Heddane y a cru après le MOC Le président du Nasria, Kenfoud Manaâ et l'entraîneur Mustapha Heddane ont parlé dimanche soir de l'importance de l'accession et du retour du club en première Ligue une année seulement après sa relégation. Pour le boss husseindéen, cette accession permettra au club sang et or de retrouver sa place parmi les ténors, mais aussi d'entrevoir l'avenir sous de bons auspices. Selon lui, l'accession n'était pas facile, notamment avec l'indisponibilité du terrain et du manque de moyens financiers. «L'équipe a évolué dans cinq stades différents, loin de ses supporters, mais elle a réussi son objectif ce qui n'était pas évident au début de saison, surtout avec le manque de moyens financiers», dira le président Manaâ qui affirme que personne n'avait cru au départ à l'accession. «Durant la phase aller personne n'avait cru à l'accession avec les deux problèmes cités auparavant, mais avec la conjugaison de tous les efforts et la détermination des joueurs, le club a pu redresser la situation et réussir l'accession », a-t-il ajouté. Le premier responsable de l'équipe conclut son intervention en affirmant que lui et son bureau ont beaucoup appris des erreurs du passé et vont désormais faire le maximum pour maintenir l'équipe en Ligue 1 et lui donner une autre dimension. Heddane y a cru après le MOC De son côté, l'entraîneur Mustapha Heddane qui a pris l'équipe à la fin de la phase aller, a affirmé qu'il a cru à l'accession après la victoire de l'équipe contre le MOC sur le terrain de ce dernier au début de la phase retour (2e journée). «Après notre victoire contre le MOC, j'ai cru à l'accession et depuis nous avons enchaîné une série de bons résultats qui nous ont propulsés au devant du classement», a expliqué Heddane. A noter que l'équipe n'a plus perdu depuis le début de la phase retour jusqu'au match face au RC Kouba. L'entraîneur husseindéen estime en outre qu'il a travaillé dans la sérénité et loin de la pression du public et des dirigeants qui lui ont donné carte blanche. Heddane estime aussi que grâce à l'apport du président et des deux dirigeants actifs : Bouderouiya et Ould Zemirli, l'équipe a pu atteindre son objectif. Manaâ demande le retour à Zioui et réclame le Caroubier Le président de l'équipe, Kenfoud Manaâ a demandé le retour à Zioui pour la saison prochaine et il a officiellement réclamé la construction d'un nouveau stade au Caroubier. Le NAHD est le seul club qui n'a jamais bénéficié d'infrastructure de l'Etat. Le boss husseindéen demande dans un premier temps l'homologation du stade Zioui dont les travaux de réfection et d'aménagement exigés par la LNF sont faits dans les normes, et plus tard il a réclamé le stade du Caroubier qui dispose d'une pelouse synthétique et ne lui manque que la construction d'une tribune de 10 000 places pour permettre au club de bénéficier de cette infrastructure qui se trouve dans la commune. Une demande qui a trouvé l'appui et le soutien de l'ancien international Chaâbane Merzekane qui pense que ceci constituerait un élément de stabilité pour le club et aura des retombées bénéfiques pour le football national. Mais pour le stade Zioui, Heddane n'était pas chaud et estime que le club doit évoluer dans un stade plus grand pour pouvoir imposer son jeu car, selon lui Zioui a toujours fait l'affaire des équipes adverses. Les dirigeants rencontrent Maâyouf Les deux dirigeants du Nasria, Saoudi et Laâqab, ont officiellement rencontré le milieu de terrain du WA Boufarik Mohamed Maâyouf, en vu de le convaincre à opter pour le Nasria. Ce dernier qui semble bien intéressé de l'offre, a néanmoins laissé les négociations à son manager Merabet surtout que le joueur serait sur le calepin du boss kabyle, Moh Cherif Hannachi. Les fans espèrent la libération des détenus le 5 juillet Les familles et proches des supporters détenus depuis les incidents survenus contre le RC Kouba, espèrent que ces derniers bénéficient d'une grâce présidentielle et soient libérés le 5 juillet prochain. Dimanche, les responsables du club étaient quelques peu déçus de la tournure des évènements après que la justice ait décidé d'infliger une année de prison ferme aux détenus.