Des réserves contre deux joueurs de Saoura Les coups de boutoir des 35 mille fans vert et rouge n'ont pas pour autant suffi aux leurs pour se défaire de la coriace formation de la Saoura qui les a contraints au partage des points. Cet énième faux pas a énormément déçu les supporters, eux qui espéraient un sursaut d'orgueil de leur équipe en arrachant une victoire et du coup se rassurer quant à la suite du parcours. Pourtant, le mot était lâché avant l'entame de la rencontre pour glaner les 3 points de la victoire, notamment de la part des Bénaissa qui ont promis mont et merveilles avant ladite rencontre. Mais c'était sans compter sur l'esprit guerrier des joueurs bécharis qui étaient à deux doigts de réussir le coup parfait, n'était la malchance, tantôt, et les arrêts décisifs de Zaidi. Des réserves contre deux joueurs de Saoura Maintenant que la bataille du terrain est perdue, tous les espoirs bel-abbésiens, et notamment, de l'USMBA reposent sur les réserves formulées à l'encontre de deux joueurs de la JSS qui sont Motrani et Fethi Fateh, histoire de récupérer les deux points perdus. L'administration des Bénaissa s'est dite avoir respecté la procédure et même appuyé le dossier par des preuves palpables et tangibles confirmant l'état disciplinaire des deux joueurs bécharis qui seraient sous le coup d'une suspension. Toutefois, la nouvelle a été accueillie avec froideur par l'opinion sportive bel- abbessienne unie dans sa lecture de l'affaire. En effet, même les plus radicaux estiment que lesdites réserves n'étaient que du bluff pour calmer l'ardeur et le mécontentement des fans. Les supporters ne croient plus aux Bénaissa Le nul contre Saoura est un autre échec qui a laissé place à beaucoup de déception et de commentaires. Les avis au sein des fans vert et rouges sont quasi similaires, voire unanimes : l'USMBA des Bénaissa ne les convainc plus. Les désillusions de la saison précédente sont toujours patentes dans les esprits. Des avis identiques car les plus radicaux ne semblent pas aussi convaincus non pas des résultats réalisés par leur équipe mais des réelles intentions des dirigeants. Il se trouve que les inconditionnels l'USMBA s'appuient sur le fait que les Bénaissa ont toujours laissé passer une occasion pour réaliser l'accession vu que l'équipe était, à chaque saison, bien lotie pour réaliser l'objectif. Ces mêmes supporters vont jusqu'à critiquer la gestion surannée des Bénaissa et son entourage par rapport aux moyens financiers alloués au club, notamment durant l'exercice précédent et à l'armada de joueurs qui a coûté des milliards à la trésorerie. Pour eux, il n'est pas normal que l'équipe qui était pourtant donnée favorite pour accéder se voit dégringoler à chaque phase retour. Les matches perdus face au PAC étaient assimilés à une trahison de la part des Bénaissa et un crime de lèse-majesté. L'on comprend mieux maintenant l'attitude des supporters dont le pessimisme reflète une crise de confiance avec les dirigeants d'où cette décision de boycotter l'équipe par les plus avertis des fans. Malgré les appels incessants du président et ses collaborateurs, frappés par l'obsessionnel tumulte de l'accession, les supporters persistent et signent en campant sur leur position « on ne croit plus aux Bénaissa». Des débordements en fin de match Comme il fallait s'y attendre, les fans, en colère, ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour exprimer leur ire et faire entendre leur ras-le-bol. C'est devenu un fait itératif chez les supporters. Le nul concédé face à Saoura a apporté, en effet, son lot de pléthore. C'était prévisible après les avertissements lancés par les supporters après la défaite face à Paradou. Et ce qui s'est passé à la fin de la rencontre de vendredi n'a fait qu'affirmer les appréhensions. Exaspérés par un autre mauvais résultat, les supporters, déchainés, se sont usités à leur « vassalité» chouchou : la violence et la casse. Sitôt la partie terminée que des incidents se sont produits dans l'enceinte du stade et ses alentours. Les débordements se sont répandus dans certaines voies de la ville distinctement dans l'avenue Mohamed V où la salle Racha, propriété des Bénaissa, a été saccagée par les inassouvis. D'autres scènes de violence ont été signalées dans d'autres artères. Des scénarios somme toute prévisibles et tout indiquait de tels agissements puisque des bruits laissaient entendre le pire en cas de faux pas face à Saoura. Fort heureusement que le service de sécurité sur le qui-vive a dû encore une fois user de méthodes appropriées pour dissuader les frénétiques et rétablir l'ordre. Mais à la sortie du stade, le nul a charrié derrière lui un lot de dégradations. En somme, des scènes affligeantes.