«Je ne voulais pas faire de la figuration» Abdelkrim Medouar, qui a démissionné récemment de son poste de vice-président de la Ligue de football professionnel après avoir dit ses quatre vérités à Kerbadj, est revenu hier matin à la charge sur les ondes de la radio Chaîne I. Dans un verbiage direct et sans langue de bois, l'actuel président de l'ASO Chlef a tiré à boulets rouges sur Mahfoud Kerbadj qu'il désigne comme un simple subalterne de la FAF dont il ne fait qu'entériner les décisions : «Comme l'a déjà dit Kerbadj par le passé, j'ai des principes que je ne peux pas piétiner. Il s'est passé des choses à la LFP que je n'ai pas cautionnées. Des choses sur lesquelles je ne pouvais pas fermer les yeux. C'est pour cela que j'ai décidé de m'en aller. J'ai préféré démissionner de mon poste plutôt que de dissimuler la vérité.»
«Cette LFP n'a aucun poids» Abdelkrim Medouar enfoncera le clou en affirmant que la LFP n'a aucun pouvoir de décision. Autrement dit, elle est là juste «pour appliquer les décisions de la fédération. Le vrai rôle de la LFP ne se limite pas à fixer les horaires des matches et désigner les stades. Son rôle doit s'allonger à d'autres domaines. Or, rien de tout cela n'est vrai malheureusement. Elle a entériné et cautionné des décisions arbitraires à l'encontre de certains clubs et certaines personnes. C'est injustifié».
«Je ne voulais pas faire de la figuration» Abdelkrim Medouar regrette par ailleurs le comportement de Mahfoud Kerbadj qui a décidé de faire cavalier seul après avoir été élu par ses pairs : «Il a coupé les ponts avec moi juste après son élection. Il faisait cavalier seul. Je n'ai donc pas voulu faire de la figuration. Des gens ont voté pour moi. Ils ont placé leur confiance en moi, je ne pouvais par conséquent pas les trahir en faisant fi de ce qui se passe réellement à la ligue en disant que tout baigne.» Le président de l'ASO dit craindre des mesures de représailles qui peuvent nuire à son club après ses sorties médiatiques pour le moins fracassantes. Affaire à suivre.