L'équipe chère à l'infatigable président Omar Makhloufi a réussi un parcours positif. Le verdict est tombé samedi dernier à l'issue de la 30e et dernière journée du championnat de la Division Régionale Une de la Ligue d'Alger 2010/2011 et c'est le CRB Dar El Beïda qui accède en division inter-régions après avoir été consacré champion du groupe, devançant l'USO Amizour de trois points et s'est offert haut la main la seconde place. L'équipe chère à l'infatigable président Omar Makhloufi a réussi un parcours positif. Les poulains de Mourad Bounif, sur les 30 matchs joués, ont frappé à 43 reprises, quant au compartiment défensif, les protégés de Mourad Bounif ont concédé 17 buts. L'USOA, avec ce groupe de jeunes volontaires à souhait, solidaires, complémentaires et surtout ambitieux à l'image des joueurs les plus réguliers tels que le capitaine Nassim Kherraz et le buteur Akrour Mouloud, a récolté 56 points avec 17 victoires, 4 défaites et 7 nuls. Les gars d'Amizour avaient pris les commandes pendant plusieurs journées avant de céder le fauteuil de leader à l'issue de la dernière journée de la phase aller du championnat en gâchant une occasion en or, suite à l'amère défaite (1 à 0) enregistrée à Dar El Beïda même. Durant la deuxième manche du championnat, les Unionistes ont essayé plusieurs fois de rattraper l'intraitable leader mais en vain, les faux pas concédés à domicile face à la JS Akbou, l'OC Beaulieu, l'ESM Boudouaou ont pesé lourd lors du décompte. Toutefois, l'USOA a consolidé la place de dauphin malgré la rude concurrence affichée par plusieurs équipes à l'image du RC Boumerdès, l'ESM Boudouaou, l'OC Beaulieu et le CRB Tessala El Merdja, une place qui peut ouvrir les portes du bonheur d'une accession en inter-régions. Une consécration amplement méritée pour l'équipe de Omar Makhloufi. Il faut dire que le bon parcours de l'équipe est dans une large mesure dû à cette stabilité de la direction administrative et de l'encadrement technique qui, la saison dernière déjà, a réussi son baptême en Régionale Une, ratant d'un rien l'accession en Inter-Régions. Le rêve de toute la ville d'Amizour et les fans des Rouge et Noir en particulier est accroché à cet espoir de voir la Ligue régionale récompenser les Unionistes, en offrant un second ticket d'accession au club dans sa prochaine réunion prévue le 3 juillet prochain. Omar Makhloufi (président de l'USOA) «Notre parcours est satisfaisant même si on espérait mieux» Tout d'abord, un mot sur le dernier match qui a opposé votre équipe au leader, le CRB Dar El Beïda ? Bien que la rencontre ne revêtait pas d'enjeu particulier, on s'est bien préparés pour ce match afin d'offrir la victoire à notre merveilleux public devant le leader. On voulait l'emporter face à cette équipe de Dar El Beïda pour prouver qu'on méritait cette place de dauphin. L'USOA a réalisé une belle saison, c'est l'avis de tout le monde. Quel est votre jugement à vous en qualité de président ? Je pense que notre bilan est positif, puisque nous avons pu terminer la saison à la seconde place. C'est une bonne chose pour l'équipe. Toutefois, on aurait pu faire mieux. Notre équipe est composée de bons joueurs mais ne possède pas les moyens adéquats pour jouer l'accession comme la majorité des clubs de la Régionale. Aussi, on a été souvent victimes de l'arbitrage maison. Il y a également cet handicap que constitue l'état du terrain du stade Larbi-Touati qui fait le bonheur des équipes qui viennent pour défendre. On y a perdu six précieux points qui ont pesé lourd dans la balance. Quel jugement portez-vous sur le championnat de la Régionale 1 du point de vue niveau technique ? Le niveau ne peut qu'être moyen. Les clubs n'ont pas les moyens financiers appropriés pour jouer l'accession, la preuve est que quatre à cinq équipes jouaient le haut du tableau, les autres se sont contentées de lutter pour le maintien. Souvent, le niveau des équipes est moyen. L'assemblée générale extraordinaire de la FAF aura lieu le dimanche 3 juillet, un éventuel changement au niveau du système de compétition avec comme incidence directe le nombre de clubs qui accéderont aux différents paliers supérieurs. Un commentaire là-dessus ? Je pense que c'est le moment de restructurer notre football surtout pour les clubs amateurs. Nous souhaitons voir tous nos efforts fournis durant cette saison récompensés par nos instances nationales en offrant des places supplémentaires à toutes les équipes qui ont terminé leurs championnats sur le podium. Maintenant, si cela venait à se confirmer, sachez bien que l'USOA a les moyens pour bien figurer dans le palier supérieur. Votre avenir au sein du club ? Il faut attendre la prochaine réunion de la FAF pour connaitre l'avenir du club et InchAllah on aura la chance de voir l'USOA en division inter-régions, à ce moment, je vais décider de mon avenir au sein du club. Pour conclure ? Je remercie les joueurs, le staff technique et les supporters, Kamal Ouaghlis de Hyundai pour nous avoir aidés financièrement et moralement ainsi que toutes les personnes qui nous ont assistés à l'image du président de l'APC, Mammeri Salem, les entrepreneurs de la région à l'image de Moussa Guaret, Adjissa Nagib et Sadji Mohand. ------------------------------------ OC Azazga Nouredine Benkaci (capitaine d'équipe) «L'ambition du club qui me veut déterminera mon choix» Benkaci Nouredine, qui vient de terminer une saison très difficile avec les Olympiens d'Azazga en alternant entre le rôle de capitaine d'équipe et celui d'entraîneur-joueur, compte relancer sa carrière en aspirant jouer dans un club plus ambitieux. A 29 ans et grâce à son diplôme de 1er degré, il occupe la fonction d'entraîneur des petites catégories, une expérience assez riche pour prétendre jouer encore un rôle majeur dans un club de son choix. D'ailleurs, il a déjà fait le tour d'horizon en jouant pour les grosses pointures des championnats régionaux et même en deuxième division comme ce fut le cas de l'IR Ouled Naïl avant d'atterrir à la JS Azazga, l'ES Azeffoun puis récemment l'OCA. Il était prédestiné à un avenir radieux, lui qui a fait les jeunes catégories de la JSK jusqu'aux juniors, mais son étoile n'a pas brillé au bon moment.
Quel bilan faites-vous de cette saison à l'OCA ? Ce fut une année très difficile. Nous avons dû faire face à l'instabilité de l'équipe dirigeante, des entraîneurs et un manque flagrant de moyens. L'année passée déjà, nous avons été menacés de relégation, il fallait se battre fort contre ce spectre de la relégation et, en plus, j'ai dû assurer le rôle d'entraîneur avec l'aide d'Amrous et Aït Ameur. Cette année encore j'ai dû intervenir lors du départ du coach Amar Gas pour m'occuper de la barre technique pendant trois rencontres. En général, c'était très fatigant et la fin du championnat est venue à point nommé. Vous avez été cette année encore parmi les derniers du peloton, qu'est-ce qui n'a pas marché ? C'est un tout, surtout l'instabilité au sein de l'équipe au point où on ne s'entraînait pratiquement pas. De plus, le manque de moyens a fait que les dirigeants étaient dans l'impossibilité de stimuler les joueurs. Finalement c'est grâce à leur seule volonté qu'on s'en est sortis. Pourtant, tout le monde reconnait la qualité de votre effectif... Vous pouvez le dire : notre effectif est riche. On pouvait prétendre à mieux, malheureusement avec les problèmes que je vous ai cités le maintien était déjà en soi un exploit. Sans être prétentieux, avec un peu plus de moyens et moins d'instabilité bien sûr, on aurait fait partie du quatuor de tête. Regardez les performances que nous avons sorties face aux grosses cylindrées de la Régionale 2, cela donne une idée assez fidèle sur la vraie valeur de notre effectif. Encore une fois, la volonté des joueurs a fait qu'on a pu maintenir le club là où il est. Vous serez toujours Olympien l'année prochaine ? Je ne le pense pas, j'ai déjà des contacts que je relancerai en temps voulu. Une chose est sûre, l'ambition du club de ma prochaine destination déterminera mon choix. Jouer à chaque fois le maintien n'est pas un challenge intéressant, bien au contraire, il est parfois plus dur que de jouer l'accession. Un dernier mot pour terminer ? Nous avons vécu des hauts et des bas cette saison encore à l'OCA. On a respecté l'éthique sportive lorsqu'on était impliqués dans les matchs déterminants pour la course au titre et la lutte pour le maintien, pour cela je remercie les joueurs. Ces derniers m'ont toujours respecté en tant que joueurs ou quand j'étais leur entraîneur, je leur dois au moins ça. ------------------------------- Akbou : L'hommage à Saïd Hamimi Les anciens de l'ORBA en collaboration avec l'APC ont rendu un vibrant hommage à l'une des grandes figures sportives de la région, l'ex-joueur professionnel et international le regretté Saïd Hamimi, rappelé à Dieu le 14 juin 2009. «Un événement qu'on a voulu comme une reconnaissance et un hommage pour perpétuer la mémoire de ce grand sportif akboucien», a confié Bachir Chekri, l'enfant terrible d'Akbou et ami de Saïd Hamimi. C'est dans un décor de fête que s'est déroulée cette commémoration du troisième anniversaire de la disparition de feu Hamimi. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs personnalités sportives à leur tète l'ancien Ministre de la jeunesse et des sports Aziz Derouaz et l'inégalable Mustapha Dahleb, accompagnés par un des fidèles amis du regretté, le Français Maurice Frosi venu spécialement de l'Hexagone. Une conférence-débat pour retracer la vie et le parcours de l'enfant d'Akbou Saïd Hamimi, connu également sous le tendre nom de Poupouh, a été organisée la matinée de cette manifestation alors que l'après- midi a été réservée pour le match gala qui a mis aux prises les anciens de l'USMH à leurs homologues d'Akbou renforcés pour la circonstance par l'ex-baroudeur de la JSK et de l'EN Djamel Menad ainsi que Maurice Frosi. Le public a été gratifié par le joli spectacle offert par les coéquipiers de Bechouche d'un côté et les Chekri, Benghanem et Iftissen de l'autre. Quoiqu'amicale, la rencontre fut très disputée et caractérisée par un niveau technique assez élevé notamment du côté harrachi où les Cheraga, Medkour, Benaïssi, Lazizi et consorts ont admirablement monopolisé le ballon. C'est Aït Sid (60') d'un superbe tir de loin, qui ouvrira le score pour les anciens d'Akbou avant que Benaïssi ne remette les pendules à l'heure (65') sur penalty transformé d'une manière formidable. Malgré les nombreux ratages de part et d'autre le score en restera là jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre fédéral Saâdi Khaled. Pour terminer en apothéose ce bel hommage, tout le monde a été convié à une sympathique et symbolique réception dans le salon de l'Opod en présence de la famille du défunt et ce, dans une atmosphère chargée d'émotion. Une belle initiative, fort enrichissante pour la génération actuelle qui aura à connaitre et reconnaitre les anciennes figures emblématiques du sport à l'instar de Saïd Hamimi. Aziz Derouaz (ancien Ministre de la Jeunesse et des Sports) «C'est un devoir d'être là» «C'est une grande émotion. Je félicite les anciens d'Akbou pour cet hommage rendu à notre cher regretté Saïd Hamimi qui a été un exemple sur le plan sportif et humain. C'est un devoir pour nous tous de répondre présents à de telles initiatives. Merci également aux anciens de l'USMH qui ont répondu présents à cet hommage».
Maurice Frosi (ami du regretté Hamimi) «Pour honorer la mémoire de Poupouh, je serai toujours présent» «Ça été un moment fort pour nous tous. Tous les habitants de Bagnolet ne sauront oublier Poupouh, ce talentueux joueur qui a conquis le cœur de toute la région. Venir ici à Akbou, sa terra natale, pour participer à cet hommage est un devoir. A chaque fois qu'on remettra ça, je serai le premier à répondre présent».
Dahleb Mustapha (ancien joueur du P-SG et de l'EN) «Ne remercions personne d'être venu, c'est un devoir» «D'abord, je pense qu'il ne faudrait pas remercier tel ou tel pour avoir répondu à l'invitation. Cette humble reconnaissance pour la figure emblématique du football algérien qu'a été Hamimi n'est en fait que la moindre des choses à accomplir pour nous tous. Saïd mérite un grandiose hommage pour tous les services rendus, il faudra penser à perpétuer cette manifestation pour la rendre traditionnelle».