«Je jouerai probablement en Europe la saison prochaine» Le moins qu'on puisse dire est que le retour en sélection de l'ex-Usmiste Hocine Achiou, actuellement à la JSK, s'est avéré un porte-bonheur de choix pour les Verts qui ont désormais pris une sérieuse option pour la qualification au Mondial sud-africain. Dans l'entretien qui suit, il précise, à l'adresse du président Hannachi notamment, qu'il est libre de tout engagement vis-à-vis de la JSK. * Tout d'abord, votre présence parmi les Verts s'est révélée un véritable porte-bonheur pour l'équipe nationale qui vient de remporter un deuxième succès dans ces éliminatoires, après la victoire historique face à l'Egypte ; qu'en dites-vous ? Dieu merci, mon retour en sélection coïncide avec les bons résultats qu'enregistre l'EN actuellement. Pour répondre à votre question, je vous dirai plutôt que c'est l'équipe nationale qui a été mon porte-bonheur puisque ma sélection pour cette fois encore a coïncidé avec la naissance de ma petite fille Selma. * Vous dégagez tout ce bonheur alors que vous n'avez pas pris part à la moindre minute de ces éliminatoires, que ce soit face à l'Egypte ou samedi devant la Zambie à Chililabombwe… Même si je n'ai pas fait mon entrée sur le terrain, je suis tout autant heureux, sinon plus que ceux qui y étaient. Vous comprenez bien qu'il s'agit du drapeau de l'Algérie. D'ailleurs, même si je n'avais pas été sélectionné du tout, je pense que j'aurais eu cette joie immense et ce grand bonheur de voir l'EN de mon pays faire un grand pas vers la qualification à la prochaine Coupe du monde. A mon avis, Saâdane a vu juste en reconduisant le même effectif qui a réussi ce bel exploit face l'Egypte. * Actuellement, l'Algérie est leader du groupe 3 avec sept points à son actif. A votre avis, la route du Mondial est-elle toute tracée devant l'équipe nationale ? Oui, je crois que le plus dur a été fait en battant l'Egypte puis la Zambie. Aujourd'hui, on est bien partis pour arracher notre qualification au Mondial. Nous jouerons les deux prochains matches chez nous, ce qui nous laisse déjà une grande marge pour prendre le large dans ce groupe. Mais pour y arriver, il faudra garder les pieds sur terre et continuer à travailler comme nous l'avons fait jusqu'à présent, c'est-à-dire avec sérieux et abnégation. Incha' Allah, on aura les six points de la Zambie et du Rwanda. * Comment avez-vous vécu ce match à partir du banc des remplaçants ? Rester cloué sur le banc de touche et assister à un match aussi décisif que celui-là, franchement c'est très difficile pour un joueur. Personnellement, le stress ne m'a pas quitté un instant. J'avais vraiment peur que la Zambie revienne dans la partie, après le but de Bougherra. Une fois que Saïfi a ajouté le deuxième, là j'ai eu la ferme conviction que notre EN avait les moyens d'aller au Mondial. * Revenons à votre club la JSK. Hannachi a déclaré récemment que vous n'étiez pas libre de vos mouvements ; votre avis là-dessus ? Effectivement, j'ai eu vent que Hannachi a déclaré à la presse que je n'étais pas libre. Bon, je suis ici en Zambie et je ne sais pas ce qu'il a déclaré exactement. Il l'a peut-être dit pour décourager les clubs qui veulent m'enrôler. Cela dit, Hannachi sait parfaitement que je suis libre depuis ce mois de juin et que je peux opter tout aussi librement pour le club de mon choix. * Peut-on connaître votre prochaine destination alors ? Je vais vous faire une confidence. J'ai reçu un contact de l'étranger dernièrement. * De quel club s'agit-il ? Sincèrement, je ne peux pas vous révéler l'identité de ce club, tant que rien n'est officiel encore. Mais il reste qu'il y a de fortes chances que j'aille évoluer à l'étranger la saison prochaine. * Vous sentez-vous en mesure de tenter de nouveau une expérience professionnelle à l'étranger ? Oui, bien sûr. Je suis un joueur qui connaît parfaitement ses qualités. Je suis certain que je pourrai réussir. Comme on dit, je suis un fonceur. Je n'ai peur de rien. * Quels sont les clubs algériens qui s'intéressent à vous ? Lorsque je serai de retour en Algérie, j'irai voir le président Hannachi en premier et en profiter pour avoir des éclaircissements sur les déclarations qu'il a faites à propos de mon contrat qui n'aurait pas encore expiré. Je tiens à préciser également que ni Amrous, ni Djouad, ni un autre dirigeant du Mouloudia n'ont pris attache avec moi. Pour ce qui est du CRB, ni Kerbadj ni Hassani ne m'ont contacté. De plus pendant ma présence en Afrique du Sud puis en Zambie, seuls les membres de ma famille, mon épouse comprise, avaient mon numéro de téléphone. Donc aucun dirigeant de club n'a pu prendre langue avec moi pendant cette période-là. Entretien réalisé par Redouane B.