«Même si je n'ai pas vécu Oum Dourman, j'avais aussi les larmes aux yeux» «Bougherra m'a dit d'être rugueux d'entrée avec Chamakh pour lui montrer qu'il n'allait pas passer une soirée tranquille» En effectuant son retour triomphal chez les Verts, Ismael Bouzid était peut-être l'Algérien le plus heureux avec Hassan Yebda sur le terrain à Annaba. Lui qui a connu l'injustice avec Saâdane qui ne lui faisait pas assez confiance, le revoilà en Equipe d'Algérie et titulaire en plus pour défendre ce maillot national, cher à son cœur, aux côtés de Anthar Yahia. Aujourd'hui, c'est un homme très heureux qu'on a rencontré chez lui, à Edinbourg. Autour d'un repas halal chez des Pakistanais, Bouzid a été aussi à l'aise que sur le terrain. Il est revenu sur le match, mais aussi sur toute la douleur qu'il a vécue, loin des Verts. Il en parle avec beaucoup d'émotion et beaucoup de sincérité. A l'image de l'homme qu'il est. Appréciez. Comment va le moral maintenant que vous avez réintégré les Verts par la grande porte ? Franchement, je suis vraiment heureux d'avoir retrouvé l'Equipe nationale et surtout participé à cette importante victoire contre le Maroc. Cela fait quelques années déjà que j'attendais de revenir en sélection nationale, mais, à chaque fois, la chance me fuyait. Hamdoulillah, aujourd'hui, c'est fait et j'espère avoir encore l'honneur de défendre les couleurs de mon pays. Comment aviez-vous reçu la nouvelle de votre convocation, est-ce Benchikha qui vous a appelé ? Non, c'est monsieur Cheniouni qui a été chargé de cela. Je l'ai eu au téléphone et je ne vous raconte pas la joie que ça m'a procuré d'apprendre que j'allais être de la partie pour ce stage. Vous savez, aujourd'hui, les places en Equipe nationale sont chères avec toute cette concurrence. Donc, nul ne peut dire avec certitude qu'il sera sélectionné. Le coach m'avait déjà retenu pour le match qu'on devait jouer contre la Tunisie. Mais comme il avait été annulé, je ne savais pas vraiment s'il allait encore me rappeler pour celui face au Maroc. C'était donc une vraie libération d'apprendre que j'avais été retenu pour ce match. A ce point ? Oui, parce que, comme je vous l'ai déjà dit, j'ai été écarté de l'EN pendant très longtemps, trop longtemps même à mes yeux. J'ai commencé à jouer chez les Espoirs et j'ai gravi les échelons avec Bougherra et les autres. J'avais fait des matchs importants avec les Verts, en tant que titulaire et je ne pensais pas qu'on allait me mettre à l'écart aussi longtemps. Mais bon, aujourd'hui, je ne veux retenir que le plus important, c'est-à-dire mon retour dans l'équipe. Et cela suffit à mon bonheur, Dieu merci. A quel moment aviez-vous pensé sérieusement pouvoir prétendre jouer titulaire face au Maroc ? Sincèrement, dans ma tête, dès lors que le coach m'a sélectionné, je savais que j'avais une petite chance de pouvoir jouer, peut-être pas en tant que titulaire, mais je me tenais prêt à rentrer en cours de match en cas de blessure. C'est comme cela que j'ai toujours agi en tant que footballeur professionnel. Il faut rester concentré et se tenir prêt à jouer à tout moment. Maintenant, c'est vrai qu'après la blessure de Madjid Bougherra, ça se précisait un peu, bien que Carl Medjani puisse également rentrer titulaire dans ce match. A vrai dire, l'enjeu était si important que tout le groupe était soudé dès notre arrivée à l'hôtel. Mais vous vous êtes dit au moins que le forfait de Bougherra allait vous donner plus de chance de jouer, non ? Non, parce que personne ne savait si Madjid allait jouer ou non ce match. Il a fait des tests la veille du match et le staff médical a décidé de son forfait. On ne savait donc pas à 100 % qu'il allait être absent. Pour tout vous dire, j'espérais comme tous les Algériens le voir sur le terrain, car c'est un des piliers de l'équipe. Par la suite, le coach m'a fait confiance et je crois avoir mouillé le maillot dans ce match. A quel moment Benchikha a communiqué la liste des joueurs titulaires pour ce match ? Le jour du match même. Il a sans doute préféré maintenir l'ensemble des joueurs dans une concentration extrême afin que tout le monde se sente concerné par ce match. Il nous a donné la liste, il nous a montré le film sur Oum Dourman, puis on a été prendre nos affaires pour aller au stade. Personnellement, vous auriez préféré apprendre votre titularisation la veille du match ou le jour même ? C'est vrai qu'il y a des joueurs qui préfèrent être rassurés la veille du match pour avoir moins de stress. Mais il ne faut pas oublier que ce match face au Maroc était très spécial. D'abord, c'était une question de vie ou de mort pour l'équipe et en plus il s'agissait d'un grand derby avec le voisin marocain. Il fallait donc absolument que tout le monde reste concentré jusqu'au bout. Le coach avait vu juste donc en donnant la liste le jour du match. La preuve, c'est que tout le groupe est resté solidaire jusqu'au bout. Il n'y avait pas de temps pour un moment de solitude. On reçoit la liste, on regarde la vidéo et on prend le bus pour aller au match. Franchement, le coach a bien géré le volet psychologique. Hassan Yebda nous a dit qu'il voyait la rage de vaincre dans les yeux de Benchikha. C'est votre cas aussi ? Ah, c'est sûr qu'on la voyait cette rage de vaincre dans les yeux du coach. Benchikha sait très bien comment communiquer avec les joueurs. Il sait trouver les mots justes pour transmettre cette grinta à ses joueurs. Il a un langage simple mais très fort à la fois. Ça va droit dans le cœur. Vous comprenez aujourd'hui pourquoi on l'a surnommé «Général» ? (Il sourit). Oui, je le comprends mieux aujourd'hui. C'est vrai que le coach gère ses joueurs comme s'ils étaient des soldats qui partent en guerre. Il nous motive, nous parle, nous rassure mais ce n'est pas un entraîneur qui impose une discipline étouffante pour ses joueurs. Bien au contraire. Il plaisante beaucoup avec les joueurs. Il est très paternaliste, en dehors du terrain. Il sait gérer l'équipe et détendre l'atmosphère quand il le faut. C'est un très bon «Général», on va dire (il sourit). Vous semblez être un adepte de la méthode Benchikha, on se trompe ? Non, vous ne vous trompez pas. Je suis totalement d'accord avec le coach. C'est quelqu'un qui sait très bien ce qu'il fait. On sent que c'est un vrai connaisseur de football. Et je ne dis pas cela juste parce qu'il m'a redonné ma chance en sélection nationale, bien que je doive aussi le dire, tellement ça me fait plaisir d'être revenu dans l'équipe. Mais vous pouvez poser la question à tous ceux qui ont bossé avec lui et je suis sûr qu'ils en diront autant si ce n'est plus à son sujet. Personnellement, je lui en serai reconnaissant à vie de m'avoir rappelé en Equipe nationale. Il n'y a aucun doute à cela. On sent que votre mise à l'écart par Saâdane vous a fait très mal… Oui, ça m'a fait terriblement mal, je n'ai pas à le cacher. J'ai senti beaucoup d'injustice à mon égard. Je jouais titulaire et je me donnais toujours un peu plus pour mériter la confiance du sélectionneur, mais c'est comme si cela ne suffisait jamais. On a appelé certains, on en a viré d'autres, mais moi, on dirait que je n'étais pas dans les intentions du coach. Je ne comprenais pas qu'on ne me donne pas une chance comme les autres, alors que j'étais connu des responsables pour avoir déjà joué par le passé. Surtout qu'il avait fait appel à sept nouveaux avant le Mondial… Oui, j'espérais vraiment voir mon nom dans cette nouvelle liste, parce que j'étais au mieux de ma forme à ce moment. Je revenais d'une blessure légère et j'avais repris ma place de titulaire. Je pensais qu'on allait au moins m'essayer. Mais bon, le coach avait une autre vision à mon sujet. C'est regrettable, mais que pouvais-je faire… Aujourd'hui, Hamdoullah, tout est rentré dans l'ordre et j'espère que le coach continuera à me faire confiance à l'avenir inch'Allah. Et côté organisation, comment aviez-vous trouvé l'Equipe nationale, comparée à celle que vous avez laissée ? C'est carrément la nuit et le jour ! Je ne peux pas vous décrire mon étonnement de voir que tout était aussi bien organisé autour de l'équipe. Franchement, c'est le top niveau ! On ne manque vraiment de rien aujourd'hui et chaque chose semble bien étudiée pour le confort total des joueurs. Ce sont des petits détails qui vous font sentir que les choses ont été améliorées. Je ne veux pas rentrer dans les détails par respect à ceux qui ont servi l'EN par le passé. Mais tout ce que je peux dire, c'est qu'on s'y sent vraiment mieux qu'avant. Y a-t-il eu une discussion entre Medjani et vous avant le match ? Oui, dès notre arrivée à l'hôtel, on en a parlé tous les deux. On ne se connaissait pas avant. On s'est donc rassurés tous les deux pour l'intérêt de l'EN. J'ai trouvé en Carl un homme très sympa et correct. On s'entend très bien lui et moi, comme avec tout le monde d'ailleurs. Quand Madjid Bougherra a su que vous alliez être titulaire, il vous a sans doute prodigué quelques conseils, non ? Oui, il est venu m'encourager et me dire de jouer comme je sais le faire en club. Il m'a dit de ne pas trop me faire de pression et jouer mon jeu tout simplement. C'est aussi ce que m'ont dit les autres, comme Anthar Yahia aux côtés de qui j'allais être aligné. Bougherra vous a aussi parlé de la manière avec laquelle il fallait gérer Marouane Chamakh ? (Il sourit). Oui aussi. Il m'a dit de me faire respecter d'entrée de jeu, d'être robuste et de lui montrer qu'il n'allait pas passer une soirée paisible avec moi. Quelle était votre idée personnelle pour empêcher Chamakh de marquer ? Pour moi, que ce soit Chamakh ou quelqu'un d'autre, je devais rester concentré sur mon jeu et tout faire pour le priver de faire ce qu'il voulait. Je savais donc qu'il ne fallait pas lui laisser le temps, ni l'espace pour réagir. Je suis donc resté très collé à lui pour étouffer ses actions. Il faut anticiper tout le temps sur ses intentions pour pouvoir l'empêcher de jouer. Il ne faut pas le laisser vivre et réagir vite sur chaque ballon. Quel a été le moment le plus fort de ce match ? Ah, il y en a eu plusieurs ! Je dirai le moment de l'hymne national d'abord. Ce fut un vrai régal pour moi. Entendre les supporteurs entonner Qassamen pour nous encourager est ce qu'il y a de plus motivant. Je ne voulais pas être à la place des Marocains à ce moment-là. J'avais vraiment la chair de poule. Il y a aussi le moment du but et le coup de sifflet final qui nous a libérés en même temps que tout le pays. Comment aviez-vous vécu le penalty de Hassan Yebda ? J'étais fou de joie. A ce moment-là, on devient tous des supporteurs, car ça se joue sur un penalty. On a donc le temps de vivre le tir comme tout le monde. Mais il fallait se concentrer aussitôt pour ne pas encaisser de but. Hamdoullah, c'est ce qu'on a fait. Que pensez-vous de ceux qui disent que le penalty a été offert par l'arbitre aux Algériens ? C'est sûr que quand on perd, on essaie toujours de trouver des excuses. Les images sont pourtant très claires. Le joueur marocain a touché le ballon avec la main et l'arbitre a vu cela comme tout le monde. C'est la frustration qui leur fait dire qu'il n'y avait pas penalty. Ça se comprend. Ils avaient espéré nous battre pour se débarrasser de l'Algérie dans ces éliminatoires, mais ça n'a pas marché pour eux. Ce qu'ils ignoraient peut-être, c'est que l'Algérie aussi voulait gagner ce match qui était plus important pour nous que pour eux. C'est la force de notre volonté qui a payé dans ce match. C'était impossible de perdre un tel match, devant autant d'engouement et de ferveur dans le stade. Vous vous êtes échangé des mots pendant le match avec Marouane Chamakh ? Franchement, il a été très correct tout au long de la partie. On s'est respectés du début à la fin. C'est vrai qu'on n'a pas été tendre l'un envers l'autre sur le terrain, mais à aucun moment on ne s'est manqués de respect. Sincèrement, je reconnais qu'il a été très fair-play pendant tout le match. Vous vous êtes échangé les maillots en fin de match ? Non, je ne tenais pas à me séparer de ce maillot. C'est le symbole de mon retour chez les Verts et de cette victoire importante face au Maroc. Il m'est donc trop cher pour l'échanger avec qui que ce soit. Je tenais beaucoup à ce qu'il reste chez moi. Et c'est pour cette raison que je l'ai donné à celui qui le mérite le plus, c'est-à-dire mon père. Comment ça s'est passé avec Yahia sur le terrain ? Anthar m'a tout de suite rassuré et encouragé. Il m'a dit de jouer comme je le fais en club et que je ne devais pas me faire de soucis. Il m'a dit : «Je te fais entièrement confiance et je suis sûr qu'on va faire un grand match ensemble.» Il m'a dit surtout de ne pas me prendre la tête et de jouer mon football tout simplement. Dès les premiers ballons, on était tous les deux rassurés et on savait qu'on n'allait rien lâcher jusqu'au bout. Et comment aviez-vous vécu sa sortie sur blessure ? Je crois qu'il restait un quart d'heure avant la fin du match. C'est sûr que ce n'était pas la meilleure nouvelle du jour. C'était comme un coup de massue. Mais il fallait se ressaisir aussitôt pour ne pas laisser de place au doute. En voyant Carl Medjani arriver vers moi, je n'avais qu'une seule idée en tête : ne pas encaisser de but. On est tous très curieux de savoir ce que vous aviez dit à Carl Medjani après son entrée ? Je lui ai dit : «Il ne reste pas beaucoup de temps à jouer. Il faut tenir absolument ce score. On fait tout pour ne pas les laisser marquer. On ne lâche rien jusqu'au bout, OK ?» Il m'a tout de suite rassuré dès sa première intervention. Je crois qu'il fait l'entrée que tout le monde attendait de lui. Dès les premiers ballons, les automatismes ont été bons. On s'est très bien entendus tous les deux et on a tenu bon jusqu'à la fin. Je crois qu'on a rassuré tous les supporteurs. Aujourd'hui, l'Algérie peut être fière d'avoir Yahia, Bougherra, Halliche, mais aussi Bouzid et Medjani qui ont prouvé qu'on peut leur faire aussi confiance, n'est-ce pas ? C'est le but de tout joueur qui arrive en sélection nationale. Le destin a voulu que les titulaires habituels, Bougherra et Halliche, soient blessés et que même Yahia quitte le terrain en cours de match. Carl et moi étions devenus de fait la solution en défense centrale et je crois qu'on a bien assuré tous les deux. Cela nous donnera beaucoup de confiance pour la suite. C'est une très bonne chose pour l'équipe d'avoir des défenseurs à qui on peut faire confiance à tout moment. Le coach n'en souhaiterait pas plus et tant mieux pour tout le monde. Vous qui n'avez pas vécu le match d'Oum Dourman, comment aviez-vous perçu les images de la séance vidéo que vous a montrée Benchikha avant le match ? Sincèrement, même si je n'avais pas été avec eux au Soudan, Wallah que j'étais très ému de voir ces images. On avait tous les larmes aux yeux de voir combien les Algériens aiment leur Equipe nationale. Ça nous a donné encore plus de rage de vaincre. On était remontés comme des guerriers. Sur la route qui nous menait vers le stade, on sentait le même engouement et ça nous donnait encore plus de motivation. On était prêts pour la guerre ! Enfin, je dis cela sans vouloir afficher une quelconque animosité pour nos frères marocains. Qu'est-ce que ça vous fait de lire qu'on vous cite parmi les «nouveaux» de l'EN, alors que vous faites partie des plus anciens en réalité ? Je comprends cela, parce que cela fait longtemps que je n'ai pas été rappelé en Equipe d'Algérie. Mais c'est vrai que j'ai été sélectionné bien avant. J'ai joué des matchs officiels et amicaux comme face à l'Argentine ou au Brésil, que certains ont peut-être oubliés. Mais je trouve cela tout à fait normal. Moi aussi, je me considère comme nouveau aujourd'hui et je dois tout refaire pour intégrer le groupe. Je pense qu'avec l'ambiance fraternelle que j'ai trouvée dans le groupe, ça va être facile inch'Allah. Et ce match retour, vous le voyez comment ? Aujourd'hui que les compteurs ont été remis à zéro pour les quatre équipes du groupe, tout redevient possible. Il faudra y croire comme on y a cru à Annaba et rester aussi solidaires pour espérer faire un bon résultat au Maroc. Eux aussi vont tenter de mettre la même pression sur nous, c'est normal. Mais nous avons assez d'expérience pour ne pas nous laisser impressionner par le public. On jouera donc nos chances tranquillement pour espérer rester en course dans ces éliminatoires. Toutes les équipes veulent aller à la CAN. Mais c'est au plus vaillant que ça sourira. Le public d'Annaba vous a-t-il impressionné ? Non, pas impressionné, mais agréablement surpris, car je connais ce dont est capable le supporteur algérien pour soutenir l'Equipe nationale. J'ai connu cette ferveur par le passé. J'avais donc une totale confiance en nos supporteurs. Je savais qu'ils allaient mettre le feu dans le stade. Ça vous fait rappeler une autre ambiance, non ? Oui, celle de mes frères Chnaoua. L'inoubliable ambiance du Mouloudia et des matchs derbies contre l'USMA. Je garderai cela à vie dans mon cœur. Je me souviens de ma première finale contre l'USMA, je ne peux pas oublier aussi le but que j'ai marqué contre l'USMA en championnat. C'était carrément la folie dans le stade. Vous savez, j'ai connu plusieurs stades en Europe et ailleurs, et je peux vous assurer qu'il n'y a pas meilleur public que celui d'Algérie. C'est incomparable ce qu'on vit chez nous. Wallah que nous avons les meilleurs supporteurs au monde. Peut-on vous revoir un jour refaire une saison avec le MCA ? Oui, j'aimerais bien rejouer au MCA dans le futur, c'est une possibilité que j'envisage sérieusement. Je n'ai vécu que du bonheur au Mouloudia et je serais enchanté d'y rejouer. J'en profite pour féliciter tous les Chanaou après la victoire de 3-0 à Bologhine en Coupe d'Afrique. J'espère de tout mon cœur qu'on va remonter au classement pour échapper à la relégation en fin de saison. Vous dites «on», comme si vous étiez encore joueur du Mouloudia… Quand on a joué au Mouloudia, on reste joueur dans sa tête pour toute la vie. C'est toute la différence avec les autres !