«J'ai envie de jouer et je vais me battre. Si les clubs restent sur la lettre que Blanc a envoyée à tous les présidents de L1 et de L2 à mon sujet, ce sera fatalement la fin de ma carrière.» Aujourd'hui, Peguy Luyindula se retrouvera face à un représentant du PSG au conseil des prud'hommes, auquel il a demandé la résiliation de son contrat. Il réclame aussi plus de six millions d'euros, et a porté plainte pour harcèlement contre son employeur. «Cette somme correspond aux différents préjudices que j'ai subis. Je vais faire une saison blanche et je ne sais pas si je retrouverai un club après», explique l'attaquant parisien dans L'Equipe hier. S'il avoue gagner 120 000 euros bruts par mois, l'ancien Lyonnais ne craint pas pour autant que sa démarche soit mal perçue par le grand public : «Quelle loi dit qu'on peut faire ce qu'on veut des gens à partir d'un certain niveau de rémunération ? Quand on propose 11M d'euros par an à Tevez, personne ne dit que Tevez va plumer le PSG.» Après plus de sept mois de conflit, Peguy Luyindula avoue ses craintes sur la suite de sa carrière : «J'ai envie de jouer et je vais me battre. Si les clubs restent sur la lettre que Blanc a envoyée à tous les présidents de L1 et de L2 à mon sujet, ce sera fatalement la fin de ma carrière.»