Le Ballon d'Or Le Buteur-El Heddaf ne prête qu'aux meilleurs et le meilleur sera celui que ses pairs auront plébiscité. Aujourd'hui, une boucle sera bouclée. Celle d'une décennie où l'or aura primé par ce qu'il est et pour ce qu'il est : primer ceux qui ont émergé du lot footballistique algérien de l'année, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. Il y a dix ans, le Ballon d'Or, Le Buteur-El Heddaf était né pour consacrer Djamel Belmadi, alors au sommet de son art avec l'OM, prophète en son pays, dans un élan mesuré, sans esbroufe, loin du tralala de ces années-ci où le trophée a boursouflé et pris l'ampleur qu'on lui connaît. Dix ans après, le Ballon d'Or revient cette année encore pour ornementer celui qui a éclaboussé tout son monde par sa régularité et son talent. Le Ballon d'Or Le Buteur-El Heddaf ne prête qu'aux meilleurs et le meilleur sera celui que ses pairs auront plébiscité. Cinq étaient en lice et un seul sera sacré ce soir, comme le veut le trophée dont il pourra revendiquer une logique légitimité que nul ne peut lui contester. Et qui pour mieux communier en la circonstance avec l'heureux élu, dont nous préférons taire le nom ici, pour vous le présenter en exclusivité le moment venu, que les neuf prédécesseurs qui ont vécu intensément ce moment pour savoir ce que l'on peut ressentir au fond de soi. Outre le palmarès du trophée qui sera là au complet, d'autres lauréats seront de la soirée pour être récompensés, chacun, pour un exploit précis. D'autres personnalités rehausseront de leur présence la cérémonie qui, nul doute, sera aussi conviviale que le furent les précédentes. Vivement ce soir !