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Oscar Fullone : «Les Algériens ne doivent pas craindre les Marocains»
Publié dans Le Buteur le 17 - 03 - 2011

«A l'USMA, des joueurs ont levé le pied pour m'évincer»
«A mon sens, Algérie-Maroc ne peut se jouer qu'au 5-Juillet. Moi, j'ai vécu l'enfer dans ce stade avec le Raja contre la JSK»
Luis Oscar Fullone Arce, l'entraîneur argentin, a remporté le plus grand nombre de titres en Afrique avec 17 consécrations. Ce dernier a entraîné le WAC, le RAJA, l'EST, l'ASEC Mimosa et Al Ahly de Tripoli. En 2008, il fait un passage en Algérie où il prend en main l'USM Alger, avant de quitter le club quelques mois après. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, il nous parle de ce match Algérie-Maroc, mais aussi de certaines vérités que vous n'avez jamais connues, concernant son passage à l'USMA. Ecoutons-le !
M. Fullone, bonjour ! C'est Le Buteur, on voudrait que vous nous accordiez quelques minutes de votre temps…
Oui, bien sûr, avec un très grand plaisir.
Tout d'abord, que devient Oscar Fullone ?
Actuellement, je suis au Maroc, chez moi. Je vis dans ce pays depuis de longues années. J'étais entraîneur du KAC de Kenitra, puis j'ai quitté le club, car les dirigeants du club et moi-même n'étions pas sur la même longueur d'onde. Chacun avait des avis différents. En outre, même si nous avons réalisé un bon parcours lors de la phase aller, les responsables ont trouvé le moyen de se séparer en plein milieu de la saison des meilleurs joueurs de l'équipe. J'ai donc quitté le club. J'ai préféré me reposer et me consacrer à ma famille.
Avez-vous reçu des contacts ces derniers temps ?
Evidemment, les contacts ne manquent pas. Dernièrement, j'ai reçu une proposition émanant de Chine, mais j'ai dû renoncer, car ma famille souhaite rester au Maroc. Elle s'est attachée à ce pays et souhaite toujours vivre ici. C'est un sacrifice que j'ai fait.
Actualité oblige, on voudrait connaître votre avis sur cette rencontre tant attendue qui aura lieu le 27 mars prochain entre l'Algérie et le Maroc…
Ce sera une rencontre très difficile car elle est d'une extrême importance pour les deux sélections qui visent la qualification à la phase finale de la CAN-2012. Ce match sera suivi par tous les Africains, car il s'agit d'un choc, d'un derby.
Justement, vous avez travaillé au Maroc et en Algérie. Quelle est justement la particularité de cette rencontre ?
C'est un match qui va opposer deux grandes nations de football. Il ne faut pas oublier aussi qu'il s'agit de deux pays voisins. Cela donnera plus d'intensité au match.
Quel est votre avis sur l'Equipe nationale algérienne ?
L'équipe algérienne fait partie des meilleures formations d'Afrique. Je ne dis pas ça parce que je m'adresse à un journaliste algérien. Le football algérien a de tout temps été brillant à l'échelle mondiale. J'ai travaillé en Algérie et j'ai pu constater aussi que le championnat algérien est d'un très bon niveau. Pour moi, c'est l'un des meilleurs championnats d'Afrique.
Pensez-vous que l'équipe algérienne est capable de réaliser un bon résultat face au Maroc ?
Absolument. A mon avis, l'équipe algérienne ne craint aucune équipe en Afrique. Comme je vous l'ai dit, le football algérien est l'un des plus brillants du continent. Il y a aussi le fait que l'Equipe nationale algérienne est montée en puissance comporte ces dernières années. Pour preuve, sa qualification à la Coupe du monde, sans oublier sa très bonne performance réalisée lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations qui a eu lieu en Angola. Les Verts ont réussi à atteindre les demi-finales, ce qui n'est pas rien.
Pouvez-vous nous donner votre pronostic sur ce match ?
Moi, je vois l'équipe algérienne arracher une victoire. Les Algériens sont vraiment capables de damer le pion aux Marocains.
Autrement dit, le Maroc ne fera pas le poids contre l'Algérie ?
Ce n'est pas ce que je veux dire. Le Maroc possède, certes, une très bonne équipe, mais je pense que l'Algérie est nettement supérieure.
Ne pensez-vous pas que vous sous-estimez le Maroc ?
Non, je ne sous-estime pas le Maroc. C'est une très bonne équipe, mais l'Algérie est beaucoup plus performante. D'ailleurs, j'ai vu jouer les deux sélections lors des premiers matchs des éliminatoires, mais c'est l'Algérie qui m'a fait bonne impression.
Voudriez-vous être plus clair ?
L'équipe algérienne m'a épaté beaucoup plus par son esprit de groupe. Les joueurs sont très solidaires entre eux. Ils forment un bon groupe. L'état d'esprit est formidable. C'est le point fort de l'Algérie. En plus, les joueurs éprouvent à chaque fois un sentiment de patriotisme extrême. C'est vraiment de la folie. Ces joueurs m'ont beaucoup épaté par leur nationalisme. Les joueurs algériens ont un caractère bien particulier qu'on ne trouve pas chez les autres joueurs africains, y compris les Marocains. N'importe quel entraîneur espère avoir cette mentalité chez ces joueurs. Je vous dis cela par expérience. J'ai travaillé à l'USMA et j'ai pu le constater. Vraiment, le joueur algérien m'épate beaucoup par sa hargne, sa volonté de gagner. C'est un gagneur. Ajoutez à cela que le football algérien est bien spécial. Personne ne peut oublier l'histoire du football algérien : le Mondial Espagnol en 82, celui du Mexique. L'Algérie, c'est les Madjer, Belloumi, Assad et bien d'autres.
En Algérie, on est divisé, il y a les optimistes et les pessimistes…
Il faut être optimiste. Aux Algériens, je leur dis d'être optimistes. Dans le cas contraire, les joueurs vont perdre de leur confiance. Ce n'est pas normal que l'on soit pessimistes, alors que l'Algérie est une des plus grandes nations de football qui a tout le temps enfanté de grands joueurs.
A votre avis, sur quoi se jouera ce match ?
Algérie-Maroc, c'est un derby. Ce genre de match, j'ai eu à disputer ce genre de match là où je suis passé. C'est vraiment passionnant de diriger un derby. Pour un entraîneur, un derby se gagne sur le plan psychologique. Il faut axer le travail sur le plan mental. Ça se joue sur quelques détails. Le volet psychologique est très important pour cette rencontre Algérie- Maroc.
Il y a aussi d'autres considérations, non ?
Je pense que pour l'équipe algérienne, les joueurs doivent bien se comporter sur le terrain. Ils ont un prestige à défendre.
Le Maroc possède une armada de joueurs de qualité, comme Chamakh, Boussoufa, El Hamdaoui, pour ne citer que ceux-là. Pensez-vous qu'ils pourront faire la différence au cours de cette rencontre. D'ailleurs Eric Gerets mise énormément sur eux dans ce match…
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Le Maroc possède de bons joueurs, mais il ne faut tout de même pas les craindre. Si vous craignez les joueurs marocains, vous allez diminuez des capacités des joueurs algériens, alors qu'en ce moment, il faut absolument les mettre en confiance.
Y aurait-il des joueurs algériens qui vous ont épaté?
Ecoutez, moi je ne parle pas des joueurs individuellement. Ce n'est pas de mes habitudes. Dans un match de football, l'individualisme n'a jamais pris le dessus sur le collectif. Moi, je suis un adepte de la mentalité algérienne. Une équipe, c'est tout un groupe, mais aussi avec cette dose de nationalisme et de patriotisme.
Mais ça peut se jouer aussi sur un petit détail…
Oui, je suis d'accord vous. D'ailleurs, cet Algérie-Maroc a de fortes chances de se jouer, comme vous dites, sur un petit détail, du moment que ce sera un match très serré. Néanmoins, le petit détail ne veut pas dire qu'il s'agit d'un exploit individuel.
Actuellement, quelle est la différence entre les deux sélections algérienne et marocaine ?
Les responsables du football algérien ont vite retenu la leçon. Ils ont procédé à des changements bénéfiques. La preuve, vous vous êtes qualifiés à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Contrairement aux Marocains qui ont opéré à des changements tardivement. Maintenant, il leur faut du temps. La sélection marocaine est en plein chantier. Je pense que cette situation ne sera que bénéfique aux Algériens qui auront l'occasion d'en tirer profit et battre le Maroc, pour se qualifier à la phase finale de la CAN-2012. La sélection algérienne, comme je l'ai dit, est plus performante.
Vous nous jetez des fleurs, là ?
Non, pas du tout. D'ailleurs, si tel était le cas, je l'aurais fait aux Marocains, car je vis ici au Maroc.
Vous avez connu l'Algérie. Cette rencontre a été domiciliée au stade du 19 Mai-56 de Annaba, quel est votre avis ?
Oui, je connais ce stade. Il est très beau et peut contenir un grand nombre de supporters. La ville de Annaba est belle aussi. Seulement, je n'arrive pas à comprendre pourquoi le stade du 5-Juillet n'a pas été retenu.
Pourquoi le 5-Juillet ?
Le stade du 5-Juillet fait partie des plus grands stades d'Afrique. Aucune équipe ne pourra supporter cette pression terrible exercée dans ce stade. Pour Algérie-Maroc, si on avait choisi le stade du 5-Juillet, je suis certain qu'il aura fait le plein. Ce stade aurait beaucoup avantagé l'EN Algérienne et même les clubs lors des compétitions internationales.
Racontez-nous un peu votre expérience ?
J'ai dirigé des matchs au stade du 5-Juillet lorsque j'étais au WAC, au Raja Casablanca ou même à l'ES Tunis. Croyez- moi, je les ai tous perdus. Il y avait une pression terrible, notamment lors du match JSK-RAJA. La pression qu'exercent les supporters dans les gradins est très forte, surtout lorsqu'ils comment à taper des pieds. C'était comme un tremblement de terre. Vous savez, ça impressionne beaucoup et cela déconcentre l'adversaire.
Vous personnellement, même si vous avez roulé un peu partout votre bosse, avez-vous été impressionné à ce point ?
Oui, bien sûr. Je suis un être humain tout de même. Je pense que c'est vraiment dommage que le match n'ait pas été domicilié au 5-Juillet.
A votre avis, la présence massif des supporters sera un atout déterminant pour l'EN d'Algérie…
Tout à fait. Je pense que les supporters seront un atout très important pour l'équipe algérienne. C'est eux qui vont faire la différence. Connaissant la manière avec laquelle ils encouragent leur équipe, ils feront la différence, j'en suis persuadé. Sur ce volet, je pense que les Marocains n'auront aucune chance, une très pression aurait pesé sur eux. Si le match devait se jouer au 5-Juillet, je vous aurais assuré une victoire des Verts.
Parlons maintenant de votre passage à l'USMA, avez- vous toujours des regrets ?
Je regrette toujours mon départ de l'USMA. J'étais venu dans le but de bâtir une grande équipe, ça n'a pas marché malheureusement, c'est vraiment dommage.
Comment étaient vos relations avec le président d'alors, Saïd Allik ?
Elles étaient exceptionnelles. C'est un président hors du commun, qui s'est montré très correct avec moi. Seulement, il était seul.
Soyez plus clair, s'il vous plaît ?
A l'USMA, il n'y avait personne pour aider le club. Allik était tout seul à faire tout. Il n'y avait aucun dirigeant pour le seconder. C'était vraiment regrettable. Si Allik avait bien entouré, sa tâche, il aurait réussi.
Vous avez effectué une bonne préparation à l'époque, puis un très bon début de saison, mais par la suite, on n'avait rien compris. Que s'est- il passé au juste ?
Voilà une question pertinente. J'avais réussi un très bon début de saison, même si dans mon effectif, il y avait un grand nombre de joueurs issus de la catégorie juniors. Mais des problèmes commençaient à surgir. Seulement, il faut que tout le monde sache que j'ai quitté l'USMA à cause de certains joueurs qui m'ont lâché. En quelque sorte, j'ai été trahi.
Comment ça trahi ?
Ils voulaient mon départ, ils ont donc levé le pied.
Apparemment, vous faites allusion au match de coupe qui s'est joué contre le Paradou au stade de Kouba…
Voilà, vous avez tout compris. Ce jour-là, à l'exception de Dziri et Ammour, les autres joueurs marchaient sur le terrain. Une bonne partie d'entre eux ont levé le pied. Il ne faut pas avoir peur de dire les choses telles qu'elles sont, c'était de la trahison. Mais ces joueurs n'on pas fait du mal à Oscar Fullone, mais c'est à l'USMA qu'ils ont fait du mal. Moi, ma carrière est derrière moi, je n'ai plus rien à prouver. Je suis venu à l'USMA pour donner un plus, bâtir une grande équipe qui pouvait remporter la Ligue des champions africaine. C'était mon objectif, malheureusement, je ne pouvais pas le réaliser, on m'a mis les bâtons dans les roues.
Comment avaient commencé les problèmes ?
Tout avait commencé avec Mecheri. C'était lui qui a semé la pagaille. Il se croyait grand joueur, alors qu'il n'avait marqué qu'un seul but. Un attaquant qui ne marque qu'un but veut dire qu'il n'a rien à voir avec le football et qu'il était préférable pour lui de changer de métier. Dans sa tête, c'était la star, car il était venu de Lyon. Je n'oublierai jamais ce qu'il m'a fait. Ce qui m'a touché dans tout ça, c'est que la presse l'avait soutenu, ce qui n'était pas du tout normal. Ses statistiques ne plaidaient pas en sa faveur. Il avait osé dire qu'en Ligue des champions arabe, l'USMA s'était qualifiée grâce à lui. Ce qui était complètement faux. L'USMA s'est qualifiée grâce à son résultat réalisé en Arabie Saoudite.
Revenons à ce fameux match face au Paradou, à votre avis, pourquoi les joueurs ont-ils levé le pied ?
Sincèrement, je suis incapable de vous donner de réponse. C'est aux joueurs qu'il faut poser cette question.
Ne pensez-vous pas que c'était un coup monté du président Allik avec certains joueurs pour se débarrasser de vous ?
Honnêtement, je n'en sais rien. Je ne suis pas en mesure de vous répondre à cette question, car je n'ai pas la moindre preuve. Je pense qu'il vaut mieux poser cette question à Allik. Moi, je peux vous confirmer que M. Allik s'est toujours montré correct avec moi durant mon passage à l'USMA. Face au Paradou, c'était un match de coupe qui s'est disputé à Kouba, et les joueurs refusaient de jouer. Ils ne s'étaient pas donnés à fond. A l'exception de Ammour et Dziri qui se dépensaient sur le terrain, les autres m'avaient donné l'impression qu'ils n'étaient pas concernés par ce match. Là, c'est clair. J'ai alors tout de suite compris qu'ils avaient levé le pied.
Comment étaient vos rapports avec Dziri et Ammour ?
Pour moi, c'est un grand honneur d'avoir entraîné des joueurs comme Dziri et Ammour. J'entretenais d'excellents rapports avec eux, notamment sur le plan humain. Je suis fier de les avoir eus comme joueurs sous ma coupe. En plus de leurs qualités humaines, c'était eux qui poussaient l'équipe vers l'avant. Ils ont été très corrects avec moi.
Ammour a quitté l'USMA par la suite…
Je l'ai su, oui, et j'étais triste et déçu d'apprendre cette nouvelle. C'est un grand joueur.
Vous savez sans doute que Dziri Billel a pris sa retraite…
C'est vraiment dommage. Vous savez, maintenant que Dziri a pris sa retraite, c'est l'Algérie qui a perdu un grand talent. Dziri pouvait jouer jusqu'à l'âge de 60/80 ans, et ce n'est pas un compliment, c'est la vérité.
Pourquoi ?
Tout simplement, c'est parce qu'il est irremplaçable.
Jusqu'à présent, on n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi vous avez quitté l'USMA ?
Allez le demander à Mecheri, Boussofiane et les autres. C'est à cause d'eux que des clans se sont formés dans l'équipe. A partir de là,
Il ne fallait plus espérer grand-chose. L'échec était inévitable.
Avec Mecheri, on comprend, mais Boussofiane, est-ce qu'il vous a vraiment causé des problèmes ?
Mon Dieu ! Il ne m'a causé des problèmes à moi, mais c'est à l'USMA. Il exigeait de jouer comme titulaire. C'est moi le premier responsable et c'est moi qui décidait s'il sera aligné ou non. Pour Mecheri, il m'a beaucoup touché. Il ne s'est pas conduit correctement avec moi. J'espère qu'il joue actuellement au Real Madrid ou au Barça. A l'USMA, beaucoup de joueurs réclamaient, par le biais des journaux, une place de titulaire, alors qu'en vérité, ils ne le méritaient pas. J'avais le pressentiment d'avoir Messi et Eto'o sur le banc de touche. Avec moi, ça ne marche pas, seul le travail paye.
Vous avez fait promouvoir plusieurs joueurs. Il y avait un certain Hebbache qui était titulaire indiscutable…
Oui, bien sûr, j'avais promu en équipe A un grand nombre de juniors. Hebbache était promis à un très bel avenir. Il n'y avait pas que lui. Il y avait beaucoup d'autres joueurs. Dziri et Ammour les avaient encadrés, mais d'autres joueurs, qui commençaient à arriver à la fin de leur carrière, n'ont pas digéré la promotion des jeunes joueurs en seniors.
Vous avez cité Dziri et Ammour, mais vous avez oublié Karim Ghazi qui est un pilier de l'équipe usmiste depuis presque dix ans…
Non, c'était un joueur à problèmes. J'ai eu de gros ennuis avec lui, que ce soit à l'ES Tunis, ou à l'USM Alger. Il ne se comporte pas comme un professionnel. Il a été derrière l'échec de certains joueurs.
Vous faites sans doute allusion à Moké Diarra, le milieu de terrain malien…
C'est ça. Ghazi a été derrière l'échec de Diarra à l'USMA. Aujourd'hui, je peux dire que c'est pour cette raison qu'il n'a pas réussi.
Pourquoi n'a-t-il pas réussi ?
A l'ES Tunis, il voulait jouer à la place de Mnari (ndlr : Jawhar Mnari) qui portait les couleurs de l'Equipe nationale de Tunisie. Ce n'est pas normal. Au fait, Ghazi continue toujours à jouer à l'USMA ?
Oui, il est toujours à l'USMA…
Mon Dieu ! Il doit être alors l'entraîneur. Si j'ai un conseil à lui donner, c'est de choisir entre être un joueur de football ou un entraîneur.
Avant de conclure l'entretien, votre compatriote Angel Miguel Gamondi est en train de réussir un bon parcours avec le CRB…
Angel est un très bon entraîneur. Il a été mon adjoint au WAC et à l'EST. Je lui souhaite beaucoup de courage
Merci de nous avoir accordé cette interview M. Fullone…
C'est moi qui vous remercie de m'avoir sollicité. Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour passer le bonjour à tous les Algériens, notamment les Usmistes dont je garde de bons souvenirs. Au cas où l'USMA me veut, je reviendrai avec un immense plaisir et continuer le travail que j'avais entrepris.


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