Belhout : «Doudane m'a appelé au téléphone, mais...» Tedjar aurait juré de ne plus remettre les pieds au 1er-Novembre Après la démission inattendue d'Alain Geiger la semaine dernière, l'entraîneur adjoint, Kamel Bouhellal a été autorisé à prendre les commandes et diriger l'équipe contre l'USMB. Seulement, la défaite concédée lors de cette rencontre a été la goutte qui a fait déborder le vase en provoquant une grande colère chez les supporters qui n'ont pas admis que leur équipe favorite perde des matchs qui étaient largement à sa portée, telle la rencontre du Mouloudia de Saïda. Les fans des Jaune et Vert, qui étaient nombreux avant-hier lors de la séance de reprise des entraînements, ont demandé à Bouhellal de prendre ses bagages et de quitter le club. Et ce n'était pas seulement lui qui était ciblé, du moment que même certains joueurs ont pris pour leur grade, à l'image de Yahia-Chérif et Saâd Tedjar, qui ont entendu des vertes et des pas mûres. Face à cette situation, le président Mohand Cherif Hannachi doit impérativement chercher un entraîneur qui pourrait pallier le départ de Bouhellal et Geiger. Ces derniers jours, on parle de Moussa Saïb et Mohamed Henkouche à la JSK. Pour le moment, rien n'est encore officiel et le prochain entraîneur de la JSK n'est pas encore connu. L'autre entraîneur qui figure sur la liste, on trouve le technicien de l'Olympique de Béja, à savoir Rachid Belhout qui a été contacté officiellement. Ce dernier, qui a eu sous sa coupe plusieurs formations nationales, à savoir l'Entente, MCEE, ASO, USMA et USMAn, est encore à la tête du club tunisien. Toutefois, ce dernier ne compte pas y rester du moment qu'il ne se sent pas bien dans ce club. Ce qui le poussera certainement à changer d'air dans les prochains jours. Ce sera donc l'occasion pour la JSK de le recruter sachant que le club phare du Djurdjura le voulait il y a deux années de cela. Il est prêt à venir Bien qu'il soit lié avec l'Olympique de Béja, Rachid Belhout pourrait résilier son contrat à n'importe quel moment puisqu'il ne compte pas poursuivre sa mission avec le club tunisien vu la période difficile que traverse l'équipe depuis l'année passée, soit depuis la libération des cadres de l'équipe. Dans le cas où la direction kabyle trouverait un terrain d'entente avec le technicien, ce dernier acceptera certainement le challenge de faire sortir l'un des meilleurs clubs de Ligue 1 de la mauvaise passe qu'il traverse. La résiliation de son contrat pose problème Par ailleurs, la résiliation de son contrat avec le club tunisien reste le seul problème, et Belhout devra payer une grande somme en cas de résiliation. Autrement dit, le manager du technicien songe à trouver une meilleure solution : résilier le contrat à l'amiable. D'après Belhout, le président de l'Olympique de Béja ne serait pas contre cette idée du moment qu'il entretient de bons rapports avec l'Algérien qui est très estimé en Tunisie. Renseignements pris, le technicien, qui se trouve depuis plus d'une année en Tunisie, compte retourner en Algérie pour prendre une équipe locale. Belhout : «Doudane m'a appelé au téléphone, mais...» Pour plus d'informations, nous avons pris attache avec Rachid Belhout. Ce dernier, qui a gentiment accepté de répondre à nos questions, nous a fait savoir qu'il avait été contacté par le président de la section football de la JSK, Karim Doudane : «Ecoutez, pour le moment je n'ai reçu aucune offre de la part de la JSK, mais j'ai eu au téléphone Karim Doudane. Toutefois, nous n'avons pas pu discuter longuement car j'avais une affaire à régler, elle concerne mon contrat avec Béja. Sachez que je suis toujours lié avec l'Olympique de Béja. Seulement, ce n'est pas un problème pour moi de quitter le club, puisque j'ai déjà rencontré le président du club qui m'a donné deux choix : soit rester et continuer à travailler avec le même effectif, soit quitter le club en de bons termes. Pour ne pas vous mentir, j'ai pris une décision qui est déjà dans ma tête. Prendre en main une grande équipe comme la JSK est un honneur pour moi.» ------------------------------------------- Certains joueurs réclament Karouf Les responsables de la JSK se retrouvent dans une impasse après le départ de Bouhellal sachant qu'il y a un important match ce week-end. Les joueurs n'ont pas d'entraîneur pour les prendre en charge. Adghigh, qui n'a aucun diplôme dans ses bagages, ne pourra en aucun cas prendre place sur le banc de touche. Les joueurs sont très inquiets face à cette situation, vu qu'ils sont les premiers concernés. Ce qui a poussé certains d'entre eux, qui souhaitent garder l'anonymat, à proposer le nom de Mourad Karouf, qui n'est autre que l'ex-entraîneur adjoint. Connaissant parfaitement bien le groupe, certains estiment que Mourad Karouf pourrait faire l'affaire ; surtout qu'il pourra bénéficier d'une dérogation pour prendre place sur le banc des remplaçants. D'après la même source d'information, le président Hannachi ne serait pas contre cette idée. Toutefois, il n'a toujours pas contacté officiellement Karouf. ------------------------------------------- Henkouche proposé Sachant que la JSK est sans entraîneur, plusieurs managers se sont précipités vers le bureau de Mohand Cherif Hannachi pour lui proposer des CV d'entraîneurs locaux. D'après certaines indiscrétions, c'est Mohamed Henkouche qui a été proposé hier matin aux responsables kabyles. Sans club depuis sa démission du WAT, Henkouche semble très intéressé par l'idée de rejoindre la JSK. ------------------------------------------------ Tedjar aurait juré de ne plus remettre les pieds au 1er-Novembre En plus de la situation délicate que traverse actuellement la JSK, la direction du club est contrainte de gérer un autre cas compliqué qu'est celui de Saâd Tedjar. En effet, le joueur en question, qui s'est présenté à la séance de reprise de lundi dernier en tenue de ville, vu qu'il souffrait d'une blessure, s'est vu insulté par certaines personnes. Le joueur a été très affecté par ces insultes sachant que c'est toute l'équipe qui ne fonctionne pas actuellement et pas seulement lui. Abattu, Saâd Tedjar a aussitôt quitté la séance d'entraînement et pris place à bord de son véhicule pour rentrer à Alger. Alors qu'il devait débuter son programme spécifique sous la coupe de Guillou, Tedjar ne s'est pas présenté hier à la séance d'entraînement. D'après certaines personnes proches du joueur, cette absence ne les a pas surpris. Pour la simple raison que Tedjar aurait juré de ne plus remettre les pieds au stade du 1er-Novembre. Très touché par le comportement de certains supporters, il serait parti les larmes aux yeux. D'après ses proches, Tedjar leur a confié qu'il ne se sentait plus en sécurité au 1er-Novembre. Il a décidé de rester chez lui, le temps que la pression baisse. Il aurait souhaité rencontrer le président Hannachi afin de lui expliquer en détail la situation. Un scénario Aoudia bis Insulté sans raison, Saâd Tedjar serait démoralisé après les derniers évènements qui se sont déroulés lors de la séance de reprise. D'après la même source d'information, Tedjar estime qu'il n'est pas le seul joueur à être en méforme, mais c'est toute l'équipe qui est en panne, plus particulièrement la défense. Le joueur a le moral à plat et il n'est pas en mesure de reprendre les entraînements. C'est un scénario Aoudia bis que vit Tedjar actuellement. Pour rappel, Mohamed Amine Aoudia a vécu la même situation la saison passée avant de revenir à de meilleurs sentiments. ---------------------------------------------------------- Sans entraîneur, sans supporters et avec un moral à plat Une préparation catastrophique pour le match de l'USMA Dur dur, ce que traverse la JSK à 4 journées de la fin de la phase aller du championnat. C'est quasiment la crise après les incidents qui se sont produits lundi dernier à la séance de reprise des entraînements. Même si le président Mohand Cherif Hannachi a regretté ce qui s'était passé, cela n'empêche que les joueurs ont pris un sacré coup au moral. Le fait de voir leur entraîneur se faire expulser devant leurs yeux, quelques minutes avant le début de la séance d'entraînement n'a pas laissé indifférents les joueurs sachant qu'ils s'apprêtent à jouer un match important le week-end prochain face à l'USMA. En poussant Bouhellal vers la porte de sortie, les supporters kabyles privent la JSK d'un entraîneur. Eh oui, qui l'aurait cru que cela puisse arriver à la JSK ! Ainsi, les joueurs se contentent uniquement d'un travail physique et des matchs d'application. Les vrai amoureux du club s'inquiètent sur la situation actuelle de la JSK, car d'après eux, le club a touché le fond. Les joueurs n'ont plus envie de jouer, vu que la plupart d'entre eux ont pris un sacré coup sur le plan mental. Certains joueurs, qui ont souhaité garder l'anonymat, estiment que plus personne n'arrive à se concentrer sur sa tâche alors que le club vit une pression immense. Tous ces événements font que la préparation pour le match du week-end vire au fiasco. L'équipe qui affrontera l'USMA ce week-end sera sans âme, et évoluera sans aucun schéma tactique. C'est quasiment la débandade, une situation décevante et inquiétante à la fois. Haddad met davantage de pression sur les Kabyles Loin de ce qui se passe dans la maison kabyle, Ali Haddad s'est lancé il y a plus d'une semaine à une réelle guerre psychologique. Dans son discours adressé aux joueurs, il leur a exigé une victoire avec en échange une forte récompense financière. Un indice qui montre une grande mobilisation chez le club algérois. Connaissant la grande rivalité qui existe entre lui et Hannachi, Haddad veut gagner la première bataille à la tête des Rouge et Noir. Ce qui met plus de pression sur la JSK, qui vit une crise sans précédent.