«J'aurais aimé être en Algérie pour faire la fête avec le peuple» * La belle victoire d'aujourd'hui a-t-elle été gâchée par le carton jaune que vous avez reçu ? Je vous mentirais si je vous disais que je ne suis pas déçu d'avoir pris un carton à la dernière seconde du match, mais avec les moments de joie qu'on est en train de vivre et, j'imagine bien, la joie que nous avons pu procurer au peuple algérien, ce carton devient anecdotique. Aujourd'hui, je m'en moque vraiment. * On vous répète la même question que nous vous avons posée au lendemain de la victoire face à l'Egypte. Si on vous avait dit que vous alliez récolter sept points en trois matches, vous l'auriez cru ? Avant l'Egypte, pas vraiment, mais après l'Egypte et malgré quelques appréhensions, nous avons pu emmagasiner un capital confiance extraordinaire. Quand on peut battre les champions d'Afrique, on peut battre n'importe qui. * Quelles sont ces appréhensions que vous avez eues ? Nous allions jouer dans la troisième ville du pays et dans un stade réputé difficile pour les équipes adverses, mais une fois sur place, ces appréhensions ont disparu et nous ne pensions plus qu'à la victoire. * Une victoire qui vous ouvrira toutes grandes les portes du Mondial, n'est-ce pas ? Les portes du Mondial ne sont pas ouvertes encore, mais nous avons franchi un grand pas vers la qualification. Il ne nous reste qu'à gagner nos deux prochains matches à la maison pour réaliser le rêve de 35 millions d'Algériens. * Qu'allez-vous faire maintenant ? J'aurais aimé être en Algérie pour faire la fête avec le peuple, mais je vais quand même bien savourer cette belle victoire avant d'aller en vacances et faire le vide. N'oubliez pas, le plus dur, mais aussi le plus intéressant est à venir. Entretien réalisé par Farid A. S.