Menad Djamel est un enfant de la JSK, à l'instar des anciens qui ont mouillé leur maillot pour ce prestigieux club d'Algérie, et n'ont pas l'habitude de marchander avec la JSK. Vous revenez d'Oran où vous avez participé à un jubilé avant de rejoindre Béjaïa aujourd'hui, pour une autre participation à un match gala en hommage à Saïd Hammimi avant, bien sûr, de terminer votre tournée à Tizi Ouzou pour finaliser votre retour à la JSK … Nous essayons de faire de notre mieux pour répondre présent à chaque fois que la famille footballistique nous fait appel pour participer à de tels événements. Concernant mon entrevue avec les responsables de la JSK, ce sera vers la fin de la semaine en cours. C'est une rencontre tellement attendue que les regards seront braqués vers la suite de votre retour à la maison… Vous savez, je me suis jamais considéré comme étant loin de la JSK. Je suis resté régulièrement à l'écoute de l'actualité de ce club, qui est une partie de moi-même. J'ai passé plusieurs années dans ce club qui est aujourd'hui ma deuxième famille. Pour revenir à votre question de savoir si je vais être le prochain entraîneur en succession à Lang, je serai direct avec vous à travers votre journal, en disant que mon retour à la JSK est tributaire de plusieurs paramètres. Lesquels ? Menad Djamel est un enfant de la JSK, à l'instar des anciens qui ont mouillé leur maillot pour ce prestigieux club d'Algérie, et n'ont pas l'habitude de marchander avec la JSK. Par contre, je serai exigeant de la qualité de l'effectif que les dirigeants, à leur tête Hannachi, mettront à ma disposition. Cela dit, je n'ai encore rien dit au sujet de ma venue ou pas, puisque la première entrevue était juste une prise de contact qui a rassemblé une fois de plus les enfants de la JSK. Donc, c'est en fin de cette semaine que je trancherai d'une manière juste et logique. A vous entendre, on dirait que vous n'êtes pas trop satisfait du recrutement effectué jusque-là ; aussi, vous n'êtes pas resté sans apprendre que plusieurs joueurs ont déjà opté pour d'autres clubs… Je suis au courant bien évidemment des changements opérés ces jours-ci, notamment les nouvelles arrivées. Ce sera justement l'un des points que je débattrai avec le président Hannachi lors de notre prochaine entrevue. En faisant appel à des joueurs qui ont évolué la saison dernière dans les divisions inférieures, je ne pense pas pouvoir mettre la machine sur rails rapidement, pour aller croiser le fer avec les lions de l'Afrique à l'occasion de la prochaine Ligue. Avant de parler en tant qu'entraîneur, je me mets à la place des supporters de la JSK que nous sommes tous. Je sais parfaitement ce que demandent les fidèles de ce club. Croyez-vous que je pourrai répondre à leurs attentes avec un effectif pas assez aguerri, en Afrique ? Et puis, il y a une autre chose. Laquelle ? A ce jour, je n'ai pas encore vu la «pièce» tant recherchée, et vous m'aurez bien compris : un avant-centre racé, de taille, celui sur lequel tous les espoirs seront placés. Nous sommes le seul pays, malheureusement, qui recrute des joueurs avant même de finaliser avec l'entraîneur. A ce que je sache, les objectifs de chaque club se fixent sur la base de son effectif, mis à la disposition de l'entraîneur. Sincèrement, je commence à avoir une certaine réticence. Vous allez rencontrer les dirigeants de la JSK cette semaine, une occasion pour vous de présenter votre projet … C'est normal, l'entrevue est maintenue et je vais saisir l'occasion pour attirer l'attention du président Hannachi sur l'importance de ramener des éléments sûrs, et aussi de valeur. Ceux qui pourront relever le défi lorsque la galerie toute entière vibrera. Je dis ça dans l'intérêt de la JSK que je porte dans mon cœur; la mission avec un effectif jeune est risquée. A travers l'entretien que vous m'accordez, je souhaite que les dirigeants de la JSK comprendront parfaitement à quoi je veux en venir. Pour aspirer à aller le plus loin possible en Ligue des champions ou de s'imposer dans les différentes compétitions auxquelles participera la JSK, il faut avoir des guerriers sur le terrain. Entretien réalisé par Lyès Aouiche