Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, n'était pas peu fier d'avoir joué un mauvais tour à l'Olympique de Marseille (1-3) dimanche soir et à son président Pape Diouf qui avait parlé «des dernières gesticulations du champion sortant» avant le match. «Moi, j'ai eu la chance d'avoir un groupe qui, durant cette période, a gagné quinze titres» alors que Diouf et l'OM n'ont «rien gagné depuis dix ans». «Pape Diouf a dit des choses désagréables, mais je me mets à sa place. Quand on a l'opportunité de gagner un titre à la maison contre un adversaire qui est derrière, on ne peut pas laisser filer cette opportunité-là. Même si Bordeaux peut encore perdre un match d'ici la fin, la nuit risque d'être difficile pour lui car ça sera très dur pour l'avenir. Aujourd'hui, je plains plus Pape Diouf que je ne le critique. Ses remarques m'ont énervé, mais je comprends que lorsqu'on n'a rien gagné, on soit acerbe», a-t-il répliqué après la rencontre.