Asselah s'insurge et déclare : «Moi, dissuader Khellili d'opter pour la JSK ? Du n'importe quoi !» Khellili : «Au contraire, Malik m'a encouragé à opter pour la JSK» Alors qu'il s'apprêtait à reprendre, comme il nous l'avait indiqué, l'entraînement avec le groupe hier après-midi, le portier Malik Asselah s'est vu interdire de prendre part à ladite séance par le vice-président du club, Mustapha Ouaked en l'occurrence et ce, sur ordre de Mohand Cherif Hannachi. Ce dernier a, en effet, signifié à Ouaked de ne pas laisser l'ancien sociétaire du Nasria s'entraîner avec le groupe, tant qu'il n'aura pas justifié son absence aux entraînements durant toute la semaine dernière. Alors que le gardien de but nous avait déclaré avoir informé l'entraîneur Rachid Belhout et le médecin Guillou de son absence qu'il avait souffert d'une allergie assez aiguë, il semble que cela n'a pas vraiment convaincu le premier responsable du club. Il a été sommé d'aller s'expliquer avec le président Très surpris par cette décision, Asselah a logiquement demandé au vice-président les raisons qui ont poussé le patron de la maison des Jaune et Vert à le mettre à l'écart du groupe. Sans donner trop d'explications, Ouaked a précisé au portier qu'il devait voir Hannachi et s'expliquer clairement avec lui. L'ancien international n'aura de ce fait plus l'autorisation de s'entraîner avec le reste du groupe, tant qu'il n'aura pas eu d'entrevue avec le président. Il a suivi la séance à partir du tunnel Malgré le fait qu'il n'ait pas été autorisé à s'entraîner, Malik Asselah n'a pas quitté l'enceinte du 1er-Novembre, puisqu'il a suivi l'intégralité de la séance à partir du tunnel menant aux vestiaires. Le gardien de but attendait certainement la venue de Hannachi pour éclaircir la situation avec lui. Mais ce dernier, qui était à Alger durant la journée, ne s'est donc pas présenté au stade. A noter que Asselah a quitté le stade à bord d'un véhicule en compagnie de deux de ses coéquipiers, Yahia-Cherif et Remache en l'occurrence. «Je dois rencontrer Hannachi» Contacté par nos soins en toute fin d'après-midi, le portier kabyle, qui s'est dit très étonné qu'on lui ait interdit de s'entraîner, nous dira : «A vrai dire, je n'ai pas trop compris pourquoi on m'a interdit l'entraînement avec le reste du groupe. On ne m'a rien signifié de bien particulier en ce sens, sauf que je devais rencontrer le président Hannachi. J'essayerai de le voir le plus tôt possible pour régler tout ça.» ------------------------------- Asselah s'insurge et déclare : «Moi, dissuader Khellili d'opter pour la JSK ? Du n'importe quoi !» Accusé de vouloir saboter le transfert de Khellili à la JSK, Malik Asselah a tenu à démentir formellement, dans l'entretien qui suit, «ces mensonges», dit-il, qui visent à le nuire et à lui créer des problèmes avec la direction et les supporters. Le portier kabyle ne comprend pas cet acharnement dont il fait l'objet. Entretien. Des informations ont fait part de votre libération de la JSK. Qu'en est-il au juste ? Croyez-moi, je ne suis au courant de rien du tout. Personne ne m'a informé de cette nouvelle et je ne peux, de ce fait, rien dire. Si vraiment la direction avait décidé de me libérer, je pense quand même qu'elle m'en aurait avisé. Ce sont des ragots sortis d'une certaine presse qui s'acharne sur moi d'une façon incompréhensible. On vous accuse d'avoir dissuadé Khellili d'opter pour la JSK. Est-ce vrai ? C'est vraiment du n'importe quoi. De quel droit pourrais-je dissuader Khellili de signer à la JSK ? Qui suis-je pour le faire ? C'est simple, certaines personnes auxquelles je n'accorde aucune importance veulent coûte que coûte nuire à mon image et me créer des problèmes avec la direction et les supporters. Je le jure devant Dieu que je n'ai jamais dissuadé Khellili de jouer à la JSK, ni même lui avoir dit qu'il existait des clans au sein de l'équipe. C'est absurde ! D'ailleurs, je vous invite à le contacter pour lui poser la question. On verra ce qu'il vous répondra. Avez-vous discuté de ça avec lui ? A vrai dire, quand j'ai su qu'il était venu à Tizi-Ouzou en fin de semaine passée pour rencontrer Hannachi, je l'ai appelé au téléphone et je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas fait un saut pour venir me voir. Il s'en est excusé, puisqu'il m'a dit qu'il était quelque peu pris par le temps et qu'il ne pouvait donc pas me voir. Néanmoins et contrairement aux mensonges qu'on a dites, je l'ai encouragé à signer à la JSK. Je connais bien Sofiane et je sais qu'il pourra apporter beaucoup au club. Je lui ai dit textuellement qu'à la JSK, il aura la chance de disputer la Coupe d'Afrique, d'acquérir de l'expérience et d'élever son niveau encore plus. Il pourra en témoigner. Quand comptez-vous reprendre l'entraînement (Ndlr, entretien réalisé hier matin) ? Comme je vous l'ai déclaré la dernière fois, je reprendrai cet après-midi inch'Allah. Il n'y a pas de problème là-dessus. J'ai parlé à Guillou et au coach et je leur ai bien signifié que j'étais malade. Je dispose d'un certificat d'arrêt de travail et il n'y pas de quoi spéculer. On a cru entendre que vous allez être traduit en conseil de discipline en raison de votre colère jugée inapproprié que vous aviez laissé éclater aux vestiaires, à l'issue du match face à l'USMA… Personne ne m'a avisé de cette nouvelle et je ne vois pas pourquoi je serai traduit en conseil de discipline, sachant que je n'ai absolument rien fait de grave. Je vous assure que je n'ai manqué de respect à personne après ce match face à l'USMA. J'ai pris ma douche et j'ai quitté le vestiaire en silence, sans rien dire à personne. Permettez-moi d'ajouter une chose aussi… Allez-y… Si vraiment j'avais été furieux ce jour-là de ne pas avoir été incorporé d'entrée, je n'aurai pas alors dirigé l'échauffement de Berrefane, après qu'Izri se soit blessé. Au contraire, j'ai assisté Berrefane et je l'ai encouragé. Maintenant, comme tout joueur ambitieux, c'est clair que j'aurais aimé prendre part au match. Mais bon, c'était une décision de l'entraîneur que j'ai respectée sans faire de scandale. Est-ce vrai que Hannachi est en colère contre vous et qu'il vous a demandé de ramener les clubs qui veulent s'attacher vos services pour vous libérer ? Je ne vois pas pourquoi il devrait être en colère contre moi ! On a eu une discussion lui et moi la semaine dernière et tout ce qu'ont pu relater certains journaux est totalement faux. Certes, je lui ai fait savoir que je voulais jouer et que ce statut d'éternel remplaçant ne me correspondait pas vraiment. Au début, il n'a pas trop apprécié, mais par la suite, il a fini par me convaincre de revenir sur ma décision. Vous ne comptez pas le revoir prochainement ? Non, il n'y a rien de prévu pour l'instant. Ne vous sentez-vous pas indésirable à la JSK ? Je ne peux rien vous dire pour le moment. Ma préoccupation à l'heure actuelle est de reprendre l'entraînement, faire convenablement mon travail et honorer mes engagements avec le club. Ensuite, on verra. ------------------------------- Khellili : «Au contraire, Malik m'a encouragé à opter pour la JSK» Voulant savoir si réellement son ancien coéquipier l'avait dissuadé d'opter pour le club phare de la Kabylie, le défenseur central du Nasria, Khellili, convoité depuis quelques semaines par le club kabyle, nous dira : «À vrai dire, j'étais très surpris ce matin (Ndlr, hier) en lisant dans un journal que soi-disant Asselah m'aurait dissuadé d'opter pour la JSK. Bien évidemment, ce n'est que des bobards, rien de plus. Je n'ai parlé à Malik qu'une seule fois depuis le début de mes contacts avec la JSK. Pour ne rien vous cacher, il m'a dit que du bien du club et m'a aussi encouragé à venir. Le fait qu'il soit relégué sur le banc ne me concerne pas et ne veut rien dire», a conclu le solide défenseur nahdiste. «Je souhaite que ça se concrétise» «Je ne suis vraiment pas au courant du montant de ma lettre de libération. C'est aux dirigeants du NAHD d'en décider. De mon côté, je m'entraîne régulièrement comme si de rien n'était. C'est mon manager qui s'occupe de mon transfert. Tout ce que j'ai à dire, c'est que je souhaite que mon transfert se concrétise à la JSK, mais je suis sais que tout dépendra des négociations.»