Le milieu algérien a accepté de répondre à nos questions en marge de la cérémonie du lancement de son site web. Comme nous l'avons rapporté dans notre édition d'hier, le milieu de terrain algérien du club anglais Wolverhampton, Adlène Guedioura, a lancé son site internet en présence de plusieurs personnalités sportives et l'invité de marque, Rio Ferdinand. Le milieu algérien a accepté de répondre à nos questions en marge de la cérémonie du lancement de son site web. Adlène Guedioura, ce n'est pas tous les jours qu'un joueur algérien inaugure son site internet, qu'est-ce qui a motivé votre initiative ? Vous savez dans le monde d'aujourd'hui, la communication est une chose importante. Le site internet est un moyen de se rapprocher davantage des fans et des supporters algériens, français et anglais. C'est vraiment important, j'espère que ça va marcher. Moi, ça me fait énormément plaisir que des personnalités du foot, des camarades de l'Equipe nationale, des politiques algériens et des journaux algériens, français et anglais viennent. Ce soir, ça me fait énormément de plaisir. Il y a deux ans, vous étiez en Belgique, avant en deuxième division. En trois ans, c'est une ascension fulgurante que vous réalisez. Vous jouiez en Premier League, vous jouez le Mondial avec l'Equipe nationale algérienne, et là vous lancez votre site web. Ça s'est accéléré pour vous ces deux dernières années, n'est-ce pas ? Oui, on va dire qu'on s'adapte. J'ai toujours aimé le foot depuis que je suis sorti du ventre de ma mère. C'est tout ce que je voulais faire, et ce que j'avais envie de faire depuis que je suis né. Ça été un chemin difficile avec beaucoup d'embûches, beaucoup de difficultés. Il fallait garder la foi et essayer de faire ça au maximum, de ne pas lâcher, et ne jamais abandonner. Quel est votre objectif à travers le lancement de ce site ? Outre le fait de rester en contact avec vos fans, avez-vous un objectif plus lointain ? Si aujourd'hui on lance ce site internet ce n'est pas juste pour approcher les fans, on va essayer d'interagir avec eux, essayer de les impliquer aussi. C'est vraiment ce qu'on aimerait faire. Et ensuite on va essayer de développer pourquoi pas de nouvelles idées et de nouvelles choses qui viendront à l'avenir. Je ne peux pas vous dire plus, parce qu'après ce sera tout dévoilé. Aujourd'hui, nous avons une star, pas n'importe laquelle, à savoir Rio Ferdinand. Comment avez-vous l'idée de l'inviter ? Non, parce qu'on est en contact en Angleterre, je l'ai au téléphone de temps en temps, par des messages aussi. On travaille dans la même agence comme vous pouvez le voir. C'est gentil de sa part qu'il puisse me donner un coup de main aujourd'hui en venant. Lui, c'est vraiment un exemple comme joueur et un modèle dans le domaine de la communication. Et aussi c'est vraiment un plaisir de pouvoir travailler avec l'agence New Era qui nous aide à développer ce genre de communication. C'est un plus. Vous accompagnez votre initiative par une action caritative envers SOS Villages d'Enfants, vous êtes le deuxième joueur algérien après Rafik Saïfi à œuvrer pour cette association. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce choix ? On va dire que c'est quelque chose qui me tenait à cœur, on ne savait pas au départ où se diriger parce que, je ne vais pas vous mentir, je ne connais vraiment pas le caritatif. Comme vous l'avez dit, il y a trois ans, j'étais en troisième division, et j'aurais aimé être aidé par des personnes, mais ça ne s'est pas fait. Il fallait pousser les portes, voire les défoncer. Maintenant, si nous à ce stade, on peut aider les personnes qui sont dans le besoin, il faut le faire avec, on va dire, cette nia. Vraiment, ce sera avec un plaisir, et j'aimerais bien m'impliquer plus. Aujourd'hui, c'est ça, demain ce sera peut-être plus, et pourquoi pas qu'il y aura d'autres idées après cet événement. Aujourd'hui, le lancement de votre site constitue une nouvelle page pour vous, une note d'optimisme. Est-ce que vous êtes aussi optimiste pour l'avenir de la sélection algérienne ? Oui, bien sûr, moi j'étais toujours optimiste et pas seulement. Je n'ai vu devant moi que de bonnes choses. Malgré les difficultés, malgré le parcours semé d'embûches, on ne va pas parler du passé, je n'ai pas envie de revenir sur le passé. On sait ce qui s'est passé, maintenant on va justement progresser, tourner une nouvelle page et essayer d'aller de l'avant.