Mohamed Benhamou se trouve depuis lundi dernier en France pour passer quelques jours de vacances. Le joueur est en colère contre la direction du club qui, selon lui, doit tenir ses engagements. Mohamed Benhamou se trouve depuis lundi dernier en France pour passer quelques jours de vacances. Le joueur est en colère contre la direction du club qui, selon lui, doit tenir ses engagements. Le gardien de but mouloudéen devait en effet percevoir son argent mardi dernier, mais sa régularisation a dû être reportée. Même s'il n'a pas voulu trop polémiquer à ce sujet, Mohamed Benhamou pourrait faire l'impasse sur le stage de préparation de Sousse, qui débutera samedi.
* Alors Momo, vous êtes en France pour vous reposer. Avez-vous profité de ce séjour ? Oui, ça va. Je me plais en France. Je me repose après la période difficile que j'ai vécue lors la première phase du championnat due aux problèmes auquel le club a été confrontés. Néanmoins, je ne vous cache pas que je ne suis pas à l'aise à cause de certains problèmes. * Vous faites allusion au problème financier... Oui, c'est ça. Je suis en train de vivre des moments difficiles psychologiquement à cause de ma non-régularisation sur le plan pécuniaire. * Qu'en est-il au juste ? J'attends tout simplement de percevoir mon argent. Malheureusement, jusqu'au moment où je vous parle, il n'y a toujours rien. Cet argent me revient de droit, je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi tout ce retard. * Vous deviez le toucher mardi passé, n'est-ce pas ? Je vais être clair avec vous. Dans un premier temps, je devais percevoir mon dû juste après le dernier match de la phase aller contre le Mouloudia de Saïda. Cette date a été reportée pour jeudi dernier. Jeudi, on m'a dit d'attendre pour dimanche dernier. Dimanche, on m'a fait savoir qu'un petit problème est survenu et on m'a même rassuré que ce problème sera réglé mardi. Et comme je devais me déplacer lundi (en France) pour me reposer quelques jours, j'ai délégué un ami pour qu'il aille mardi à la villa afin de récupérer mon chèque. Mais grande fut ma surprise lorsque mon ami m'a appelé pour m'annoncer que les dirigeants lui ont dit que ce problème ne sera pas réglé mardi et lui ont demandé de patienter encore. Je ne vous cache pas que lorsque j'ai appris cela, j'étais hors de moi. Pour moi, les dirigeants du club n'ont pas tenu leurs engagements. * Pourquoi ? J'étais hors de moi parce que cet argent me revient de droit. Je n'ai toujours pas compris pourquoi on me fait cela. Pourtant, je me suis toujours donné à fond, que ce soit l'année dernière ou cette saison. * Que comptez-vous faire à présent ? Sincèrement, je n'en sais rien. En tout cas, je ne parlerai plus de mon argent aux dirigeants. Je vais rentrer ce samedi à Alger. J'espère qu'ils vont me régler lors de ces trois jours. * Et si on ne vous régularise pas... Je suis un joueur optimiste. J'espère qu'ils vont me payer parce que cet argent, c'est mon bien. * On a appris d'une source crédible que vous comptez faire l'impasse sur le stage de Sousse... Pour l'instant, on n'en est pas encore là. Comme je vous l'ai dit, je suis optimiste. J'espère qu'on régularisera pendant ces trois jours ; je ne veux pas arriver au boycott. * Le fait que le cas de Coulibaly soit réglé, cela vous énerve ? Non, pas du tout. Bien au contraire, je suis heureux pour Moussa qui est un très bon ami. Tant mieux pour lui si son problème a été réglé. Moi, je ne suis pas un hypocrite. Je m'énerve à cause du discours des dirigeants que je n'ai pas encore compris. Pour certains joueurs, on n'hésite pas à donner de l'argent, pour d'autres, on dit que les caisses n'ont toujours pas été renflouées. Ce que je veux dire aussi, c'est que même nous, les joueurs, on n'a pas été solidaires lors des problèmes de Hadjadj et de Coulibaly. Entretien réalisé par Hamza Rahmouni