Le CRB Aokas a passé plusieurs saisons de galère et d'incertitudes à cause principalement de l'instabilité au niveau du staff technique. Le CRB Aokas a passé plusieurs saisons de galère et d'incertitudes à cause principalement de l'instabilité au niveau du staff technique. Les Requins, supporters d'Aokas, ont tout fait pour faire revenir l'ex-président et ex-capitaine emblématique du club pour prendre une fois de plus la tête de l'équipe. Said Bournane a réussi à métamorphoser la maison du Chabab au moment où il était tout près de l'agonie. Said a affiché dès le début de la saison ses ambitions, lui qui ne trouvait pas normal que le CRB Aokas joue le maintien en division de wilaya. Pour un club qui a vu le jour en 1942, cela est une insulte, ne cessait de nous répéter le président Bournane.
Retour des cadres de l'équipe et des supporters Le retour de Said Bournane, qui a été aussi président du club dans le passé, a été derrière le retour de la grande majorité des joueurs du club qui l'ont déserté dans le passé. Said Bournane a réussi à faire du CRB Aokas en un laps de temps le club le plus redouté du championnat de la division d'Honneur de Béjaïa. Dès le coup d'envoi de la saison, le CRB Aokas a aligné plusieurs victoires, ce qui lui a valu de réaliser un sans faute plusieurs journées durant pour devenir le favori majeur pour le titre et l'accession en Régionale 2. Personne n'espérait un début de saison aussi époustouflant même les plus optimistes. Ce qui était certain c'est que le CRB Aokas montrait très tôt des signes d'une métamorphose totale. L'excellent parcours du club chéri des Requins en début de saison a créé une véritable euphorie dans toute la région. Les fans du club d'Aokas affichaient leur optimisme quant au retour en force de leur équipe fétiche comme lors des années d'or. A Taremant, Aliouene, Ait Aissa, Ait Akkar, Ait Mesbah, Tabelout, Ansa, Tala Khaled, La cité des Palmiers, Tizi N Berber et partout ailleurs on s'est tôt mis à préparer les matches comme on prépare les fêtes. Les sorties de la bande aux entraineurs Kamal Saidi et Mokhtar Djouder avaient lieu dans une atmosphère comme on n'en a plus vu à Aokas depuis des lustres. Les nombreux supporters envahissaient le stade communal et se déplaçaient en force avec l'équipe pour la soutenir. Pour un des plus mordus du groupe de supporters originaire du village Ansa, qui ne ratait jamais les matchs du Chabab : «Le CRBA c'est plus qu'une équipe de football pour nous. On suit toutes ses rencontres, qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'on rôtisse sous le soleil. C'est une longue histoire d'amour qui nous lie à cette équipe qui fait partie de notre vie». Pour le groupe rencontré à Ait Aissa : «Le CRB Aokas nous a fait rêver toute la saison, c'était du costaud cette saison, grâce à la stabilité du staff et de l'effectif. On doit maintenir le cap et continuer à travailler dans la sérénité et nous serons toujours là pour la soutenir». C'est en tout cas, la même joie que nous avons constatée auprès de nombreux citoyens et supporters que nous avons abordés. Le club d'Aokas qui a été pendant longtemps l'ambassadeur du football de toute sa région a retrouvé un palier un peu plus digne de son statut, en attendant d'autres conquêtes. Said Bournane (président du CRBA) : «On n'avait pas le droit de viser autre chose que l'accession» Président, on voit que vous avez du mal à cacher votre bonheur Comment ne pas être heureux ! Après une année de sacrifices et de dévouement, on a réussi à réaliser l'objectif qu'on s'est fixé depuis le début de la saison qui vient de se terminer. Avant que je revienne prendre les destinées du CRB Aokas, j'avais exigé de jouer l'accession. Je ne pouvais pas jouer quelque chose d'autre en dehors de l'accession. Le CRB Aokas est un club très ancien qui mérite d'évoluer dans des paliers supérieurs. On a réussi le pari et tant mieux pour toute la région d'Aokas.
On imagine que la saison n'a pas été un fleuve tranquille Le problème majeur du CRB Aokas reste toujours celui de l'argent. On n'a pas encore une culture de sponsoring à Aokas, on a fait appel à maintes reprises durant la saison qui vient de s'écouler aux différentes personnalités de la région qu'on jugeait capables de sponsoriser le club, mais en vain. On leur a signifié qu'ils peuvent gérer leur argent par eux-mêmes en assurant par exemple les primes de matches, d'acheter les différents équipements et d'autres commodités dont avait besoin le club. On ne veut pas toucher du liquide, c'est ce qu'on leur a expliqué. Je réitère cet appel une autre fois et il sera encore valable pour la saison prochaine où on aura besoin d'eux vraiment. Mais il y a une chose qui me tient à cœur et je veux la dire : on n'a pas encore reçu les 3% du budget de l'APC d'Aokas, soit la modique somme de 46 millions de centimes. Je suis très déçu par le comportement de nos élus. On n'a reçu aucune aide de leur part et c'est vraiment dommage. Pourtant, ils sont les premiers représentants de la commune d'Aokas
Said Bournane, en tant qu'ex-capitaine du CRB Aokas, vous étiez connu pour votre tempérament de feu. Quelle fut votre attitude en tant que président ? Le tuf du stade d'Aokas et les différentes pelouses de plusieurs stades où j'ai évolué doivent toujours avoir mes empreintes et celles de tous mes amis, on a laissé notre sang dans ces stades ! Oui, le CRBA compte beaucoup pour moi et je voudrais à tout prix le voir évoluer dans des paliers supérieurs. J'ai été jeune, plein d'innocence, mais avec l'âge, j'essaye de contenir cette grande rage, je ne vais pas le cacher, j'ai toujours été ainsi, et je vous prie de croire que j'ai tout fait pour me montrer plus pondéré, sage. En tant que président, je me suis efforcé à être réaliste et ne pas demander l'impossible à mes joueurs. En un mot, je me suis assagi, mais je reste un passionné invétéré. Y aura-t-il un chamboulement au niveau du comité directeur du club ? Comme je l'ai toujours dit, je veux être épaulé par les cadres du club, je souhaite vraiment qu'ils restent et pourquoi pas voir d'autres énergies nous rejoindre. La porte est ouverte à toutes les bonnes volontés d'Aokas JTT Fréha : La coupe et le championnat dans l'escarcelle Les jeunes talents de Tizi Ouzou, pôle de Fréha, une équipe qui ne fait que dans la formation des jeunes footballeurs, viennent de remporter la Coupe de wilaya en disposant de l'OC Afir par un but à zéro, lors de la finale qui s'est déroulée le week-end dernier. Pour rappel, 24 équipes se sont engagées dans la compétition et le dernier mot est revenu tout de même aux JTT qui, en plus, ont été déjà sacrés champions de wilaya il y a quelques semaines à peine. Leur parcours plaide pour leur plébiscite sans partage puisqu'ils n'ont pas eu trop de difficultés à se frayer un chemin jusqu'aux quarts de finale avant d'affronter les jeunes enfants de l'USD Abi Youcef et de les battre par un score de 3 buts à 1. Ce fut le tour ensuite de l'école de Draa Ben Khedda qui s'est inclinée à son tour par un score sans appel de 5 buts à 2, ce qui a donné par la suite l'opposition annoncée précédemment. Les jeunes talents, donc, issus de l'école de Fréha, sont au nombre de 120 enfants pris en charge par une équipe de cadres de la jeunesse et des sports constituée de H. Benamara, Ait Ramdane, Boussadia, Hadjem et H. Chikhi et à titre bénévole Guerchouh. Il s'agit là de noms connus notamment dans les championnats régionaux et ce, pour avoir drivé de nombreuses équipes de ces paliers : l'OC Azazga, l'ES Azeffoun, la JS Azazga, le LC Iflissen, le CA Fréha et d'autres formations encore. Les enfants regroupés au sein de cette école viennent des quatre communes que sont Aghribs, Azazga, Fréha et Timizart. Ils sont répartis sur 3 catégories : les débutants (entre 7 et 8 ans), les poussins (entre 9 et 10 ans) et enfin les benjamins (entre 11 et 12 ans). L'école dispose de 4 équipes compétitives engagées dans les championnats, 2 en benjamins et deux en poussins. Il faut dire que l'école n'en est pas à son premier fait majeur puisqu'elle n'a pas cessé de glaner les trophées des tournois et challenges auxquels elle a pris part depuis le depuis de la saison. A son actif, donc, la première place lors des tournois du 1er Novembre et du 20 Avril qui se sont déroulés à Fréha, ensuite on citera le tournoi national d'Azeffoun auquel avaient pris part les jeunes du MO Béjaïa et de l'USM Alger, championnats que ces mêmes gamins avaient remportés haut la main d'ailleurs. Les encadreurs ne comptent pas rester en si bon chemin et affirment assainir encore plus leur travail. Désormais, ils procéderont au début de chaque saison à des sélections en vue de ratisser le plus largement possible et notamment placer des rets de détection du plus grand nombre de jeunes talents à travers l'ensemble de la région des Ath Djennad. ES Azeffoun : Meftahi Abdelmalek, un nom à retenir Il n'est qu'en deuxième année junior, mais au milieu de la saison qui vient de s'écouler, il a gagné des galons pour évoluer en équipe senior. Il a marqué treize buts en seize matchs. C'est la nouvelle coqueluche de l'ES Azeffoun, une trouvaille que les dirigeants n'ont jamais regretté d'avoir recrutée. Gabarit impressionnant, talentueux et très agile, il est à l'aise en attaque et s'adapte à plusieurs postes, suivant la tactique adoptée par l'entraîneur. Même s'il joue des deux pieds et marque beaucoup de buts de la tête, c'est un pur gaucher. Il est né le 17 avril 1992, à Tablat, dans la wilaya de Médéa, et a fait ses débuts au DRB Baraki où il jouera une année avant de rejoindre le WR Bentalha qui le gardera 5 ans. Cette saison, il a évolué avec l'ES Azeffoun où il se plaît bien, mais son rêve est de jouer dans un grand club comme la JSK, dira-t-il. «J'aime bien Hamiti, d'ailleurs j'occupe le même poste que lui et j'ai la même taille que lui, c'est mon idole», nous confiera-t-il. Meftahi est un nom à retenir, car il fera certainement parler de lui à l'avenir.
