L'USMH version 2010-2011 : plus forte et… moins cher ! Les journées se succèdent et l'équipe harrachie se montre de plus en plus solide. Les dernières performances prouvent que le groupe est en nette progression. Après dix journées l'USMH totalise 16 points et se place à seulement quatre points du leader. Exactement le même rang que l'année passée après dix matchs joués. La dixième journée a été favorable à l'équipe harrachie qui s'est imposée encore une fois à domicile. Cette fois-ci l'adversaire n'est autre que l'USMB. Une équipe qui, pourtant, ne se laisse pas faire en déplacement et dont les résultats acquis hors de ses bases sont le témoin de sa force. Pour en revenir au match USMH-USMB et cette victoire des Harrachis, on peut dire qu'elle est méritée même si l'équipe de la ville des Roses n'a pas failli à sa réputation au vu de sa prestation et ses occasions de buts. Après cette belle performance, l'USMH se place juste derrière un groupe de quatre équipes composé de l'ESS, du MCS, du CRB, de la JSMB et devant des clubs réputés être des grosses cylindrées à savoir la JSK et le MCA pour ne citer que ceux-là. Un été froid, et un hiver chaud Pourtant, quand, l'été dernier, l'USMH avait enregistré le départ de Djabou, Naïli, Aïssaoui, Bourekba, à El Harrach on avait craint le pire parce que ces quatre joueurs représentaient la colonne vertébrale de l'équipe. Mais il faut dire aussi que leur maintien aurait pu coûter cher au club sur le plan financier. Après le départ de ces joueurs, certains à El Harrach ont vite affiché leur mécontentement vis-à-vis du premier responsable. Pour eux, la direction n'a pas su comment convaincre les cadres de rester. Elle les a laissés partir et les a remplacés par des joueurs inconnus. A l'inter-saison les résultats des matchs amicaux sont loin de refléter la valeur de l'équipe. Les supporters sont froids. Cela fait l'affaire des perturbateurs qui ne cessent d'indexer les responsables du club. Ces derniers avaient du mal à convaincre les supporters que les choses allaient changer et que le groupe retrouverait ses marques. L'USMH entame le championnat par une victoire contre le CABBA. Un succès qui rassure un tant soit peu les fans harrachis mais ces derniers ne sont pas totalement convaincus. Au fil du temps l'équipe ne fait que progresser et arrive même à s'imposer face à de grosses cylindrées. L'USMH est à quatre points du leader et s'apprête à rendre visite au CRB. Les supporters, qui retrouvent la joie et l'engouement, sont confiants quant aux capacités de leur équipe. Un résultat positif au 20-Août n'est pas à écarter. Il ne restera que quatre matchs avant la fin de la phase aller. Puis ce sera au tour du MCA de rendre visite à El Harrach. Voilà un match que tous les Harrachis attendent avec impatience. Une victoire, et l'USMH se retrouvera en position d'outsider. Ce qui lui permettra de passer l'hiver au chaud. On n'en est pas encore là, mais au vu de la progression qui caractérise l'équipe harrachie, on peut dire que cette éventualité a de fortes chances de se réaliser. L'USMH version 2010-2011 : plus forte et… moins cher ! Tous ceux qui suivent de près les matchs de l'USMH s'accordent à dire que, cette année, l'USMH possède une équipe plus forte encore que celle de la saison dernière. C'est possible car, au vu des résultats, on ne peut pas dire le contraire. L'année passée, à la dixième journée, l'USMH totalisait 16 points. C'est-à-dire le même nombre de points que cette saison. Mais là où l'on est sûr, c'est que l'équipe de l'année passée aurait coûté plus cher au club si des joueurs comme Djabou, Naïli, Bourekba et Aïssaoui était restés. A eux seuls, ces quatre joueurs auraient demandé au club plus de 2,5 milliards. Cette somme représente, selon certaines indiscrétions, l'équivalent de ce qu'ont coûté cette saison les onze titulaires, dont quatre éléments font partie de l'effectif de l'Equipe nationale. Un groupe sans vedettes Au-delà des résultats flatteurs, ces dernières semaines, le groupe se distingue souvent par son jeu collectif. Un onze sans vedettes, pratiquant un jeu technique au-dessus de la moyenne et possédant une culture tactique digne d'une équipe professionnelle. Pour Charef, les jongleurs de cirque n'ont pas leur place dans son équipe au sein de laquelle l'esprit de groupe prime sur le jeu individuel. Bechouche : «Une bonne équipe, ce n'est pas de grands noms» Pour Bechouche, ces résultats ne sont que le fruit du travail et du sérieux. «Pour ne rien vous cacher, cette motivation est due à la grande concurrence qu'il y a entre les joueurs. Il faut savoir qu'après le départ d'une bonne partie de joueurs titulaires, on a dû composer l'effectif avec des éléments inconnus, mais qui possèdent des qualités. Cela fait que ces nouveaux joueurs, que d'aucuns avaient sous-estimés en début de saison, avaient à cœur de prouver leurs capacités. Pour y arriver, ils ont fait preuve d'une grande volonté pendant les entraînements. C'est donc un groupe sans vedettes et qui ne rechigne pas à l'effort. C'est cela l'équipe harrachie et le secret de sa réussite. Avec tout ce qu'ils ont donné je pense même qu'ils peuvent donner plus encore», nous dira l'ancien défenseur de l'USMH. Conscients de leurs capacités, les joueurs font le maximum pour prouver que les grands noms n'ont jamais formé une grande équipe et que l'USMH peut facilement prétendre à une place en haut du tableau. «Si cette progression continue, l'équipe sera plus forte au retour» Tous ceux qui ont vu jouer l'USMH cette saison s'interrogent sur ce phénomène. Interrogé sur cette motivation qui caractérise l'équipe harrachie ces derniers temps, Bechouche l'un des adjoints de Charef nous dira : «En fait, les joueurs ne sont pas plus motivés qu'en début de saison. Personnellement, je préfère parler de progression plutôt que de motivation. C'est vrai que le championnat a débuté avec des résultats mitigés, mais avec le temps, le groupe n'a fait que progresser. On a l'impression qu'il y a une plus grande motivation au sein du groupe mais en réalité c'est une progression. J'espère que cela continuera ainsi. Si tel sera le cas on fera mal lors de la phase retour.». «Jouer les premiers rôles, c'est possible» A la question de savoir si l'équipe est capable de jouer les premiers rôles comme le pensent beaucoup d'observateurs, l'adjoint de Charef dira : «Je suis entièrement d'accord avec ceux qui pensent ainsi mais nous ne devrons pas tomber dans un optimisme démesuré et croire que nous sommes les plus forts. Certes, l'éventualité d'atteindre une place parmi les premiers est réalisable, encore faut-il qu'on reste concentrés sur cet objectif.».