Une fois arrivés au niveau des supporters de la JSK, les joueurs s'arrêtent pour savourer ce moment de plaisir avec leurs fans. A la fin de la cérémonie de remise du trophée, les joueurs exécutent le tour d'honneur habituel, non sans prendre d'abord des photos. Une fois arrivés au niveau des supporters de la JSK, les joueurs s'arrêtent pour savourer ce moment de plaisir avec leurs fans. La partie de la tribune d'El Harrach est maintenant déserte. Le 5-Juillet est aux mains de la JSK et de ses supporters. A la suite de cela, les coéquipiers du gardien de but, Malek Asselah, s'engouffrent sous le tunnel. C'est le retour au vestiaire. Le vestiaire est noir de monde, la douche sera prise à l'hôtel Un brouhaha indescriptible règne à l'entrée du vestiaire de la JSK et des environs. Les joueurs y pénètrent difficilement. Le ministre de la Jeunesse et des Sports et le wali de Tizi Ouzou font leur apparition. Ce qui n'est pas pour déplaire aux Kabyles. Cette arrivée est de bon augure. Le wali de Tizi a tenu à assister à la finale. Il a eu deux mots pour les joueurs. «Je vous ai promis une prime en cas de victoire, je suis venu vous assurer que vous toucherez cette prime», aurait dit en substance le premier responsable de la wilaya. Les félicitations d'usage terminées, le président de la JSK somme les joueurs de se dépêcher de prendre leurs affaires. Les joueurs ne prendront pas leur douche sur place. On laisse entendre que chaque joueur aurait droit à 150 millions de centimes, comme prime de match. Retour à l'hôtel C'est le directeur de l'hôtel en personne qui reçoit la JSK et toute sa délégation. Des véhicules ont pris le soin de suivre le bus. Généralement, les plus proches du club. Les supporters venus de Tizi Ouzou savent qu'ils ont rendez-vous à l'entrée de la ville. Et c'est là qu'ils se dirigeront dès la fin de la partie. A l'hôtel, on exhibe le trophée. On prend des photos souvenirs. Il ne faut pas s'étonner de retrouver les photos de la coupe orner les murs de la réception de l'hôtel, dans les jours à venir. Ouf ! enfin la douche, le dîner sera pris vers 20h30 Tout le monde veut des photos avec la Coupe d'Algérie, bien évidemment, mais, aussi avec toute l'équipe, parfois avec un ou deux joueurs, en particulier ou carrément seul. La coupe ! Chaque supporter kabyle la voulait. Ceux qui avaient accédé à l'hôtel ont eu de la veine. Les joueurs ont reçu par la suite les consignes de leur président. Ils auront le temps de prendre leur douche, dans leurs chambres et de ranger leurs affaires avant de se diriger vers le restaurant. Le dîner sera pris vers 20h30. 22h30, direction Tizi Ouzou C'est aux environs de 22h30 que toute l'équipe prendra place dans le bus flambant neuf, propriété du club. C'est une donation de l'opérateur de la téléphonie mobile, Nedjma. Minuit, le bus fait son apparition, la ville vit à l'heure de la victoire Il est impossible de circuler dans la ville des Gênets. Il est minuit et des cortèges interminables sillonnent les principales artères de la ville. 17 ans d'attente, la Coupe d'Algérie se fête comme il se doit. On aperçoit le bus qui roule au pas, moins vite qu'une tortue. Les klaxons redoublent. Le car fait son entrée dans un vacarme indescriptible. Il va vers le rond-point. Quand on est de Tizi, on n'a pas besoin de plus de détails. Pour enprunter ensuite le boulevard Krim-Belkacem, puis le boulevard Stiti. Berrefane, Belkalem, Berchiche et Meftah sur le toit… du bus Quatre joueurs de la JSK sont sur le toit du bus. Berrefane, Meftah, Berchiche et Belkalem n'ont pas joué le match. Ils ont gardé leur énergie intacte. Ils peuvent se permettre des folies. Sans grand danger, fort heureusement. Le bus roule quand même, mais on a envie de dire qu'il fait du surplace, tant les boulevards sont bouchés. On emprunte le chemin des Gênets, bien sûr, sinon le défilé ne compte pas pour de vrai. 1 heure du matin, les joueurs ont besoin de repos. La fête reprendra le lendemain Le cortège arrive jusqu'au carrefour qui mène vers Beni Douala. On fait demi-tour, le cortège rebrousse chemin. Les joueurs ont besoin de repos. Même s'il est peu probable qu'ils arriveront à fermer l'œil pour la nuit, ils rejoignent leur résidence. La fête n'est pas pour autant terminée. Elle reprendra le lendemain, sûrement.
Djemaâ N'sharidj, premier village de la Kabylie à recevoir la coupe Les habitants du village Djemaâ N'sharidj, situé à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont vécu une belle surprise lundi, tôt dans la matinée. Pourquoi spécialement les habitants de ce village ? Pour la simple raison que le défenseur central de la JSK, Belkalem, y est issu. 7h30 : la Coupe d'Algérie débarque dans le village Il fallait se lever tôt, sans jeu de mots, pour vivre la surprise et voir le 5e trophée gagné par les Canaris. Belkalem quitte le lieu de résidence des joueurs, tôt le matin, la Coupe d'Algérie en main, non sans avoir averti tout le monde de ses intentions. Il a l'aval de tous. Il prend son véhicule, direction son village. A l'entrée, les coups de klaxons attirent les fonctionnaires qui se dirigeaient vers leur lieu de travail et les élèves qui devaient rejoindre les bancs de l'école. Il n'est que 7h30, le village grouille de ses habitants qui s'activent. Tout le monde s'arrête pour voir de quoi il retourne. C'était bel et bien Belkalem qui brandissait le trophée gagné la veille. Moins de 24 heures, pour être plus exact. Les téléphones portables sortent des poches des lycéens et des collégiens. On prend des photos souvenirs, et parfois même on filme la scène. L'ancien lycée de Belkalem, passage obligé Le lycée où Belkalem avait fait ses études avant le baccalauréat est un passage obligé. Il s'y rend. Il n'est pas encore 8h. Il est vite reconnu et pris en sympathie par ses anciens professeurs, qui se trouvaient sur place au moment de son passage. On le félicite, on fait des tapes d'encouragements sur le dos du joueur, comme pour l'inciter à revenir très vite à la compétition. Belkalem n'aurait jamais dû connaître cette vilaine blessure. Fort heureusement, il a été bien pris en charge. Il a entamé les soins à Aspetar, au Qatar. Il aurait tant aimé jouer cette finale, n'était sa pubalgie. En tous les cas, il va certainement revenir au premier plan. Des spécialistes qui avaient pu voir le joueur à l'œuvre lors du tournoi des U23 prédisent qu'il pourrait prendre la place de Bougherra chez les Verts, à court ou moyen terme. A la fin de sa tournée dans son village, Belkalem reprend le chemin du retour vers Tizi pour rendre le trophée. Il aura été le premier joueur de la JSK à présenter la coupe aux habitants d'un village, et Djemaâ N'sharidj le premier village à qui la coupe a rendu visite. Moments de liesse dans la vallée Tout juste après le coup de sifflet final et libérateur de l'arbitre Abed-Charef, des centaines de supporters ont envahi les artères de la paisible ville de Seddouk, connue pour son grand attachement aux Canaris de la JSK. Dans une ambiance de folie, un long cortège de véhicules traversait les principaux quartiers de la cité Cheikh Aheddad. Munie de drapeaux, banderoles, écharpes aux couleurs jaune et vert, cette déferlante humaine n'a cessé d'exprimer son immense joie en scandant les slogans habituels : «Anwa wiggui thimazighan», «Allah Ouakbar JSK thella-thella», «Safra w'khadra dima dima» et tant d'autres encore qui font l'éloge du club le plus titré d'Algérie. Cette scène de liesse s'est prolongée tard dans la nuit de dimanche historique. Ces moments de joie ont été vécus dans toute la vallée de la Soummam (Sidi Aïch, Akbou, Ighzer...), qui a vibré en cette nuit inoubliable rendant ainsi hommage à ces valeureux guerriers que sont ces Lions du Djurdjura qui ne cessent de donner du bonheur, de la joie et de la fierté à la Kabylie.