Manaâ : «Khelili a été payé jusqu'au dernier centime» Alors que les dirigeants du NAHD étudient les offres de la JSK et de l'USMA qui se sont intéressées dernièrement au jeune défenseur central, Sofiane Khelili, voilà qu'une nouvelle affaire vient d'éclater dans la maison des Sang et Or, concernant le salaire des joueurs. En effet, plusieurs éléments dont Khelili n'ont pas été payés depuis plus de trois mois. Si nous revenons une saison en arrière, cette affaire aurait été banale vu que s'est le scénario vécu dans la plupart des clubs de l'élite. Sauf qu'avec le passage au professionnalisme plusieurs choses en changé. En effet, la réglementation prévoit que si un joueur ne perçoit pas trois mois de salaire, il peut résilier son contrat avec son club, et sera libre de tout engagement. Une décision qui a fait trembler la maison nahdiste en cette fin de semaine, pas seulement pour Khelili mais pour la plupart des joueurs qui n'ont pas perçu leur dû. De son côté, le président Kenfoud Manaâ affirme le contraire, estimant que tous les joueurs ont été payés jusqu'au dernier centime ; bien évidement ce n'est pas l'avis des joueurs concernés. Il a refusé d'empocher un mois de salaire Afin d'éviter toute polémique à ce sujet, les responsables du NAHD se sont précipités pour régler la situation financière de Sofiane Khelili. Pas plus tard qu'avant-hier soir, un dirigeant a remis un chèque équivalant à un mois de salaire au joueur. Khelili a refusé catégoriquement d'empocher la somme, en exigeant la totalité des trois mois. Il aurait même menacé ses dirigeants d'aller demander la résiliation de son contrat auprès de la Ligue nationale. De plus, le fait que le joueur ne dispose d'aucun compte à son nom prive les dirigeants du NAHD de lui verser la somme, sans qu'il encaisse le chèque. Une situation bien embarrassante à laquelle sont confrontés les responsables du club. Manaâ fixe sa lettre de libération à 900 millions Lors de son entrevue avec Salah Hannachi, le président Kenfoud Manaâ a reçu une première offre officielle de la part des responsables kabyles. Salah, le frère du président de la JSK, a proposé de racheter le contrat de Khelili 500 millions de centimes ; une somme jugée insuffisante par Manaâ qui a donné une fourchette à son interlocuteur, entre 600 et 900 millions de centimes ; ce qui semble beaucoup trop d'après Salah Hannachi. En parallèle, Manaâ a reçu une seconde offre de Haddad, légèrement supérieure à celle de la JSK, mais sans pour autant donner son accord. Des dirigeants ont vérifié le contrat du joueur auprès de la Ligue Nous avons appris que des proches de Mohand Cherif Hannachi ont fait un saut à la Ligue pour en savoir davantage quant à la situation et le contrat de Khelili. Des dirigeants usmistes ont fait de même, histoire d'exploiter au mieux cette histoire des salaires non payés et de confirmer que le joueur est lié par un contrat de 4 ans avec le NAHD. Dans le cas où Khelili sera autorisé à résilier son contrat, les clubs sauteront sur l'occasion sans passer par la direction de Manaâ. Affaire à suivre. -------------------- Le président du NAHD se défend Manaâ : «Khelili a été payé jusqu'au dernier centime» Pour sa part, le premier responsable du NAHD estime que son joueur a été payé jusqu'au dernier centime. Il affirme que «certains clubs veulent en faire une «affaire Khelili» avec cette histoire de salaire. Khelili a perçu déjà deux mois de salaire, il lui restait le troisième que nous avons réglé aujourd'hui (entretien réalisé hier, ndlr). Khelili a été payé jusqu'au dernier centime. Il ne pourra en aucun cas effectuer un recours auprès de la Ligue, car il n'existe aucun litige concernant l'aspect financier». «L'offre de Haddad est supérieure à celle de Hannachi» Concernant les offres reçues, Manaâ nous dira : «Pour l'instant, la JSK et l'USMA se sont manifestées au sujet de Khelili. L'offre de Hannachi est de 500 à 600 millions. Toutefois, l'offre la plus intéressante est celle de Haddad. Nous allons proposer une somme aux deux présidents pour trancher définitivement. Khelili aura bien évidement son mot à dire. C'est à lui de choisir sa prochaine destination».