Le milieu offensif du CAB, Ould Teguedi, a connu samedi dernier sa première apparition en championnat. «Douze minutes», précise le Mauritanien d'un air nonchalant. Le staff technique du CAB vous a enfin donné l'occasion de jouer en championnat. Un commentaire ? J'ai joué précisément douze minutes. On ne peut pas me juger en un laps de temps très court. Mais malgré cela, j'ai failli faire mouche à la fin de la partie. Vous voulez parler de votre frappe tendue... Franchement, j'ai senti le tir, je n'ai pas hésité. Le gardien était sur la trajectoire. Il a réussi à capter le ballon La pluie qui est tombée quelques instants avant le début du match a dû gêner les deux équipes, quel type de crampons portez-vous en temps de pluie ? Je ne supporte pas les crampons à vis. En général, je joue avec des souliers à crampons moulés. Je me sens plus à l'aise. On dit que par temps de pluie, les appuis des joueurs ne sont pas solides et les glissades se multiplient... Il n' y a pas eu de nombreuses glissades. Le terrain pouvait se prêter aux crampons moulés. Vous ne réussissez pas à perdre les kilos de trop disent certains Cabistes, qu'en pensez-vous ? Je ne suis pas de cet avis. Je me rends compte que j'ai perdu quelques kilos ces derniers temps. Je garde toujours ma vivacité et ma technique. Nos renseignements nous ont permis de découvrir que votre dernière saison au Maroc à été des plus médiocres... J'ai joué au Maroc et j'ai compté près de six matchs. Plusieurs fois, je me suis retrouvé sur le banc de touche. La vérité, c'est que j'ai contracté une blessure. J'ai dû quitter la compétition durant une période de six mois A cause des ligaments croisés, sans doute, si vous êtes restés six mois sans compétition... Non, ce n'était pas cela, je ressentais des douleurs au genou. J'avais consulté le médecin. Il m'avait parlé du ménisque, mais disait-il, l'opération n'était pas nécessaire. Cela m'avait arrangé, parce que, je ne voulais pas passer sur le billard. Entre temps, le temps s'écoulait et je ne voyais pas le bout du tunnel Peut-on penser, après votre première apparition sous le maillot du CAB, que les Chouayas vont vous voir plus souvent en championnat ? Cela ne dépendra pas de moi. Cette question est du ressort du staff technique. Je voudrais bien jouer plus souvent. Je ne suis pas inquiet. J'espère que je vais jouer plus de douze minutes, la prochaine fois. Et au fur et à mesure, avoir un plus grand nombre de minutes dans les jambes d'un match à un autre. Vous êtes installé en famille à Batna, le confirmez-vous ? Bien sûr, je suis avec ma petite famille, j'ai un garçon. Est-il en âge de scolarisation ? Non, il n'a soufflé sa première bougie que le 26 septembre dernier. Des fumigènes, mais pas de but Las d'attendre vainement le but qui n'arrivait pas, malgré une nette domination, les Chouayas du CAB ont fini par allumer de nombreux fumigènes. Le stade était colorié, mais point d'ouverture du score. Les supporters du CSC ont imité leurs homologues du CAB. Aucun fumigène n'a été lancé vers la pelouse. Ni d'un côté ni de l'autre, une fois n'est pas coutume, faut-il le souligner ! Babouche était le seul à porter des crampons à vis On avait pris quelques renseignements sur le type de crampons que les joueurs du CAB avaient utilisé contre le CSC. La majorité des joueurs avaient mis des crampons moulés. C'est-à-dire des crampons en caoutchouc. Quand le soulier est neuf, cela ne peut pas causer des désagréments et les joueurs arrivent tant bien que mal à bien prendre leurs appuis. Avec les souliers à vis, en métal, les appuis ne sont pas faciles à prendre. C'est pour cette raison, que le portier du CAB, Yacine Babouche, avait mis les crampons à vis. Il était le seul à utiliser ce type de soulier, du côté du CAB. Bouarata fait l'éloge du CAB Le coach du CSC, Rachid Bouarata, a fait les éloges du CAB à la fin du match. Au journaliste de la télévision qui est venu recueillir les propos de l'entraîneur, Bouarata a mis en évidence la tactique du CAB. Une manière de jeter des fleurs. Bouarara a fait deux déclarations, mais pas de contradiction A notre confrère d' El Heddaf, Bouarara a axé sa déclaration, sur la finition de l'action qui laisse toujours à désirer, selon le coach. A la télévision, Bouarara avait axé son intervention sur le fait que le CSC s'était replié en défense pour fermer le jeu. Les déclarations ne sont fort heureusement pas contradictoires.