«Quand nous l'avons pris Conte n'était pas encore l'entraîneur de la Juve, c'est vrai. Mais c'est aussi vrai qu'il l'a tout de suite intégré à son projet.» Andrea Pirlo (32 ans) est incontestablement l'un des hommes forts de la nouvelle Juventus dessinée par Antonio Conte, leader de la Serie A après cinq matchs joués. Chaque jour, Beppe Marotta, le directeur général du club turinois, se frotte les mains d'avoir chipé le métronome italien à l'AC Milan, où il arrivait au terme de son contrat. «Lors du dernier exercice, nous avons souffert d'un déficit : le manque d'un milieu de talent qui se charge d'inventer le jeu. Il devait être également doté, en plus de ses qualités techniques, de charisme ; c'était le profil de Pirlo», a expliqué le dirigeant juventino dans les colonnes du quotidien milanais Il Giornale. Ravi du rendement de l'ancien stratège rossonero sous ses nouvelles couleurs, le DG bianconero peut également se targuer de la manière dont il est parvenu à attirer l'international italien. «Quand nous l'avons pris Conte n'était pas encore l'entraîneur de la Juve, c'est vrai. Mais c'est aussi vrai qu'il l'a tout de suite intégré à son projet. Et aujourd'hui, un feeling très spécial est né entre les deux hommes. L'arrivée de Pirlo a été l'opération la plus simple à réaliser. Avec son agent, une heure a suffi à signer l'accord», a précisé Marotta. On appelle ça une affaire rondement menée.