Il faut retenir les leçons du passé A deux journées de la fin de la phase aller, la direction tlemcénienne est soucieuse de mettre la bande à Abdelkader Amrani dans les meilleures conditions possibles, afin de rectifier le tir durant le reste de la saison, après une entame de championnat très difficile. En plus de multiplier les pistes pour convaincre de nouveaux sponsors à investir dans le club phare des Zianides, le président Abdelkarim Yahla espère renforcer le groupe par des éléments confirmés. Sauf que cette opération se complique au fil des jours, laissant place à de folles rumeurs qui animent le quotidien des Bleu et Blanc. Il faut recruter intelligent En plus de viser des joueurs confirmés, mais surtout aptes physiquement à apporter un plus réel dès le début de la phase retour, la direction devra recruter aussi intelligent, en collaboration totale avec le staff technique. Il ne faut pas ramener des joueurs qui ne rentrent pas dans les choix tactiques de l'entraîneur en chef, en finissant la saison sur le banc de touche tout en créant quelques tensions au sein du groupe. Ne pas refaire les mêmes erreurs de l'été dernier Avec plus de deux milliards de centimes dépensés dans le volet recrutement l'été dernier, la direction de l'époque a laissé filer de nombreux titulaires pour recruter trois joueurs de renom, un jeune espoir et deux émigrés. Une stratégie pas vraiment payante, vu que seul Berremla continue de gagner sa place de titulaire, alors que Boukhari est blessé et que les quatre autres sont libérés avant même la fin de la phase aller. Layati, plusieurs mois pour rien En conflit avec la direction usmiste avant même le début de saison, Mammer Layati n'a pas hésité à revenir au WAT pour s'entraîner régulièrement tout en prenant part à la plupart des matchs amicaux, afin de maintenir son niveau. Il aurait même donné son accord pour s'engager définitivement avec les Bleu et Blanc. Pas vraiment emballé par l'idée de toucher 30 millions par mois, Layati a décidé de s'intéresser à l'offre de l'USMH, avant de surprendre tout le monde en revenant à l'USMA. Au final, le WAT est le grand perdant dans cette affaire vu que le club devra se contenter des solutions internes, ou dénicher un nouvel arrière gauche comme l'a souhaité l'entraîneur Amrani. A quoi joue Kerbadj ? Dépité de l'attitude de Mebarki, Boussehaba et Lahmar, l'entraîneur du CRB, Gamondi, a décidé de les exclure des entraînements, en exigeant à son président de les libérer au plus vite. Intéressé par l'arrivée de ce «pack» de joueurs, la direction tlemcénienne a décidé de passer à l'action en débutant les négociations officielles avec Kerbadj. Confiants à l'idée de conclure rapidement cette affaire, les Widadis vont vite comprendre qu'ils n'auront pas la tâche facile face à un président qui change régulièrement de position. En effet, Kerbadj fait de fausses promesses, avant d'annoncer qu'il est contre le départ des éléments cités, expliquant son choix par le fait de préserver les intérêts de son club. Mebarki à la tête du CSC Boussehaba et Lahmar sont très intéressés par l'idée de rejoindre les Bleu et Blanc, mais ce n'est pas le cas du défenseur Mebarki qui ne cesse d'évoquer les multiples contacts, notamment celui du CSC. Ce qui veut dire que le natif de Maghnia est encore indécis concernant sa future destination, avec même la possibilité de rester finalement au CRB. La motivation avant l'aspect financier Parmi les critères que la direction tlemcénienne devra prendre en compte est que le joueur ciblé devra avoir à coeur d'aider le club à se sortir de cette délicate situation, et non d'empocher une coquette prime de signature sans se soucier de l'avenir du club. Ce ne sont pas les exemples qui manquent, vu que le WAT a souvent servi de passerelle pour certains éléments de retrouver leurs marques, et de profiter de leur nouvelle notoriété pour choisir un nouveau défi dès la fin de saison.