Le CAB est en Ligue 1 et le dernier match qui reste à jouer en championnat n'a aucun intérêt, ni pour le club, ni pour les joueurs. A Batna, on a fêté l'accession dans les fiefs des Chouayas. Le CAB est en Ligue 1 et le dernier match qui reste à jouer en championnat n'a aucun intérêt, ni pour le club, ni pour les joueurs. A Batna, on a fêté l'accession dans les fiefs des Chouayas. On organisera probablement une soirée et on invitera les plus belles voix de la région. L'accession est un challenge que les Rouge et Bleu connaissent que trop bien. Et si vers la fin de la phase aller et les faux pas contre le SAM et l'ABM ont semé le trouble dans la famille du CAB, les premiers matchs de la phase retour ont vite mis sur orbite cette équipe rompue aux aléas de la division2, aujourd'hui devenue la Ligue2. La série de matchs à domicile intercalés par le derby face au MSPB et surtout cette victoire contre l'équipe du Boubiya a permis au CAB de fonctionner avec un moteur turbo perfectionné. Il y avait aussi cette victoire contre le CSC à l'aller, qu'il ne faut pas omettre de signaler. Le CAB était la première équipe qui avait réussi à faire tomber le leader, par un score sans appel de deux à zéro. Pour montrer qu'ils étaient un sérieux concurrent, les Rouge et Bleu, à la faveur d'une sanction de huis clos à l'encontre du CSC à cause de ses supporters qui n'avaient pas accepté la mascarade une semaine auparavant, dans un match terne qui s'était terminé par le jet des sièges des supporters de la tribune d'honneur, le CAB est allé partager les points du match avec le CSC. Comment faire pour ne pas reprendre l'ascenseur ? En dix ans, le CAB a joué au moins trois fois une place sur le podium et tenté de revenir en division1, aujourd'hui Ligue1. La plus contraignante des saisons fut celle de 2008. Les Cabistes ont crié à l'arnaque, à cause d'une accession méritée mais jamais matérialisée. L'une des saisons les plus compliquées et qui avait vu par la suite sur décisions des instances du football l'accession de quatre équipes, qui occupaient le haut du tableau. Mais, dans les années 2000, le CAB ne réussit pas à tenir plus de deux saisons surtout vers la fin de la dernière décennie. A chaque accession, son lot de dépenses. Il est fort probable que cette année aussi les responsables doivent chiffrer leurs dépenses à plusieurs milliards de centimes. Les primes de matchs gagnés pour une équipe qui postule à monter en division supérieure sont faramineuses. A la fin de l'exercice, le club souffre sur le plan financier. Et cette saison n'est pas différente de celles des années qui avaient vu la montée du CAB. Les dettes empêchent le club de faire un bon mercato estival. Le club arrive difficilement à tenir la phase aller et cela se complique lors de la phase retour. Le staff technique sera-t-il maintenu ? Beaucoup de questions restent en suspens, et celle du staff technique qui va driver le CAB n'a pas encore trouvé réponse. Si l'on croit le staff en place, le président Nezar n'avait pas discuté de l'avenir de Tebib et de ses adjoints ces dernières semaines. Le CAB était sans doute occupé à assurer l'accession. Nezar est sans doute le dirigeant qui se charge des négociations avec l'entraîneur et aussi des négociations avec les joueurs. Il vient de parler avec les joueurs, du moins, certains d'entre eux. Mais, on ne sait pas encore s'il a l'intention de renouveler sa confiance à l'ensemble du staff technique. On peut penser qu'il va sans doute garder quelques membres pour démarrer la préparation de la saison. Il est encore tôt pour sortir les noms. Les prochains jours nous éclaireront sans doute sur les prochaines décisions de Nezar et de son conseil d'administration.