Côté finances, l'USMBA est au bout du rouleau. Côté finances, l'USMBA est au bout du rouleau. Cette réalité a, enfin, exhorté le président Baghdad Bénaissa d'ouvrir le capital du club dans une tentative de renflouer les caisses. A cet effet, le conseil d'administration s'est réuni pour étudier les modalités administratives et juridiques pour activer l'ouverture du capital du club pour faire face à cette impasse en matière de finances. Il va sans dire que cette décision a donné lieu à diverses spéculations du côté de l'opinion sportive. Baghdad Bénaissa n'a cessé de crier sur tous les toits qu'il comptait se retirer des affaires de l'USMBA. Cependant, à Bel-Abbès, on a accueilli cette « nouvelle » avec beaucoup de réserve et l'on sent qu'avec cette énième sortie du président de l'USMBA, ce dernier est soit réticent soit qu'il est en train de mener tout le monde en bateau. Cela s'est vérifié lors de son intervention sur les ondes la radio locale et durant laquelle il a refusé d'abandonner le club au cas où personne ne se manifesterait. Ce qui conforte cette dernière option, c'est les informations faisant état de contacts avec des joueurs en vue de renforcer l'effectif unioniste. Selon nos informations, le président et le manager du club ont manifesté leur intérêt pour nombre de joueurs. On parle de Bakhtaoui et Chraitia (MCS), Melika et Trea (USB), Benmeddour (PAC) pour ne citer que ceux-là. Entre-temps, nos informations indiquent que le manager de l'USMBA aurait entrepris une série de pourparlers avec les cadres de l'équipe pour les convaincre à prolonger leur contrat. On fait allusion surtout à Zaidi, Mouffok, Hamiche, Hamzaoui, Abdelli, Belaid … C'est dire que le départ de Baghdad Bénaissa est plus qu'utopique. Lui qui a, à maintes reprises, déploré son impuissance à gérer le club à cause des problèmes financiers. Les supporters : «Baghdad ou Djouder, c'est du pareil au même» S'il y a une personne à Bel-Abbès décriée et dépréciée autant que les Bénaissa, voire plus, c'est bien Djouder Mustapha. Pour preuve, on en veut à cet ancien président son passif sportif à la tête de l'USMBA et son entière responsabilité dans la relégation de l'équipe en 1994 alors qu'elle faisait partie du gotha de la nationale « Une ». Pour ceux qui sont au courant des affaires de l'USMBA, l'histoire retiendra que Djouder avait vidé l'équipe cette saison-là de ses meilleurs éléments. Qu'on prenne acte : Menni Zeggai, Tarik Louhla, Lakhdar Bouhenni, Rédouane Haffaf. En somme, des cadres avérés de l'équipe pour les remplacer avec des « joueurs » de division inférieure. Et c'est en toute logique que l'USMBA s'est retrouvée dans le palier inférieur. Depuis, le club fanion de toute une wilaya végète dans le néant. Les supporters, et dans leur diversité, ont favorablement accueilli l'initiative d'un groupe d'entrepreneurs qui s'est manifesté quant à une éventuelle « prise en charge effective de l'USMBA » mais refuse Djouder comme relai dans l'action de crainte qu'il ne les descende en flammes comme il l'avait déjà fait avec Baghdad Bénaissa et ses prédécesseurs.