L'équipe accuse un retard énorme en matière de recrutement et aussi en matière de préparation. Décidément, les années se suivent et se ressemblent dans la maison CRT en l'absence volontaire ou involontaire de ses dirigeants qui n'ont, à l'heure actuelle, manifesté ni leur amour ni leur inquiétude pour ce club cher au regretté Omar Sikki. Au moment où les clubs de toute l'Algérie sont en pleine phase de préparation pour le prochain exercice ou même dans la phase de recrutement, à la maison CRT, pourtant club professionnel, c'est le flou qui règne pour le prochain challenge sportif 2011/2012. Une direction aux abonnés absents (et pourtant on a installé un directoire ), pas d'entraîneur et le comble, chaque jour on annonce le départ de tel ou tel joueur vers des clubs voisins. La rétrogradation de l'équipe n'a eu aucun effet sur le cours des évènements dans la ville de Ain-Témouchent, aucun compte n'a été rendu aux milliers d'inconditionnels des Rouge et Blanc et personne ne s'est inquiété du sort de ce club, ni même cherché à pointer du doigt le responsable de ce naufrage de l'équipe durant l'exercice écoulé. Tous observent le « wait and see ». L'équipe accuse un retard énorme en matière de recrutement et aussi en matière de préparation, la responsabilité incombe à tous ceux qui ont un mot dans ce club sportif, car il est navrant de constater que la leçon de l'année dernière n'a pas été retenue du fait qu'on remarque chaque jour le départ de joueurs vers d'autres horizons sans que cela n'inquiète les responsables (s'il y en a). Ces jours-ci, on annonce le départ massif de certains cadres de l'équipe, à l'image de Rachedi, Benamar, Zitouni, Lechlech, Bouyousfi, Adda Djallal et Khelloufi devant l'absence du premier responsable administratif de l'équipe le président du SPA/CRT Abdelbaki Larbi qui ne bouge pas le petit doigt et aussi devant les membres du directoire qui tardent à agir pour sauver cette saignée des meilleurs éléments du vivier témouchentois.