Quel professionnalisme, avec un arbitrage amateur ? Dommage qu'un aussi beau clasico entre la JSK et l'USMA ait été gâché par un arbitrage scandaleux. Heureusement que le match était télévisé, car dans le cas contraire, les mauvaises langues auraient certainement accusé la JSK de tenter de justifier son semi- échec à domicile. Il faut dire que les assistants de Houasnia, en l'occurrence Boulekri et Badache, n'ont pas été à la hauteur de cette grande affiche. Tout le monde a bien vu et revu l'action du but de Boulemdaïs. En plus de Lacarne, l'ensemble des observateurs a vu que le but était bel et bien valable. Au départ de l'action, ni Metref ni Boulemdaïs n'étaient en position de hors-jeu. Bizarre que l'arbitre assistant ait jugé autrement, alors qu'il n'y avait aucun litige. Sur le but, Houasnia avait dirigé son bras vers le rond central, signifiant que le but était accordé, avant d'écouter son assistant dans l'oreillette qui a signalé un hors-jeu imaginaire. Par la suite, le match était quasiment plié, car dans ce genre de rencontres on n'a pas 20 occasions de marquer, une seule suffit. Il était très difficile pour les joueurs de retrouver le moral et d'aller chercher une autre action dangereuse devant. Les arbitres ont une nouvelle fois cassé la JSK, ce qui suscite une grande polémique autour de Houasnia et ses assistants. Les Kabyles ne veulent plus d'eux au stade du 1er-Novembre, en attendant que les responsables de la commission d'arbitrage au niveau de la LNFP prennent les mesures qui s'imposent pour stopper cette mascarade sur nos terrains. Quel professionnalisme, avec un arbitrage amateur ? Professionnalisme dites-vous ! Avec de telles erreurs d'arbitrage de niveau amateur, on voit mal comment notre football pourra évoluer. Comme ce fut le cas l'an dernier, cette seconde saison du championnat professionnel n'est sûrement pas sur la bonne voie en matière d'arbitrage. En fait, chaque saison on prend les mêmes et on recommence sans se soucier des compétences de ceux qui prennent le sifflet. La sonnette d'alarme est une nouvelle fois tirée. Le moins que l'on puisse dire est que la question du niveau de nos arbitres devrait inquiéter au plus haut point les responsables de notre football. Les supporters crient au complot Scandalisés par ce qu'ils ont vu, les supporters de la JSK n'hésitent pas à crier au complot. Ils estiment que la décision de l'arbitre assistant était louche. De leur côté, les dirigeants de la JSK s'attendent à ce que les responsables au niveau de la commission d'arbitrage prennent les mesures qui s'imposent, car ce n'est pas avec ce niveau aussi bas de nos arbitres que notre football «professionnel» verra le jour. Hannachi : «Ça ne peut plus continuer comme ça !» « Je suis stupéfié par ce que je viens de voir. C'est inadmissible d'être à chaque fois pénalisé gratuitement par des décisions arbitrales. Ce n'est pas la première fois qu'on casse la JSK. Ça ne peut plus continuer comme ça ! Il faut que ça change. J'en ai ras-le-bol de dénoncer à chaque fois l'arbitrage scandaleux. Aujourd'hui, tout le monde a vu que le but est bel et bien valable.» Ils sont revenus en force au stade La note complète pour les supporters Absents depuis le début de la saison, les supporters de la JSK étaient présents en force samedi dernier lors de ce clasico face à l'USMA. Avant même le coup d'envoi de la rencontre, le stade était archicomble. Le groupe Kabylie Boys était lui aussi en force dans la tribune couverte où il a animé la galerie. Même si le spectacle n'a pas été très plaisant, cela n'avait pas empêché les supporters de rester durant les 90 minutes de la partie. Toutefois, c'est en seconde période plus précisément à la 30' que le stade a explosé. Les Kabyles ont poussé les joueurs à fond. C'est d'ailleurs à ce moment-là que l'équipe avait repris le jeu en main. Une fois de plus, le public kabyle a prouvé qu'il est présent et solidaire avec son équipe dans les moments difficile. Même si les résultats ne suivent pas, les supporters se sont déplacés en masse, histoire de lancer un message aux joueurs et dirigeants qu'ils n'abandonnent pas le club. Toutefois, il est important de signaler que c'est devant des gradins aussi garnis que la JSK devrait accueillir tous ses adversaires au 1er-Novembre. Serait-ce la réconciliation supporters/joueurs ? Réponse mardi après-midi face au CSC. Encore des changements forcés face au CSC Après le semi-échec concédé face à l'USMA, le staff technique de la JSK se trouve confronté au souci des changements forcés qu'il devra opérer demain face au CSC. Le match face au club de Soustara n'a pas été sans conséquences, du moment que l'équipe enregistre pas moins de cinq absences. A leur tête, Nabil Hemani, suspendu pour cumul de cartons. Aussi, le milieu récupérateur Hocine El Orfi sera suspendu pour la même occasion. En défense, les deux centraux Khellili et Bitam seront eux aussi absents, après avoir rejoint la sélection. En effet, les deux internationaux Espoirs se trouveront au Maroc pour disputer la phase finale pour les qualifications des JO 2012 de Londres. L'autre mauvaise nouvelle est la blessure inattendue de Okba Hezil. Le joueur, qui n'a joué que quelques minutes, a ressenti des douleurs au niveau de l'adducteur. En attendant d'effectuer une échographie aujourd'hui, il poursuit les soins et sera absent pour le match JSK-CSC. Du coup, Meziane Ighil n'a qu'une dernière séance aujourd'hui pour apporter des changements dans les trois compartiments de jeu. Des changements forcés pour la énième fois depuis le début de saison, puisqu'à chaque reprise, Ighil et Karouf se trouvent confrontés à des imprévus de dernière minute. Toutefois, les Kabyles espèrent le retour de Saâd Tedjar au milieu du terrain. Dans le même contexte, Ighil devrait donner une nouvelle chance à son attaquant Salim Hanifi qui ne fait plus partie de ses plans. Quant aux postes de milieu récupérateur et l'axe central, le staff n'a pas beaucoup de souci à se faire du moment qu'il bénéficie d'un grand choix. Assami, Camara et Saïdi sont en excellente forme et peuvent prétendre à des places de titulaires. Ce qui est certain, c'est que trois ou quatre joueurs effectueront leur retour dans le onze de Ighil qui mettra en place un schéma à vocation offensive. La JSK a concédé son deuxième match nul à Tizi Houasnia casse le rythme des Canaris et décide du sort du match Le match de la JSK contre le leader, l'USMA, avant-hier à Tizi Ouzou, n'a pas connu de vainqueur. Les deux équipes se sont contentées du partage des points dans un match où chacune d'elles pouvait prétendre à la victoire. L'USMA avait eu trois occasions nettes de scorer que le portier Malik Asselah a annihilées alors que la JSK a été privée d'un but valable signé par l'attaquant Boulemdais. Au vu de la physionomie globale de la rencontre, les deux entraîneurs, Ighil et le fraîchement arrivé chez les Rouge et Noir le Français Ollé Nicole se sont séparés plutôt satisfaits chacun de son côté du score final (0-0). Néanmoins, la JSK, qui recevait devant ses milliers de supporters venus cette fois aussi nombreux que d'habitude, se devait de réussir le coup d'éclat tant attendu. Une première mi-temps usmiste Ceux qui ont suivi la rencontre, la 30e entre Kabyles et Usmistes à Tizi Ouzou depuis la saison 69/70, ont été unanimes à dire que ce sont plutôt les occupants de la première place du classement général qui étaient beaucoup plus entreprenants et techniquement supérieurs aux locaux qui ont fait dans la précipitation pour atteindre le portier Zemma. Cette situation a fait que les Canaris perdront tous les duels ainsi que la maîtrise du cuir. Les Kabyles ont mieux joué en seconde période Le jeu s'est par ailleurs amélioré pour la JSK au retour du vestiaire. Les consignes étaient plus ou moins appliquées. Les efforts consentis depuis le retour sur la pelouse se voient récompensés par l'entremise de Boulemdais qui reprend victorieusement de la tête un centre de Metref et parveint à ouvrir la marque, un but invalidé par l'arbitre assistant qui a jugé que le joueur se trouvait en position de hors-jeu. L'annulation de cette réalisation galvanisera les visiteurs qui iront, dans le dernier quart d'heure, porter le danger dans le champ kabyle. La transversale de Bouaza oblige Ighil à fermer la zone Avant le dernier quart d'heure, les Canaris ont assiégé le camp adverse sans pour autant parvenir à leurs fins. Par ailleurs, la tentative de Feham Bouaza, qui a vu son tir s'écraser sur la transversale, a fait réagir le premier responsable technique kabyle qui appellera dans la minute qui s'en est suivie son milieu récupérateur, l'Ivoirien Camara, à la place de l'avant de pointe Boulemdaïs, comme si le match nul était pour lui suffisant. Un changement qui, bien qu'il ait étonné plus d'un lorsqu'on sait que la JSK cherchait à marquer le but de la victoire, traduisait parfaitement le souhait des Kabyles de garder la cage vierge et ne pas concéder une défaite, trois jours avant la venue du CSC à Tizi.
