Six mois d'arrêt pour Aït Ali et 45 jours de plâtre pour Ammour En l'espace de vingt minutes, coup sur coup, l'USMA a perdu jeudi dernier deux de ses joueurs pour grave blessure à la jambe ; une indisponibilité de longue durée. Double fracture péroné tibia pour Islam Aït Ali (11') et fracture du péroné pour Ammar Ammour (20'). Le premier cité s'est blessé lorsque Gana tentait une incursion sur la gauche en essayant de se frayer un passage entre Aït Ali et Ammour, mais il a été déséquilibré et les trois joueurs se sont retrouvés à terre, sauf que Aït Ali avait les os de la jambe complètement décalés et hurlait de douleur. Comment s'est-il blessé ? S'agit-il d'un mauvais appui ou d'un contact avec Gana ? En tout cas, sur cette action le capitaine nahdiste n'était pour rien. Aït Ali a été évacué directement à l'hôpital avant d'être transféré en urgence à la clinique Enadjah de Birkhadem où il a été opéré. Pour le moment, on ne sait pas combien de temps le joueur restera en convalescence, mais une chose est sûre, il en aura pour un bon bout de temps. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Ammour de s'effondrer en se tordant de douleur suite à une intervention musclée de Khedis par derrière, au moment où le joueur réceptionnait la balle. Khedis n'a même pas été averti Le tacle était tellement appuyé que le capitaine usmiste s'est fracturé le péroné, quittant du coup le terrain en direction l'hôpital. Ce qui est curieux, c'est que Khedis n'a même pas été averti. Il le sera plus tard en deuxième mi-temps, bien après que le mal eut été fait. La blessure de Ammour n'a pas nécessité une intervention chirurgicale, mais il sera obligé de porter le plâtre pendant 45 jours en restant tout ce temps-là sous surveillance médicale. Il est clair que c'est la fin de saison pour les deux joueurs, mais ce qui est à craindre, c'est que les deux éléments risquent, en plus, de rater la préparation de l'intersaison. Ammour, un rêve brisé C'est un coup dur pour l'USMA, mais aussi pour les deux joueurs qui avaient, chacun de son côté, des projets pour l'avenir. Surtout pour Ammour qui projetait d'aller terminer sa carrière en Arabie Saoudite, a proximité des Lieux saints. Le club d'El Wihda, qui avait sollicité ses services il y a quelques temps, espérait pouvoir l'enrôler en été, et depuis la première approche les contacts n'ont jamais été interrompus. Après cette blessure, il est fort probable que les Saoudiens changent d'avis, et que Ammour voit ses projets tomber à l'eau, et son rêve le plus cher, celui d'habiter près des Lieux saints, brisé par la faute de personnes aussi irresponsables qu'incompétentes, dotées en plus d'un sale esprit. B. M. Allik dans tous ses états Au cours du match NAHD-USMA, le président Allik s'est vu obligé d'intervenir sur les ondes de la radio pour une mise au point par rapport aux commentaires du journaliste de la Chaîne III qui couvrait la rencontre. Le commentateur de la radio, compte tenu du grand engagement physique sur le terrain, aurait qualifié la partie de «match d'hommes», ce qui a déplu au premier responsable usmiste qui a tenu à lui faire savoir, que deux de ses joueurs «sont actuellement à l'hôpital et que l'un d'entre eux a été évacué directement au bloc opératoire pour une intervention d'urgence». Allik voulait faire savoir, à travers son intervention, que les limites ont été dépassées et qu'on ne peut plus parler de matches d'hommes dans ces conditions. La maladresse de Toumi Lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne III, le président de section de l'USMA avait insinué que le président du NAHD, Mohamed Toumi, aurait reproché aux Usmistes de n'avoir pas levé le pied, obligeant ses joueurs d'évoluer de la sorte. Belkadi avait indiqué qu'il avait fait remarquer à Toumi, qui était assis auprès de lui à Zioui, que ses joueurs usaient de l'antijeu et que cela risque d'aggraver les choses s'il n'intervient pas pour les calmer. Toujours selon le responsable usmiste, Toumi, tout en avouant que ses joueurs usaient de jeu dur, a reproché à son interlocuteur que l'USMA aurait dû lever le pied au lieu de faire de la résistance. Hadj Adlane est papa Le foyer de Hadj Adlane, l'ancien goleador des Rouge et Noir, vient d'être égayé par un joli poupon surnommé Mohamed Anès. En cet heureux évènement, la rédaction du Buteur félicite l'heureux papa, souhaite une longue vie au petit Renard des surfaces et un prompt rétablissement à la maman.