Pas de «grève japonaise» cette saison C'est la question que se posent les amoureux du club phare des Zianides. Constatant que malgré la bonne phase actuelle des Bleu et Blanc sur le plan sportif, le côté financier reste toujours le point noir qui risque cette saison encore de nuire à la bonne marche de la bande à Amrani. Le WAT est encore très loin de sauver sa place parmi l'élite. La direction n'a pas cessé de tirer la sonnette d'alarme depuis plusieurs semaines mais les joueurs sont déterminés à ne pas reprendre les entraînements, mettant en danger l'avenir du club. Pas de «grève japonaise» cette saison C'est une phrase qui a fait la une des journaux il y deux ans de cela, où le coach Bouali, entraîneur des Bleu et Blanc à l'époque, avait décidé d'innover en matière de grève. En effet, il a incité ses joueurs à entamer une «grève à la japonaise» c'est-à-dire en se donnant encore plus pour multiplier les bonnes performances, tout en mettant la direction devant le fait accompli pour retrousser les manches et rassembler le maximum d'argent possible. Une politique qui a bien fonctionné, sauf que les Widadis ont décidé de se contenter cette saison d'une simple «grève à l'algérienne». Les joueurs veulent du concret Fini le temps de faire les sacrifices jusqu'à la fin de saison, en attendant la grande récompense en matière de finance. Les coéquipiers de Redouane Bachiri, qui ont attendu du concret après les multiples promesses de la direction, exigent dorénavant d'empocher leurs arriérés avant de reprendre le chemin des entraînements. La direction dépassée par les événements Si elle a toujours su trouver le bon discours pour calmer les ardeurs des joueurs depuis le début de saison, la direction tlemcénienne ne s'attendait sûrement pas à une telle décision des Bleu et Blanc. En effet, les protégés de Amrani ont toujours été compréhensifs et patients, sauf que la donne a changé ces derniers jours. Le président préoccupé par une affaire personnelle Beaucoup se demandent où se trouve le président Abdelkarim Yahla ces derniers temps, mais il faut préciser que le boss tlemcénien n'est nullement en train de se cacher pour éviter la confrontation avec les joueurs ou de fuir ses responsabilités d'homme fort de la direction. Seulement, il est préoccupé par une affaire personnelle qui le contraint de rester entre Alger et Blida. Amrani n'a pas son mot à dire dans cette affaire Même s'il ne peut pas blâmer ses joueurs de se comporter de la sorte, vu qu'il est au courant de la situation financière délicate de certains éléments notamment les plus jeunes, le coach Amrani n'a pas trouvé la solution idoine pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation, où il assiste presque impuissant à cette grève. L'ex-coach de l'USMAn ne peut ni convaincre ses capés de reprendre rapidement les entraînements, ni exiger à la direction de payer au plus vite une partie des arriérés des joueurs. Un programme chamboulé avant le MCS A moins d'une semaine de faire un second déplacement de suite à l'extérieur, où les Bleu et Blanc iront affronter le MCS à Saïda le week-end prochain. La situation reste très floue au sein du club phare des Zianides. Amrani risque de se retrouver contraint d'avoir très peu de temps à sa disposition pour préparer ce rendez-vous si important pour la survie du WAT parmi l'élite. Cette grève risque de réduire sensiblement les chances de maintien du Widad.