Yachir : «L'USMH tenait à me libérer pour le CRB, mais je ne voulais jouer qu'au MCA» Djallit : «Au Mouloudia, je me sens chez moi» Juste après avoir signé un contrat de dix-huit mois au MCA, Samy Yachir, qui est la dernière recrue de l'équipe, s'est envolé à destination de la terre ibérique pour joindre ses coéquipiers à Benidorm et effectuer sa préparation lors de cette trêve hivernale. Ce dernier était soulagé de pouvoir porter les couleurs du Doyen, car dès le début, il voulait changer d'air et atterrir au MCA, le cas échéant rester à l'USMH. Finalement, il a eu ce qu'il voulait. Après avoir apposé sa signature sur le contrat, Yachir est rentré chez lui afin de se préparer à se rendre à l'aéroport Houari-Boumediène, où il s'est envolé à destination de l'Espagne en fin d'après-midi pour arriver à l'hôtel Albir Garden à 23h45. Il est à rappeler que Yachir était accompagné de Karim Ghazi et Mustapha Djallit. Le premier a obtenu son visa d'entrée en Espagne lundi matin, alors que le second était contraint de reporter son voyage du fait que sa fille était malade. Alger-Alicante via Barcelone Les trois joueurs du MCA qui ont fait le voyage en Espagne étaient dans l'obligation de faire un petit périple. Face à l'indisponibilité de vols à destination de la ville d'Alicante, à partir d'Alger, avant le mercredi, la direction du MCA leur a réservé sur le vol à destination de Barcelone. Une fois à la ville catalane, Yachir, Djallit et Ghazi, ont trouvé un supporter du MCA à leur accueil. Les joueurs devaient faire deux heures d'escale à Barcelone avant de prendre un vol sur les lignes intérieures à destination d'Alicante. Arrivés à la ville côtière qui se situe à une cinquantaine de kilomètres de la Benidorm, un responsable de l'équipementier de l'équipe, en l'occurrence Joma, était à leur attente. Yachir, Ghazi et Djallit, accompagnés de ce supporter du MCA, ont pris la route à destination de Benidorm où ils sont arrivés à 23h45. Babouche, Koudri et Hadj Ahmed à l'accueil Bien qu'ils soient fatigués après une rude journée de travail, Babouche, en sa qualité de capitaine d'équipe, ainsi que Koudri étaient à l'attente de Yachir, Djallit et Ghazi, au même titre que le chef de la délégation, Rafik Hadj Ahmed, qui était aux petits soins. Si Karim Ghazi connaît bien l'ambiance du groupe, Yachir et Djallit étaient très émus par l'accueil qui leur a été réservé. Après quelques minutes de discussion, les trois arrivés ont regagné leur chambre pour qu'ils puissent se reposer, avant de se remettre aujourd'hui au travail. Yachir : «L'USMH tenait à me libérer pour le CRB, mais je ne voulais jouer qu'au MCA» Juste après son arrivée à l'hôtel, nous avons eu une discussion avec Yachir qui n'a pas manqué de nous faire des révélations : «Je suis vraiment heureux d'être avec le MCA. Bien que la direction de l'USMH ait voulu me libérer au profit du CRB, je tenais à jouer au Mouloudia, car j'avais fait mon choix et il n'était pas question pour je revienne sur ma décision. Dès le début, j'étais prêt à rester à l'USMH. Si je devais opter pour autre formation, dans ma tête, je me disais que je ne peux jouer que pour le MCA. Ce qui est fait.» «Bien que Laïb ait signé ma lettre de libération, d'autres dirigeants s'y sont opposés» Toujours au sujet de sa libération, le néo-Mouloudéen n'a pas manqué de nous dire : «Malgré le fait que Laïb ait signé ma lettre de libération, d'autres dirigeants s'y sont opposés. C'est pour cette raison que je m'inquiétais au sujet de mon transfert, car je ne voulais pas rester longtemps sans pour autant que je ne sois fixé sur mon avenir. Une fois que les dirigeants du MCA m'ont informé qu'ils ont en leur possession ma lettre de libération, j'étais vraiment soulagé.» «Lundi matin, j'ai reçu plusieurs appels du président d'El Harrach» Afin d'illustrer la pression à laquelle il a été soumis, Samy Yachir nous dira : «Avant même que je signe au MCA, j'ai reçu plusieurs appels de Laïb. J'ai vraiment vécu une grande pression depuis la fin du championnat.» Yachir n'a pas voulu trop s'étaler sur ce sujet, car il souhaite tourner une nouvelle page. Reste à savoir si Laïb ne l'a pas appelé pour le faire revenir sur sa décision, même si les dés sont jetés. Djallit : «Au Mouloudia, je me sens chez moi» Pour sa première séance d'entraînement au MCA, l'ex-joueur de la JSMB, Mustapha Djallit, a été impressionné par l'ambiance qui règne au sein du groupe. A ce sujet, il nous dira : «Sincèrement, je me sens chez moi au Mouloudia, il y a une bonne ambiance et les joueurs m'ont bien accueilli. Je dois maintenant me remettre au travail afin de donner ce qu'on attend de moi.» ----------- Ghazi, Djallit et Yachir se sont entraînés hier Bien qu'ils soient arrivés à l'hôtel tardivement dans la soirée de lundi dernier, Karim Ghazi, Mustapha Djallit et Samy Yachir, malgré la fatigue du voyage, se sont entraînés la matinée avec le groupe, en se mettant ainsi au travail sans avoir du répit, eux qui accusent un certain retard par rapport à leurs coéquipiers. Djallit et Hadji partagent la même chambre Le néo-Mouloudéen Mustapha Djallit a été installé dans la chambre de Kacem Hadji qui était pourtant beaucoup plus proche de Sayeh. Comme par hasard, ils ont tous les deux porté les couleurs du WAT. Le match de Kaiserslautern a laissé des séquelles physiques Hier matin à l'entraînement, les joueurs du MCA ont ressenti une grosse fatigue à l'entraînement. Il semble bien que le match disputé face au Kaiserslautern a laissé des séquelles sur le plan physique, au point où certains éléments ont eu du mal à terminer la séance d'entraînement. Les joueurs du MCA, qui ont été contraints de fournir de gros efforts et dès leur retour à l'hôtel juste après avoir dîné, ont regagné leurs chambres. ------------- Besseghir : «On n'était pas encore prêts et l'arbitre nous a sabotés» Le Mouloudia s'est incliné lourdement face au Kaiserslautern, alors que la saison passée vous avez tenu la dragée haute à Rubin Kazan. Etes-vous déçu ? Je ne suis pas vraiment déçu, car il y a plusieurs paramètres qui sont derrière cette lourde défaite. En plus de la qualité de l'adversaire qui n'est plus à présenter - Kaiserlautern faisant partie des bonnes équipes en Allemagne - nous n'étions pas prêts pour ce match, car nous sommes arrivée à Benidorm dimanche dernier et nous avons joué le lendemain face à cette équipe qui a déjà neuf jours de préparation à son actif. Sans pour autant oublier l'arbitrage qui était dépassé par les événements. Je pense que ce sont les raisons qui nous ont empêchés de nous exprimer sur notre juste valeur. L'année dernière, comme vous l'avez dit, nous avons fourni une très bonne prestation face à Rubin Kazan même si on s'était inclinés sur le score de deux buts à zéro. Justement, vous avez été expulsé par cet arbitre. Qu'en est-il au juste ? Je n'essaye pas de justifier la défaite, mais l'arbitre nous a enfoncés. Vous avez bien vu comment il distribuait les cartons pour nos joueurs en épargnant les Allemands pour des fautes flagrantes. C'est pour cette raison que je me suis emporté contre lui, ce qui m'a coûté l'expulsion. Comment expliquez-vous votre baisse de régime en seconde période ? Je ne suis pas le seul à le dire, mais la fraîcheur physique des joueurs de Kaiserslautern a fait la différence, sans pour autant oublier le métier de ses joueurs. Cette défaite ne risque-t-elle pas d'influer sur le moral du groupe à l'entame du stage ? Non, cela ne risque en aucun cas de nous perturber, au contraire ce match nous a servi de préparation et c'est le but du stage. Le plus important dans une rencontre amicale est de pouvoir réagir mais aussi en tirer les conclusions nécessaires. Ce match face au Kaiserslautern nous a permis de voir notre réaction en première mi-temps qui était bonne, à mon avis. Mais en seconde période, comme je l'ai dit, la fraîcheur physique a fait la différence. Il a dit à l'arbitre : «You are crazy !» Le jeune arbitre espagnol, qui a officié cette rencontre, n'a pas manqué d'irriter les joueurs du MCA par ses décisions, notamment Abdelkader Besseghir. Ce dernier, qui était furieux contre le directeur du jeu, lui dira : «You are crazy !» En langue de Molière cela veut dire «vous êtes fou», ce qui lui a coûté une expulsion. Sachant que l'anglais est une langue universelle et afin de transmettre le message à l'arbitre, il a usé de la langue de Shakespeare afin de se faire comprendre.