqu'au départ des dirigeants actuels.» Alertée, la police a contraint les acteurs, de jeunes supporters, à enlever la banderole. Selon nos informations, ces fans ont été conduits au commissariat. Cela suffira-t-il à dissimuler l'évidence et l'incompatibilité d'humeur entre les deux camps, quand on sait que tout Bel-Abbès est blasé et dépité par les Benaïssa. D'ailleurs beaucoup de présents se sont interrogés sur l'intervention de la police en empêchant les supporters de faire entendre pacifiquement leur voix, à leur manière, et exprimer leur opinion qui est pourtant garantie par la Constitution. En Kabylie, les inconditionnels de la JSK ont usé des mêmes moyens contre Raouraoua, qui n'est autre que le premier responsable du football en Algérie. A comparer avec Benaïssa, il n'a pas photo.