Pour une meilleure prise en charge Noureddine Daham, qui s'est blessé avant-hier mardi lors du derby face au Mouloudia, a été évacué hier, tôt le matin, vers Paris, pour y subir une opération à l'avant-bras. L'attaquant usmiste s'est fracturé, en effet, les deux os de l'avant-bras, le radius et le cubitus, suite à une mauvaise chute après son duel avec le défenseur mouloudéen Zedam. Daham, qui était accompagné du frère de Ali Haddad, le président du CA de l'USMA, a été admis dès son arrivée à la clinique Rambouillet de Paris où il a été opéré en début d'après-midi. Tout s'est passé très vite grâce au président de l'USMA qui a réussi à tout mettre en place la veille, c'est-à-dire juste après la rencontre, et obtenir un rendez-vous à son joueur pour le lendemain. Avant de prendre cette décision, Ali Haddad est allé voir Daham à l'hôtel Dar Diaf le soir du match pour lui demander son avis. On ne sait pas cependant quand le joueur rentrera au pays, mais ce qui est sûr, c'est que son absence des terrains va encore durer plusieurs semaines. Pour une meilleure prise en charge Le malheureux, qui venait juste de reprendre la compétition après une absence d'un mois, ne pensait pas qu'il allait vivre une si sale soirée. Il avait hâte de retrouver son niveau du début de saison et marquer le derby de son empreinte, mais le sort en a voulu autrement. Le joueur prend toutefois son mal en patience et espère que son absence ne va pas durer trop longtemps. Et c'est la raison pour laquelle les responsables du club ont décidé de le transférer en France. Cette intervention se fait le plus normalement du monde en Algérie ; mais pour une meilleure prise en charge et un meilleur suivi, pour que Daham puisse s'en remettre le plus vite possible, il a été décidé de l'emmener dans ladite clinique. D'ailleurs, d'après les informations qu'on a pu obtenir hier, un mois pourrait suffire au joueur pour revenir. Sans lui, l'attaque est à réinventer Le derby de mardi passé a confirmé que l'USMA dépendait de Daham, en attaque. Après sa sortie, plus aucun joueur n'a pu constituer le moindre danger pour la défense mouloudéenne qui a évolué tranquillement jusqu'au coup de sifflet final. Et cela est le cas depuis qu'il s'est blessé, il y a un mois. Si avec cette carence criante, il s'absente encore pour une autre longue période, l'attaque de l'USMA est à réinventer. Saïdoune l'oublié de la FAF La FAF ne fait-elle pas dans les deux poids deux mesures ? Sinon comment expliquer le fait que des joueurs, blessés au cours des matchs des différentes sélections, soient pris en charge par la FAF et d'autres non ? C'est le cas de Mohamed Amine Saïdoune, le défenseur de l'USMA qui s'est fracturé la cheville gauche avec la sélection olympique lors du match face au Qatar dans l'indifférence totale de la Fédération au moment où celle-ci décide, on ne sait sur quels critères de choix, de prendre en charge l'attaquant du Mouloudia Mohamed Derrag, blessé lui aussi avec la sélection A' contre le Mali, pour l'envoyer se soigner au Qatar. C'est à se poser des questions… d'autant que Saïdoune, qui ne se sépare pas de ses béquilles pour se déplacer, souffre depuis plus de deux mois, et n'est pas près de retrouver les terrains avant la fin du mois de janvier. Tout ce qu'il reçoit de la part de la FAF, c'est quelques coups de fil de temps à autre pour savoir s'il va bien. Eh bien non, Saïdoune ne va pas bien, surtout lorsqu'il voit un coéquipier, avec lequel il défend les mêmes couleurs, bénéficier des avantages auxquels lui n'a pas accès. B. M. Mascarade Franchement, combien sont-ils ceux qui s'attendaient à vivre une belle soirée mardi passé à l'occasion du derby algérois entre le MCA et l'USMA ? Que pouvait-on espérer de mieux par rapport aux ingrédients proposés ? Rien. Malgré toute cette mascarade qui a eu pour théâtre le champ de patates du 5-Juillet, on ne peut reprocher rien à personne. C'est la limite, tout simplement. On ne peut pas demander plus à des joueurs qui sont incapables de faire une passe correcte à trois mètres ou un centre tendu à vingt mètres. On ne peut pas demander plus à des joueurs qui confondent entre adversaire et coéquipier, bien que les couleurs des maillots étaient distinctement différentes. Mauvais placements, passes à l'adversaire, manque d'inspiration et de lucidité, manque de créativité, mauvaise exploitation des espaces, autant de faiblesses techniques et tactiques de base qui renvoient impitoyablement à une médiocrité étouffante de notre football. Et quand on entend les deux entraîneurs dire en fin de partie «nous avons mieux joué», on se demande vraiment si on a regardé le même match. Ou peut-être qu'ils ont finalement raison car, apparemment, il y avait pire. Pire que ça ? Il va falloir l'imaginer. Bref, ça ne mérite vraiment pas de s'y attarder trop, disons simplement qu'on ne s'attendait pas à mieux, mais c'est tout de même écœurant et révoltant. Ghazi, l'exception Ce ne serait pas correct de notre part de ne pas souligner pour autant deux points positifs durant cette soirée. D'abord dans les tribunes où les galeries des deux équipes, malgré leur petit nombre, avaient tout fait pour donner du piment aux débats, mais sur le terrain ça ne répondait pas. Puis les deux joueurs qui se sont distingués par rapport au reste, un de chaque camp. Bouchema côté mouloudéen et Ghazi côté usmiste. Si le premier cité n'a fait que confirmer tout le bien qu'on pensait de lui par rapport à son jeune âge, la production de Karim Ghazi nous surprend à plus d'un titre. Le meilleur joueur usmiste sur le terrain a 32 ans. C'était le cas de Billel Dziri avant qu'il raccroche à 38 ans. On a bien l'impression qu'avec le départ de cette génération, tout disparaîtra avec. Benaldjia chez les Olympiques Mehdi Benaldjia, qui a été aligné d'entrée avant-hier face au Mouloudia, vient d'être appelé en Equipe nationale olympique. En effet, le sélectionneur national Aït Djoudi l'a retenu pour le prochain stage. Une juste récompense pour ce jeune au talent prometteur. Mazouzi rappelé par Aït Djoudi Le deuxième gardien de l'USMA, Mazouzi, qui n'a pas figuré parmi la sélection olympique depuis un certain temps, vient d'être rappelé. Aït Djoudi a décidé de lui faire confiance. En plus de ces deux nouveaux éléments qui viennent d'intégrer la sélection olympique, Mazouzi et Benaldjia, deux autres Usmistes y sont déjà. Il s'agit de Sayah et Meklouche.