Le Malien Doumbia, pour ceux qui s'en souviennent, est l'un des rares joueurs issus de l'Afrique subsaharienne à avoir marqué son passage sous les couleurs sétifiennes. Le Malien Doumbia, pour ceux qui s'en souviennent, est l'un des rares joueurs issus de l'Afrique subsaharienne à avoir marqué son passage sous les couleurs sétifiennes. Profitant de la proximité de son lieu de résidence avec l'hôtel où sont descendus les Ententistes, il n'a pas raté l'occasion de faire un saut pour se ressourcer, même si depuis l'effectif a quelque peu changé. * Quelle bonne surprise de vous revoir retremper dans l'ambiance de l'Entente… ? J'habite à moins de cinq minutes de l'hôtel et quand j'ai appris que l'Entente avait pris ses quartiers dans cet établissement, vous pensez bien que je ne pouvais pas laisser passer cette bonne occasion de revenir retremper dans l'ambiance de mon ancienne équipe qui m'a beaucoup manqué. D'ailleurs, même si j'habitais dans une autre ville du Mali, je serai venu rendre visite à mes anciens coéquipiers. * En parlant de vos anciens coéquipiers, ne pensez-vous pas que l'équipe a beaucoup changé depuis le temps ? Effectivement, c'est ce que j'ai remarqué en premier, en ne retrouvant des anciens joueurs avec lesquels j'avais évolué que Benchadi et Delhoum. Mais d'après ce qu'on m'a dit il y a aussi Ziaya et Benchaïra mais ils ne sont pas venus. C'est vraiment dommage, car j'aurais tellement souhaité les revoir. Ah oui, j'ai vu aussi avec beaucoup de plaisir Zorgane et ça m'a fait un peu bizarre de voir qu'il est passé dans le staff technique. Il le mérite bien, d'autant que le club ne peut être entre de meilleures mains que celles de quelqu'un qui fait partie des siens. Pour l'anecdote, nous avons profité de notre rencontre pour se remémorer le bon vieux temps, notamment notre match de Ligue des champions arabe contre le Ahly du Qatar qui comptait dans ses rangs un certain Pep Guardiola, qui vient de remporter la Ligue des champions avec le Barça dont il est devenu l'entraîneur. * Quels souvenirs gardez-vous de cette époque que vous avez évoquée avec Zorgane ? Tout d'abord, je dois dire que je n'en ai gardé que de bons souvenirs, même s'il est vrai que dans notre parcours dans les différentes compétitions auxquelles on a pris part, on a connu des hauts des bas. Je ne vous cache pas que j'aurais tant aimé faire partie du groupe actuel qui a remporté le championnat cette saison, et qui avait été par deux fois sacré champion arabe. * Puisque vous paraissez bien renseigné, quel est votre avis sur la dimension prise par l'Entente ces dernières années ? En l'espace de ces trois dernières saisons, l'Entente est devenue la meilleure équipe d'Algérie. Ce n'est là que le prolongement du travail qui avait été accompli avant cela, avec beaucoup de tact et d'abnégation, et surtout de patience et persévérance. Je n'ai jamais cessé de m'intéresser au championnat algérien et je pense que l'Entente possède encore une certaine marge de progression, non négligeable. * Que lui reste-t-il à atteindre, selon vous ? Je pense que c'est clair, pour une équipe qui a tout connu à l'échelle des compétitions nationales et sur la scène arabe, il lui reste à investir le champ continental. C'est vrai que l'Entente a déjà été championne d'Afrique des clubs champions, mais depuis les temps ont changé avec, notamment, cette Champions league qui est le paramètre sur lequel sont jaugés les grands clubs du continent, comme le Ahly d'Egypte par exemple qui a pris beaucoup de dimension grâce à cette joute. Ccest ce qui manque à l'Entente qui, j'en suis sûr, a les moyens de réussir à ce niveau. Je pense que ça viendra avec l'expérience que ne cesse de gagner le club qui n'hésite pas à se lancer à l'assaut de tous les fronts qui se présentent. Entretien réalisé par N. S.