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Barcelone 2 – Manchester United 0 : Gloire au BarçAfrica !
Publié dans Le Buteur le 29 - 05 - 2009

Guardiola : «La saison prochaine, le Barça gagnera d'autres titres»
De notre envoyé spécial à Rome : Farid Aït Saâda
Stade : Stadio Olimpico (Rome)
Affluence : 62.467 spectateurs
Arbitres : Massimo Busacca (SUI), Matthias Arnet (SUI) et Francesco Buragina (SUI).
Avertissements : Piqué (16') (Barcelone). Cristiano Ronaldo (78'), Scholes (80') (Manchester United)
Buts : Eto'o (10'), Messi (70') (Barcelone)
Barcelone
Valdés, Puyol, Silvinho, Piqué, Yaya Touré, Busquets, Xavi, Iniesta (Pedro Rodriguez 90'+2), Messi, Eto'o, Henry (Seydou Keita 72').
Entraîneur : Josip Guardiola
Manchester United
Van der Sar, O'Shea, Evra, Vidic, Ferdinand, Carrick, Anderson (Tevez 46'), Giggs (Scholes 75'), Park (Berbatov 66'), Cristiano Ronaldo, Rooney.
Entraîneur : Alex Ferguson
C'est le Barça comme l'a découvert et l'a aimé le public sportif du monde entier, au football léché et très agréable à regarder, qui a brillamment remporté la Ligue des champions version 2008-2009 face à un adversaire qui, pourtant, présentait un double avantage sur le papier : c'est le tenant du titre, de surcroît après avoir éliminé ce même Barça en demi-finale la saison passée, et il bénéficiait de la quasi-totalité de son effectif alors que les Barcelonais souffraient de l'absence de trois titulaires. La grande leçon de la soirée romaine de mercredi est qu'un projet et une philosophie de jeu peuvent survivre à l'absence des hommes. La philosophie de jeu du Barça, basé sur le jeu court, les dribbles utiles, les dédoublements et l'esprit de corps de toute l'équipe, a prévalu face à un ensemble de Manchester méconnaissable, ou peut-être rendu méconnaissable par la prévalence du jeu du Barça.
Guardiola et Busquets, dignes fils de Cruijff et Busquets
Le triomphe de l'entraîneur Josip Guardiola, c'est plutôt celui de ses idées : il a pris le risque de titulariser deux joueurs tout juste revenus de blessures, Henry et Iniesta, ainsi qu'un vétéran, Silvinho, 35 ans et encore toutes ses dents qui n'a laissé aucun espace à Ji-sung Park. C'est aussi l'audace de s'être privé de Yaya Touré au milieu du terrain pour le mettre dans l'axe, comme lors de la demi-finale retour contre Chelsea, et titulariser le novice Sergio Busquets, fils de son illustre père, ancien gardien de but du Barça sous l'ère Cruijff. Busquets fils et Guardiola, fils spirituel de son maître Johann Cruijff, prennent le relais victorieusement 17 ans après le dernier sacre des «anciens». C'est là la marque de fabrique du Barça : une qualité de jeu qui se transmet de génération en génération jusqu'à devenir éternelle… comme l'est Rome.
22 ans après Madjer, l'Afrique fait 3 fois mieux
A une seule différence : cette fois-ci le Barça a pris des couleurs africaines. Ils sont trois de notre continent à avoir contribué au sacre : le Camerounais Samuel Eto'o, l'Ivoirien Yaya Touré et le Malien Seydou Keita. C'est la première fois que trois africains remportent ensemble la Ligue des champions. C'est d'autant plus gratifiant que c'est avec Barcelone que c'est arrivé, c'est-à-dire au sein d'une équipe joueuse et très technique et non pas dans une équipe physique. Cela constitue une réponse à tous ceux (ils sont malheureusement nombreux en Europe) à ne voir en le joueur africain (noir, cela s'entend) qu'un physique de roc capable de courir durant tout un match et d'imposer sa force dans les duels. Eto'o, Touré et Keita, trois joyaux nés et formés en Afrique, sont champions d'Europe avec la manière. Vingt-deux ans après Rabah Madjer, pionnier et précurseur en la matière, il fait bon de voir que l'Afrique a fait trois fois mieux.
Eto'o a détruit le plan de Ferguson
Manchester United a failli. Tout le monde l'a reconnu à la fin du match, à commencer par l'entraîneur Sir Alex Ferguson. Les dix premières minutes, qui avaient vu une domination des Red Devils, n'étaient qu'illusoires. Le plan de jeu de Manchester était simple : marquer d'entrée, puis profiter des failles défensives du Barça pour porter l'estocade sur des contres. Le schéma aurait été parfait si Cristiano Ronaldo avait pu concrétiser l'une de ses trois occasions du début de match, mais Samuel Eto'o, d'un réalisme froid, exploite la première occasion barcelonaise pour détruire la dynamique de Manchester. La suite ne fut qu'un petit festival de maîtrise de balle comme seul le Barça en a le secret. Le combat des gladiateurs s'est achevé avant même qu'il n'ait commencé, par la faute d'un génie. Ave, Guardiola !
F. A-S.
Ferguson : «Je m'attendais à mieux»
C'est plus d'une demi-heure après la remise du trophée, soit après avoir satisfait aux traditionnelles déclarations aux différentes chaînes de télévision ayant acquis les droits de retransmission de la Ligue des champions, que Sir Alex Ferguson s'est présenté en conférence de presse. En toute sportivité, il a reconnu que «au vu du match, Barcelone mérite la victoire». «Nous sommes très déçus par notre manière de jouer car nous attentions mieux.»
*
«Nous ne nous sommes pas remis du premier but»
Analysant la rencontre, il a estimé que Manchester United «n'a pas bien défendu sur le premier but» alors qu'il dominait le début de match. «Après avoir encaissé ce but, les joueurs sont devenus nerveux et ils ont commis des erreurs inhabituelles, surtout dans la transmission du ballon. Le premier but nous a tués et nous n'en sommes pas remis le reste du match», a-t-il ajouté.
*
«Si l'occasion de Ronaldo avait été exploitée…»
Il a regretté que la domination exercée par son équipe durant le début du match, avec notamment trois occasions pour Cristiano Ronaldo dans les 9 premières minutes, ne se soit pas concrétisée. «Si l'occasion de Cristiano Ronaldo sur coup franc (sur lequel le gardien de but Valdes avait repoussé le ballon qui a ensuite été dégagé en corner, ndlr) avait été exploitée, le match aurait peut-être pris une autre tournure», a-t-il dit. «Cela n'excuse pas que ça n'a pas marché.»
*
«Notre milieu a été défaillant»
Sur la prestation de ses joueurs, Ferguson a été évasif, ne voulant accabler personne en particulier. Il a juste insisté sur le fait que «des joueurs n'ont pas joué à leur vrai niveau ce soir». «Ce qui est décevant, c'est que même lorsque nous avions le ballon, nous ne l'avions pas bien exploité. La transmission a été défaillante, notre milieu a été défaillant. Le ballon ne circulait pas assez bien, ni assez vite. Voilà toute l'histoire.»
*
«J'ai sacrifié Tevez pour renforcer le milieu»
Questionné par un journaliste argentin sur la non titularisation de Carlos Tevez en dépit de ses bonnes prestations à chaque fois qu'il joue, le manager de Manchester United s'est contenté d'expliquer qu'il voulait renforcer le milieu car c'est le compartiment qui constitue le point fort du Barça. «Pour ce faire, je devais sacrifier un attaquant. Voilà pourquoi je n'ai pas titularisé Tevez». Il a ajouté que «l'absence de Fletcher (suspendu, ndlr) s'est faite ressentir», mais que «cela ne constitue pas une excuse car même eux avaient des absents.»
*
«C'est mérité pour le Barça»
Au sujet de la performance de Barcelone, auteur d'un triplé une année après la victoire de l'Espagne lors de l'Euro, Ferguson estime que «d'autres clubs ont fait la même chose par le passé, comme le Bayern Munich, mais je dois reconnaître que le Barça joue un football très agréable et il a remporté ce titre avec la manière. C'est pour ça que je dis que c'est parfaitement mérité».
F. A-S.
Guardiola : «La saison prochaine, le Barça gagnera d'autres titres»
C'est sous les applaudissements de nombreux journalistes que Josip Guardiola a effectué son entrée dans la salle de conférences du Stadio Olimpico de Rome. C'est d'une voix enrouée qu'il a répondu aux questions des journalistes. «Ce que ça me fait de remporter la Ligue des champions à mon âge ? Je suis évidemment très content et submergé de bonheur d'avoir gagné ce trophée, indépendamment de mon âge. C'est l'aboutissement d'un travail de fond effectué durant toute la saison. Le groupe a beaucoup travaillé tout au long de la saison et a mérité ce titre. Ce soir, c'est le football qui a gagné», a-t-il affirmé.
*
«C'est notre premier but qui a changé la donne»
Tout en avouant que Manchester United «nous a mis en difficulté durant les premières minutes du match en nous pressant très haut», il a admis que «le premier but inscrit sur notre première occasion a vraiment changé la donne». La clef du match constituait le milieu du terrain et, «au fil du match, nous avons remporté cette bataille». «Le mérite revient à tous les joueurs car tout le monde a fait sa part du travail», a-t-il insisté.
*
«En réserve ou chez les A, la philosophie est la même : jouer»
Interrogé sur l'exploit qu'il a réalisé de remporter trois titres pour sa première saison en tant qu'entraîneur des A après avoir remporté des titres avec la réserve de Barcelone, le coach catalan a répondu que «les contextes et le niveau ne sont pas les mêmes car cela s'est fait avec des joueurs différents et aux qualités différentes». Cependant, «la philosophie a été la même, à savoir jouer, jouer et encore jouer pour gagner».
*
«Je dédie ce titre à Maldini, un joueur qui m'a régalé»
Sur Sky Sport, quelques minutes plus tôt, Guardiola avait dédié le titre à son ancien entraîneur à Brescia, qui l'avait soutenu de manière inconditionnelle lorsqu'il était soupçonné de dopage, mais aussi et surtout à Paolo Maldini. «Dimanche dernier, il avait mis un terme à sa carrière après vingt ans au plus haut niveau. Moi, jeune entraîneur, j'ai voulu lui dédier ce trophée à lui, vieux footballeur, car c'est un joueur qui m'a régalé durant les vingt dernières années et il mérite un hommage pour sa prodigieuse carrière. Je le lui ai rendu à ma manière.»
*
«La seule chose qu'Iniesta n'a pas faite ce soir, c'est de tirer au but»
Questionné sur le risque pris en titularisant le vétéran Silvinho en latéral gauche face à des ailiers rapides comme Cristiano Ronaldo et Rooney, l'entraîneur du Barça a salué la prestation du Brésilien qui, «bien qu'il n'ait pas beaucoup joué durant cette saison, a été au top aujourd'hui et a su répondre présent en tenant tête à Cristiano Ronaldo et à Park. Cela démontre que tous les joueurs du Barça ont de la valeur et peuvent prétendre à une place de titulaire». Il a aussi défendu Iniesta, dont un journaliste a dit qu'il n'a pas été aussi rayonnant que d'habitude. «Ce soir, Iniesta a récupéré des balles, a dribblé, a passé, a conservé le ballon… La seule chose qu'il n'a pas faite, c'est qu'il n'a pas tiré au but. Est-ce pour ça qu'on peut oser dire qu'il n'a pas été bon ? Pour moi, il a été très bon.»
*
«J'ai mis Messi dans l'axe car il n'avait pas été bon contre Evra l'année dernière»
Sur le positionnement pas très clair de Messi sur le terrain, son entraîneur s'en est expliqué : «En revoyant les demi-finales de la saison passée entre Manchester United et Barcelone, j'ai remarqué que Messi n'avait pas été très bon face à Evra. Alors, j'ai décidé de ne pas le faire jouer sur l'aile droite. Je l'ai positionné dans l'axe, aux côtés de Xavi. Cela a marché puisqu'il a marqué dans une position axiale.» Il a expliqué que toutes les modifications tactiques opérées dans le match l'ont été «en fonction du jeu de l'adversaire».
*
«L'avenir ? Jouer et gagner encore !»
Quid de l'avenir ? La question d'un journaliste espagnol, qui demandait s'il y aura la motivation et l'envie nécessaires pour faire mieux, du moins autant que la présente saison où le Barça a remporté le triplé (championnat-coupe-Ligue des champions) a fait sourire Guardiola. «Eh bien, la saison prochaine, nous continuerons à travailler, à s'entraîner et à entrer sur le terrain pour gagner des matches et encore d'autres trophées. Le titre remporté aujourd'hui ne constitue pas une fin en soi», a-t-il assuré.
F. A-S.
Il s'énerve contre un journaliste
Si Josip Guardiola s'est montré disponible avec les journalistes en répondant à toutes les questions durant la conférence de presse, il n'en a pas moins été énervé par la question d'un journaliste espagnol qui, selon des échos recueillis sur place, serait un pro-Real Madrid et, par conséquent un anti-Barça : «Messi a marqué mais, comme d'habitude, c'est après que son équipe ait mené au score. Pourquoi n'est-il jamais efficace devant la difficulté ?» Le coach a répondu tranquillement que «Messi s'est souvent montré efficace, même s'il est parfois effacé. Je ne vois pas pourquoi vous focalisez sur un joueur alors que son rôle s'insère dans celui de toute l'équipe. Je ne vois pas pourquoi remettre en cause la valeur de Messi». Alors que le journaliste a insisté, Guardiola lui a réliqué : «Avez-vous un problème avec le Barça ?» Après quoi, le journaliste s'est tu.
La totale pour le Real !
Pour le Real, c'est la totale ! Jugez-en : non seulement le club madrilène perd son titre de champion, mais son successeur n'est autre que son rival éternel, le Barça, qui, plus est, a remporté la Copa del Rey (Coupe du roi), l'a humilié à Bernabeu en lui infligeant six buts (2-6) et a fini par remporter la Ligue des champions ! Quatre grosses baffes en une saison, il faudra vite s'en remettre !
Les journalistes du Real en semi-deuil
Nombreux à être venus à Rome couvrir la finale de la Ligue des champions, les journalistes espagnols n'étaient pas tous à la fête à la fin de la rencontre. Si les Catalans et les «neutres» étaient heureux du score de leur équipe, les pro-Real Madrid affichaient plutôt grise mine, se contentant de sourires gênés. Cela se voyait à la tribune de presse et surtout à la salle de conférences et au centre de presse. Comme quoi, on peut être nationaliste, mais il y a des limites. Ceux des rivalités clubardes…
Piqué par le sien
S'il y a un joueur qui a longtemps gesticulé pour fêter le titre de champion d'Europe, c'est bien le défenseur Gérard Piqué. Il y a de quoi ! Confiné au rôle de remplaçant il y a quelques mois, il a su tirer profit des blessures de Marquez et Milito, puis de la suspension de Daniel Alves pour gagner sa place de titulaire dans l'équipe du Barça. «C'est moi qui serait au marquage de Cristiano Ronaldo et je le ferai très bien, car je sais comment il joue», avait-il assuré il y a quelques jours. Sûr qu'il sait comment il joue puisque Piqué a joué à… Manchester United. C'était il y a trois ans, mais voyant qu'il avait peu de chances de décrocher une place avec la présence de Ferdinand, Vidic et autres Brown, il a préféré repartir au Barça… pour son plus grand bonheur. Et voilà que Manchester est «Piqué» par le sien !
Ronaldo exaspérant… mais très fair-play
Mercredi, Cristiano Ronaldo est passé par tous les états : dangereux au début du match (trois occasions à lui seul), rouspétant après le premier but du Barça, carrément disjoncté après le deuxième but et franchement agressif dans les dernières minutes du match, notamment face à Puyol. Inutile de dire qu'il a eu droit à un traitement spécial des supporters de Barcelone. N'empêche qu'après le coup de sifflet final, il a été d'un fair-play exemplaire. Non seulement il a félicité tous ses adversaires sur le terrain, mais lors de la remise des médaillées aux vaincus, il tapé sur la main de tous les Barcelonais qui formaient la file droite de la haie d'honneur qu'ils avaient dressées aux joueurs mancuniens. Alors, des gens ont spéculé : «Regardez, il n'a salué que ceux de la file droite. C'est pour éviter Puyol qui est sur la file gauche !» Que non ! En redescendant de la tribune officielle après avoir reçu sa médaille, Ronaldo a salué les joueurs de la file gauche, Puyol en tête. Comme quoi, il peut être exaspérant dans un match, mais il est très fair-play.
«Ave Cesar, morituri te salutant !»
Beaux l'auront été jusqu'au bout les deux champions. Car il y en avait deux et non un en cette belle et non moins magique soirée romaine, même si, au final, il n'en resta qu'un. Dame Coupe aux grandes oreilles n'avait qu'un seul prétendant, et comme celle-ci ne prête qu'au meilleur, alors à tout seigneur tout honneur ! Les Catalans, tout beaux dans leurs habits habituels, ont usé bien plus que de leur charme naturel pour faire pâmer «notre» dame tant désirée ! En face, ces Diables rouges n'étaient pas en reste, même si le score est affligeant. Un net deux zéro qui enlève tout équivoque sur l'heureux élu à qui est échu le rôle de prendre dans ses bras Dame Coupe pour un moment intime va pour un baiser et plus si affinité ! Dans le décor, les vaincus sont restés dignes. Qu'il est beau en effet de tomber les armes à la main ! L'air fier, le regard fixe, toujours debout face à sa majesté, à l'allure de ses mirmillons de la Rome antique qui scandaient dans l'arène : «Ave Cesar, moritari te salutant !» (Cesar, ceux qui vont mourir te saluent !) Plus qu'un salut, un souvenir qui rappelle à quel point fut doux ce moment où la dulcinée leur a appartenu l'espace d'un soir du même mois de toutes les conquêtes. A mort… A mort…. Eûrika ! Rien que pour cela, l'empereur, réincarné en cette gracieuse Dame aux oreilles imposantes, ce serait abstenu d'envoyer au diable ces « Reds », puisse-t-il emporter tous ceux qui auraient osé revendiquer le coup de grâce. Honneur au champion. Grâce au vaincu à qui on a tendu la main plutôt que l'épée. Quelle belle soirée !
A. A. A.
Un Xavi Hernández impérial à Rome
Xavi Hernández est revenu sur cette sensation «extraordinaire» après la victoire du FC Barcelona en finale de l'UEFA Champions League inspirée par une nouvelle grande prestation du milieu de terrain catalan.
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Une année inoubliable
Xavi (29 ans) a ponctué une année inoubliable à Rome en offrant le second but à Lionel Messi lors de la victoire 2-0 face au Manchester United FC. Il a même été élu Homme du match par le Groupe d'étude technique de l'UEFA, nouvelle distinction pour celui qui a été désigné joueur du tournoi à l'UEFA EURO 2008™. «Je suis très heureux, surtout pour l'équipe et pour mon prix personnel. Nous sommes ravis. C'est historique pour Barcelone et pour l'équipe», a-t-il déclaré.
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Produit du cru, Xavi
Un des sept joueurs formés au club catalan dans le onze de départ symbolise la philosophie du club, et pour lui, l'esprit de famille des Blaugrana a été un facteur essentiel. «Je me sens très à l'aise. J'ai dit depuis longtemps que c'était merveilleux de vivre avec ces coéquipiers. Nous avons travaillé dur et nous avons mis la pression sur United pour ne pas les laisser jouer. Excepté les dix premières minutes, nous avons dominé le match.»
*
Le plus beau titre
Et cela résume bien la saison du Barça avec 42 victoires en 61 rencontres, et un triplé Liga, Copa del Rey et Champions League en poche. Et Xavi a une préférence pour l'un de ces trophées. «Celui-ci, c'est clair. C'est la troisième Coupe des clubs champions du Barça, et c'est sans aucun doute le plus beau.» Quand on lui demande où placer son équipe parmi les grandes équipes du Barça, il ajoute : «Je ne sais pas. À vous de le dire. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est un privilège d'être comparé à ces équipes. Ce triplé est historique et il faut le savourer.»
Puyol : «On peut en profiter»
«Ce fut une saison historique», a déclaré le capitaine et symbole du club catalan qui a aussi remporté la Coupe et la Liga, réussissant un triplé inédit. «Tout s'est bien déroulé et on peut s'en féliciter. Je veux dédier cette victoire à tous les fans, à ma famille et aux gens qui m'ont aidé à arriver jusque-là. (Le Manchester) United (FC) est une bonne équipe qui est tombée sur une autre grande équipe. Ce ne fut pas facile, mais on savait à quoi s'attendre.» L'emblématique caitaine du FC Barcelone n'a pas souhaité en faire des tonnes sur la victoire de son équipe contre Manchester United en finale de la Ligue des Champions mercredi soir à Rome. L'Espagnol a juste déclaré : «C'était difficile pour nous les dernières saisons. Maintenant on peut en profiter.»
Eto'o : «Dédiée à ma famille»
Heureux de la victoire en finale de la Ligue des champions face à Manchester United (2-0), le Camerounais Samuel Eto'o s'est exprimé au micro de la chaîne de télévision espagnole Antena 3: «Mon but est venu conclure une grande action de toute l'équipe. J'ai fait ce que parfois je fais le mieux. C'était une saison longue et difficile. Je dédie cette victoire à l'Espagne, à ma famille et à nos supporters qui le méritent.»
Dani Alves : «Le football a gagné»
Pour Daniel Alves, cette victoire avait un petit goût d'inachevé, puisqu'il était suspendu pour la finale. «On peut être contents de ce que nous avons réussi. On ne dispute pas une finale tous les jours», a-t-il avoué à uefa.com. «C'est une victoire historique, notre troisième de la saison, et un trophée important. La clé de notre succès cette saison était de rester fidèle à notre philosophie, quel que soit l'adversaire. Notre style est très intéressant et le football est le grand vainqueur ce soir.»
Henry : «Finalement, je lai gagnée»
Thierry Henry était aux anges après la victoire de Barcelone sur Manchester (2-0), la première Ligue des champions de sa carrière. «Finalement, je l'ai gagnée ! J'ai attendu si longtemps. Les cinq dernières minutes ont été les plus longues de ma vie. Je sais que nous menions 2 à 0, mais on jouait contre la meilleure équipe du monde. Nous n'avons pas bien commencé et Manchester a dominé au cours des dix premières minutes, mais par la suite, nous avons mis en place notre jeu collectif et pris le match à notre compte. Il s'agit d'une double célébration, car c'est l'anniversaire de ma fille aujourd'hui», a déclaré l'ancien attaquant d'Arsenal.
Barcelone va fêter ses héros
Tout Barcelone attend avec impatience le retour des héros qui ont remporté mercredi soir la Ligue des champions contre Manchester United (2-0). L'avion qui ramène le Barça d'Italie doit atterrir à 18h00 à l'aéroport d'El Prat. L'équipe de Pep Guardiola va ensuite parcourir la ville condale dans un bus découvert afin de communier avec des dizaines de milliers de supporters catalans. Toute la nuit, plus de 100 000 personnes ont fait la fête dans Barcelone. Les célébrations ont été entachées de violences. Une centaine de supporteurs radicaux ont vandalisé dans la nuit du mobilier urbain, détruisant lampadaires, cabines téléphoniques et arrêts d'autobus dans le Centre-ville. La police régionale a dû intervenir, en tirant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc selon les médias. Au total, 119 personnes ont été arrêtées et 153 blessées, a indiqué la police régionale.
De nombreux habitants ont exprimé leur ras-le-bol, après près de trois semaines de fiesta ininterrompue puisque les fans blaugrana ont fêté coup sur coup la Coupe d'Espagne, la Liga et la C1.
Messi roi d'Europe pour la presse argentine
L'attaquant argentin du FC Barcelone Lionel Messi, qui a marqué mercredi le deuxième but de la victoire de son équipe en finale de la Ligue des champions contre Manchester United (2-0), a été unanimement salué par la presse de son pays.
«Messi roi d'Europe» titrait le quotidien Clarin sur son édition en ligne. Le prodige argentin était désigné «roi de Rome» où se déroulait la finale, par le quotidien sportif Olé qui estimait sur son site internet que «Messi a brillé dans une finale de luxe, où Barcelone a largement dominé Manchester avec un beau jeu de passes.» Olé rappelait également que le but de la tête de Messi était son neuvième en douze matches, dans cette édition de la C1 dont il termine meilleur buteur. Le quotidien généraliste La Nacion, choisissant une photo de l'Argentin soulevant le trophée, a insisté sur le fait que Messi était rentré «dans la grande histoire du football». Mercredi, la légende brésilienne Pelé a affirmé que l'attaquant argentin devrait être élu meilleur joueur de la Fifa à l'issue de cette saison 2009.
Giggs : «Le Barça a marqué à partir de rien»
«Barcelone a marqué à partir de rien», a déclaré le vétéran gallois revenant sur l'ouverture du score de Samuel Eto'o à la 10e minute. «Une fois devant, ils sont les meilleurs et conservent très bien le ballon. Mais si nous avions pu marquer en seconde période, un autre match aurait débuté. C'est un trophée très difficile à gagner», a ajouté Giggs, qui le remporta en 1999 et 2008. «Les grandes équipes s'y cassent les dents parfois mais ce sont aussi celles qui savent rebondir. Et c'est ce que l'on va faire.»
Juan Carlos, le prince William, Zapatero et Berlusconi présents
Du beau monde était présent à la tribune officielle du Stadio Olimpico de Rome à l'occasion de la finale de la Ligue des champions. Outre le président de l'UEFA, Michel Platini, on notait notamment la présence du Roi d'Espagne, Juan Carlos, du prince William, petit-fils de la reine d'Angleterre, de Zapatero, Chef du gouvernement espagnol, et de Silvio Berlusconi, président du Conseil italien.
L'accolade de Guardiola à Zapatero huée
Si l'entraîneur Josip «Pep» Guardiola a été longuement acclamé par les supporters du Barça, il a eu quand même droit à des huées. C'était au moment où, lors de la remise des médailles dans la tribune officielle, il a donné l'accolade à Zapatero, le Chef du gouvernement espagnol. Lorsqu'on connaît l'aversion des Catalans, partisans de l'indépendance, pour tous ceux qui symbolisent le pouvoir central de Madrid, il est clair que l'accolade a été très peu appréciée.
Beckenbauer en vrai Kaizer
Lors de la finale de la Ligue des champions mercredi passé entre Barcelone et Manchester United, Franz Beckenbauer était présent à double titre : invité de l'UEFA en tant que personnalité marquante du football mondial et consultant à la chaîne allemande Premiere, détentrice des droits de retransmission de la Ligue des champions sur le sol allemand. Cette «double casquette» a fait qu'il est d'abord allé au salon d'honneur, en tant qu'invité de marque. Puis, à quelques minutes du coup d'envoi de la rencontre, il a traversé toute la tribune de presse comme un Kaizer, escorté par des vigiles, pour rejoindre la loge de Premiere, tout en haut de la tribune, sous le crépitement des flashes des… journalistes. Incontestablement, il est et restera une vraie légende.
Vini, vidi, mais pas vici
Des supporters de Manchester United avaient voulu forcer le destin en reprenant à leur compte une célèbre phrase d'un grand empereur local, Jules César. Sur une banderole, on pouvait lire «Vini, vidi, vici» (nous sommes venus, nous avons vu et nous avons vaincu). Finalement, les Mancuniens sont venus, ont vu… mais n'ont pas vaincu. Alors, c'est clair : Jules César est peut-être un empereur, mais ce n'est pas un… Messi.
Les Mancuniens en manque de bière
«Il nous manque du carburant.» C'est ainsi que des supporters de Manchester United ont justifié leur apathie durant pratiquement tout le match, n'ayant donné de la voix que sporadiquement. Le «carburant» en question est… la bière. En effet, les autorités italiennes ont interdit la vente de boissons alcoolisées durant toute la journée de mercredi, ce qui a empêché les Anglais de se «chauffer» leurs cordes vocales. Certains s'étaient cru malin en s'approvisionnant la veille, mais il fait tellement chaud et humide mercredi à Rome que les stocks de réserve a été consommés le matin même.
Manchester a terminé la saison européenne aussi mal qu'elle l'a débutée
La finale de la Ligue des champions de mercredi dernier à Rome marque la fin de la saison européenne de l'UEFA. Le hasard a voulu que l'une des équipes ayant animé cette finale, Manchester United, ait été aussi l'une des deux à avoir lancé la saison européenne. C'était le 29 août dernier à Monaco à l'occasion de la Supercoupe d'Europe, match de prestige opposant le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Coupe de l'UEFA. Ironie du sort : Manchester avait perdu ce jour-là ce match qui marquait le coup d'envoi de la saison face aux Russe du Zenit Saint-Pétersbourg (2-1), comme il a perdu la rencontre du tomber de rideau face au Barça (2-0).
Un journaliste chinois hystérique
Dans la tribune de presse, un journaliste chinois a surpris tout le carré de confrères qui l'entouraient lorsque Samuel Eto'o a ouvert le score pour le FC Barcelone : il s'est mis à crier de manière hystérique, comme un vrai supporter, plus même que les journalistes espagnols qui ont certes exprimé leur joie, mais sans trop d'excès. Après près de deux minutes de cris incessants à gorge déployée, il s'est calmé.
Le Barça remporte la bataille des tribunes
Avant le coup d'envoi du match, la «bataille» des chants et des scansions avait été gagnée par les supporters du Barça. Certes, ces derniers étaient un peu moins nombreux que ceux de Manchester United, mais ils donnaient de la voix sans discontinuer, à l'unisson, imposant leur présence. Inutile de préciser que c'est lorsqu'ils entonnaient l'hymne catalan qu'ils se faisaient le plus entendre.
Messi marque enfin aux Anglais… et de la tête !
Avant la finale de mercredi, Lionel Messi n'avait encore jamais marqué contre un club anglais. Ni contre Chelsea ni contre Arsenal ni contre Liverpool ni contre Manchester United. On le lui répétait tellement souvent qu'il en avait presque fait un complexe. A Rome, il s'est complètement décomplexé. En effet, non seulement il a cette fois marqué à des Anglais, mais, cerise sur le gâteau, il l'a fait de la… tête ! Malgré sa petite taille, il a battu les Anglais dans leur exercice préféré. S'il doit beaucoup son but à la passe millimétrée de Xavi, qui a dosé juste assez pour que le ballon ne puisse être capté par Ferdinand, Messi a mis aussi beaucoup du sien en faisant une détente horizontale dont on ne l'eut pas cru capable.
Cristiano Ronaldo, le meilleur ennemi du Barça
Cristiano Ronaldo ne passera certainement pas ses vacances à Barcelone. Déjà peu apprécié avant même le début du match pour le fait qu'il a été désigné, l'année dernière, Ballon d'Or France Football et meilleur joueur de la FIFA au détriment du chouchou de la maison, Lionel Messi, il a aggravé son cas auprès des supporters du Barça ont se montrant, par deux fois, dur, à la limite agressif contre le capitaine d'équipe de Barcelone, Carles Puyol, si bien que lorsque les écrans géants du stade ont montré Cristiano Ronaldo à la tribune en train de recevoir sa médaille, des sifflets ont émané de la tribune des supporters du Barça. On n'ose imaginer ce que subirait encore Cristiano Ronaldo de la part des supporters de Barcelone si jamais il rejoignait le… Real Madrid.
Park,premier Asiatique à jouer une finale de LDC
Ji-sung Park est entré dans l'Histoire mercredi passé : il est le premier asiatique à être aligné en finale de la Ligue des champions. Certes, il a été déjà champion d'Europe car il était avec Manchester United la saison dernière lors de son sacre européen à Moscou contre Chelsea, mais il n'avait pas pris part au match.
Platini révise le protocole à la mi-temps
A la mi-temps, alors que roi, prince et chefs de gouvernement étaient au salon d'honneur pour une collation, le président de l'UEFA, Michel Platini, était resté à la tribune d'honneur. Pourquoi ? Il réglait, avec le protocole de l'UEFA, les détails de la cérémonie de remise des médailles et de la Coupe, notamment sur le placement des invités. D'ordinaire, ces détails sont réglés à l'avance, mais il paraîtrait que l'arrivée surprise de roi d'Espagne ait exigé quelques modifications.
Canal+ a assuré le direct pour l'Algérie
Si c'est TF1 qui a diffusé en direct la finale de la Ligue des champions pour le public de France, c'est Canal+ qui a assuré la retransmission en direction de l'Afrique et plus particulièrement pour l'Algérie. En effet, les abonnés algériens ont pu suivre la finale du Arabsat, commentée par Christophe Josse et Aimé Jacquet. Même Hervé Mathoux, présentateur de la soirée de Ligue des champions sur Canal+, était présent au stade.
ART en force pour leur dernière
Comme on le sait, le groupe arabe ART ne diffusera plus les matches de la Ligue des champions européenne durant les quatre prochaines saisons. C'est son concurrent Al-Jazeera Sport qui a décroché les droits de retransmission pour les prochaines années. Du coup, il s'agissait pour ART de son dernier direct mercredi dernier. Pour cet événement, tous les consultants étaient présents au Stadio Olimpico, à commencer par Mahieddine Khalef. On ne sait s'il s'agissait d'un adieu à la compétition pour ART ou seulement d'un au-revoir.


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