Pour une équipe qui a joué l'année dernière le titre de l'accession de bout en bout et ne s'est déclarée vaincue qu'aux ultimes rencontres par le Mouloudia de Saida. Pour une équipe qui a joué l'année dernière le titre de l'accession de bout en bout et ne s'est déclarée vaincue qu'aux ultimes rencontres par le Mouloudia de Saida, cette année et contre toute attente, elle est reléguée en division amateurs au grand étonnement de ses milliers d'inconditionnels et surtout des spécialistes de la balle ronde.
Voici les principales raisons qui ont conduit à ce fiasco : Libération massive des joueurs Dès la fin de l'exercice 2009/2010, le comité directeur qui avait en charge la gestion de l'équipe, a décidé pour on ne sait quelle raison de libérer les meilleurs joueurs de l'équipe, nous notons les frères Mokdad, Chafik pour le MCS et Hamid pour l'USMBA, Saadi pour le MCS, Bouterbiate (?), Messaoudi pour l'USM Annaba, Sari pour l'ASMO et Safa pour le SAM, soit sept bons éléments qui formaient l'ossature de l'équipe qui a réalisé un bon parcours l'année dernière. Cette libération massive des joueurs a, en quelque sorte, contribué à ce que l'équipe du CRT de 2010 /2011 ne puisse en aucun cas suivre le rythme de la compétition car le recrutement des joueurs pour remplacer ces partants n'a pas été judicieux . Instabilité du staff dirigeant L'équipe dirigeante du CRT s'occcupait beaucoup plus du nouveau statut de professionnalisme que de recruter des joueurs valables pour remplacer les meilleurs éléments partants. D'ailleurs, le premier président du SPA/CRT Drif Noureddine a démissionné de son poste quelques jours seulement de son intronisation à la tête du club et fut remplacé par Abdelbaki Larbi qui, lui aussi, a démissionné après la treizième journée de la phase aller et a laissé l'équipe et les joueurs livrés à eux-mêmes. Même les membres actionnaires ont disparu de la sphère du club en raison de leur différend avec le président. Heureusement qu'un groupe de fans a créé un comité de sauvetage conduit par Boualia Abdellatif qui a été contraint de boucler le championnat avec les aides des amoureux du club. Mauvais recrutement de joueurs L'instabilité du staff technique et la guerre intestine qui rongeait le club n'ont pas permis aux responsables de l'équipe de s'occuper du volet recrutement de bons joueurs pour pallier le départ des 7 sept éléments, et c'est pour cela que les dirigeants ont été contraints de faire appel à des éléments de niveau de moindre envergure et qui n'ont rien prouvé durant les premiers matches, nous citons entre autres Belghalia, Ourab, Balegh, Kherbache, Boukhari, Mahieddine qui était tout le temps blessé, et Dalaa qui a été chassé après seulement trois matches. Ainsi, l'opération recrutement a été un vrai fiasco puisqu'à la fin du challenge actuel, aucun joueur recruté durant l'inter-saison ne figure dans la liste de l'équipe. Même durant le mercato, les dirigeants du club n'ont pas pu renforcer l'effectif par de bons éléments hormis Bouyousfi du MCO qui a réussi quelques bonnes prestations et qui s'est blessé, les autres joueurs à l'image de Mokrane n'ont fait que de brèves apparitions durant toute la phase retour et n'ont rien apporté de plus au club. La valse des entraîneurs Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la saison actuelle a vu passer à la barre technique de l'équipe une dizaine d'entraîneurs, un record en la matière qui a influé négativement sur le parcours de l'équipe témouchentoise. Ainsi, on a vu passer le coach Kioua pour une seule journée, ensuite Kebdani l'a remplacé le temps que le comité directeur désigne un trio à la tête de l'équipe, il s'agit de Bensaoula, Ferradji et Bencheriet durant trois semaines, ensuite ce fut le tandem de l'année écoulée formée par Bencmechta et Bencheriet. Mais dès la 3e journée, ils ont été remplacés par l'entraîneur des espoirs Kouider Farsi qui dirigea l'équipe durant un match, puis ce fut à l'ex-keeper de l'EN Drid Nasreddine de prendre la relève pendant trois mois mais les mauvais résultats l'ont contraint à jeter l'éponge juste après le match contre l'ASMO à la 13e journée de la phase aller. La défection de l'ex-portier de l'équipe nationale obligea les responsables du club à faire le rappel de Benmechta et Bencheriet mais la guerre entre les actionnaires du club et le président du SPA/CRT a fait que ce dernier rappelle Drid qui, après un mois d'absence du club, c'est la goutte qui a fait déborder le vase car à ce moment là, la pression des fans a fait que ni le président ni les actionnaires n'étaient à la hauteur de ce qu'on attendait du club, ce qui a fait que les fans désignèrent un comité de sauvetage du club, celui-ci désigna Kebdani comme entraîneur qui a accepté la mission en dépit de sa difficulté, et bien que le sort du CRT était scellé depuis longtemps, le coach Kebdani a réussi quand même à glaner avec l'équipe un total de 17 points sur l'ensemble des matches qu'il a drivés à la tête de l'équipe . La crise financière De tous les points qui ont conduit à l'échec de l'équipe cette saison, c'est la crise financière qui a laissé ses traces sur l'équipe, puisque sans les moyens financiers, les responsables du club n'ont pas pu retenir les meilleurs éléments de l'équipe qui sont partis vers d'autres horizons, et aussi cela ne leur a pas permis de faire un bon recrutement du fait que les bons joueurs coûtaient les yeux de la tête à n'importe quelle équipe. Les joueurs n'ont pas été payés pendant plusieurs mois (entre six à sept mois) raison pour laquelle les coéquipiers de Zitouni ont observé une grève de plus d'un mois, au point où les dirigeants se sont rabattus sur les espoirs pour disputer la 14e et la 15e journées de la phase aller évitant de déclarer forfait, même les primes de matches n'ont été perçues que tardivement par les joueurs, ce qui a démotivé ces derniers.