Zekri a axé son travail sur les balles arrêtée. Déterminé, à l'instar de ses partenaires, à réussir un grand pas vers la qualification en terre angolaise. Nacim Bouchema, qui a évolué au poste de libéro contre le MCEE, sera de nouveau dans son registre de prédilection. Pour le gladiateur mouloudéen, il est hors de question cette fois-ci de revivre le cauchemar de Harare. La pression doit être à son paroxysme quelques heures avant d'affronter l'InterClub, n'est-ce pas ? C'est sûr qu'au fil des heures qui passent, la pression va monter d'un cran. Elle atteindra son paroxysme au moment de fouler la pelouse juste avant le coup d'envoi. Est-ce que le fait d'aborder un match aussi important avec quatorze joueurs ne vous laisse pas douter de vos capacités de réussir un bon résultat ? Pas du tout. Nous ne faisons pas une fixation sur le nombre. Nous avons bien réussi un bon résultat contre le Real de Bangui avec treize joueurs. Le fait d'aborder ce match avec un nombre très restreint nous transcende. Et puis il faut se surpasser quel que soit le niveau de notre adversaire car nous allons défendre les couleurs de notre club et de notre pays. Ici en Angola vous semblez bien loin de la guerre psychologique enclenchée à Harare par le Dynamos… Il faut reconnaître que nous travaillons dans des conditions extraordinaires. Tout a été mis à notre disposition pour qu'on puisse préparer notre match. A aucun moment nous n'avons été confrontés à l'hostilité des supporters locaux. Ils ont été très fair-play ici, comme cela a été le cas à Bangui. Qu'appréhendez vous à quelques heures du coup d'envoi ? Il y a ce taux d'humidité très élevé et cette chaleur étouffante qui peuvent nuire à l'équipe. Maintenant, nous allons essayer de nous adapter pour répondre au défi physique qui nous sera imposé par les Angolais. Vous ne pourrez certainement pas aborder ce match sans penser à la débâcle de Harare qui a dû laisser des traces sur le plan psychologique… Cette défaite restera gravée à jamais dans nos mémoires. Et c'est grâce à ces échecs qu'on peut aller de l'avant. Il est certain qu'on va se servir de ce match pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Concentration et vigilance doivent être de mise pour ne pas se faire avoir une nouvelle fois. Que vous a dit le coach à propos de votre futur adversaire ? A travers le visionnage du DVD du match entre l'InterClub et El Mereikh, le coach nous a spécifié que cette équipe d'InterClub est bien plus forte que le Dynamos. Il faudra être très concentré de la première à la dernière minute pour espérer repartir avec un très bon résultat. D'ailleurs, nous n'avons pas fait tout ce périple pour nous faire battre par les Angolais. Nous avons envie de faire un très grand pas vers la phase de poules et cela passe bien évidemment par un bon résultat hors de nos bases. Libéro contre le MCEE, est-ce que cela vous perturbe de jouer chaque fois dans un registre différent ? Pas du tout. Je joue là où le coach me le demande, sauf gardien de but (sourire). Le plus important, ce n'est pas où je vais jouer, mais le résultat final. Ici, nous sommes déterminés à repartir au pays avec un bon résultat qui nous ouvrirait les portes des poules. Ce serait historique pour nous et pour le club. Et nous en tant que joueurs nous voulons entrer dans l'histoire qui forge le palmarès d'un joueur. ----------------- Hier, les joueurs ont découvert le stade Pinto Rocha C'est à l'heure du match, soit à 16 h, que les hommes de Zekri ont effectué leur dernière séance d'entraînement avant le match. Il faut rappeler que face au Dynamos, le Mouloudia avait dû s'entraîner le matin à 10 h faute de disponibilité du stade. Cette fois-ci, Zekri aura toute latitude pour préparer à l'heure du coup d'envoi ses joueurs aux conditions climatiques qui régneront à ce moment de la rencontre. Les Mouloudéens séduits par la qualité de la pelouse Tous les joueurs ont été séduits par la qualité de la pelouse en gazon naturel du stade Pinto Rocha. Contrairement à celui de Bangui, les joueurs pourraient faire circuler le cuir normalement sans craindre de mauvais rebonds à cause des bosses et des petites crevasses dangereuses pour les genoux. Tout le monde a répondu à l'appel Hier, les quatorze joueurs ont répondu à l'appel pour cette dernière sur le terrain principal. Farid Daoud et Youssef Sofiane, qui étaient les plus diminués par les blessures, ont pu bosser avec le groupe normalement sous l'œil attentif du soigneur de l'équipe, Karim Annabi, à l'affût du moindre bobo ou grincement de dents. Séance à huis clos Pour éviter tout regard indiscret, Nourredine Zekri a instauré le huis clos pour la séance d'hier. Il était hors de question pour Zekri de dévoiler sa tactique à son adversaire, d'où sa prudence en élaborant son programme du jour. Zekri a axé son travail sur les balles arrêtées Nourredine Zekri n'a pas hésité à travailler avec ses joueurs les balles arrêtées. Que ce soit les corner, les coups francs ou bien les penalties, dans ce domaine rien n'a été laissé au hasard par le coach mouloudéen qui veut saisir la moindre opportunité sur les coups de pied arrêtés, armes fatales dans le football moderne. L'étroitesse du terrain propice au Catenaccio de «Zekrinho» Pour cette dernière, Zekri a beaucoup axé sa séance sur le jeu en bloc. Un domaine dans lequel excelle un certain José Mourinho qui est le modèle de Zekri. Ce dernier a demandé à ses joueurs d'évoluer en deux blocs bien compacts afin de ne pas laisser le moindre espace, surtout au milieu du terrain, aux joueurs angolais. Et l'étroitesse du terrain devrait arranger les affaires de Zekri pour cadenasser le jeu et mettre en place le Catenaccio. Pas question cette fois-ci d'ouvrir le jeu comme à Harare, qui avait tourné à la débâcle. C'est justement cette défaite qui a incité Zekri à opter pour la prudence qui est la vertu numéro un de Mourinho. ----------------- Il y aura 8 000 fans au stade Pinto Rocha pour soutenir l'InterClub Les joueurs du Mouloudia auront fort à faire cet après-midi à 16h, dans un stade Pinto Rocha qui affichera sans aucun doute complet. On attend la venue de 8 000 fans dans une enceinte qui prendra fait et cause pour l'InterClub. Il y aura donc une très grosse pression sur Zeddam et les siens car l'exiguïté du stade avec une pelouse proche des gradins provoque une ambiance de folie. C'est ce qui explique la force de cette formation angolaise qui puise son inspiration de l'engouement populaire généré par les matchs de Ligue des champions. Le stade ressemble à celui de Bologhine avec en plus une pelouse en gazon naturel Lors de la dernière séance de travail effectuée hier à l'heure du match, les hommes de Zekri ont découvert le stade Pinto Rocha qui sera le théâtre de ce huitième de finale aller de la C1. Babouche et consorts ont été surpris du fait de constater que le stade en question ressemble beaucoup à celui de Bologhine, mais avec une pelouse en gazon naturel. L'enceinte, qui est très exiguë, peut accueillir 8 000 places tout comme celle de Omar-Hamadi. L'InterClub reste sur une victoire 2 à 0 contre El Mereikh Lors du match aller du tour précédent qui s'est joué au stade Pinto Rocha, l'InterClub a battu la formation soudanaise d'El Mereikh sur le score de 2 à 0. Un résultat insuffisant puisque au match retour, les Soudanais avait réussi à refaire leur retard au tableau d'affichage, mais la série des tirs au but a fini par sourire aux Angolais. Cela prouve que les champions d'Angola sont très redoutables à domicile, raison de plus pour attaquer ce match avec beaucoup de méfiance ---------- Une vingtaine d'Algériens seront au stade Une vingtaine de ressortissants algériens, qui résident en Angola, ont promis de faire le déplacement au stade Pinto Rocha pour soutenir les camarades de Zeddam. D'ailleurs, le responsable de la délégation mouloudéenne, Hadj Ahmed, a remis son quota de tickets aux fans qui ont promis de donner de la voix durant toute la rencontre.