Abramovich a rencontré Löw. Mata : «On veut tous que ça change.» L'aventure d'André Villas-Boas sur le banc de Chelsea n'a pas duré longtemps, mais l'entraîneur portugais a coûté une véritable fortune au club londonien. Financièrement, le passage éclair de Villas-Boas sur le banc de Chelsea est l'un des plus grands fiascos de l'histoire du foot. Une erreur à environ 60 millions d'euros comme le révèle le Sun ! En juin dernier, le milliardaire russe avait déboursé 16 millions d'euros pour le recruter à Porto, après avoir licencié Carlo Ancelotti et son staff, auteurs du doublé Cup-Championnat en 2010, quelques semaines plus tôt contre plus de 15 millions d'euros. Sous contrat jusqu'en juin 2014 à Chelsea, Villas-Boas, qui gagnait 107 000 euros par semaine, percevra environ 13 millions d'euros pour la rupture précipité de celui-ci. Il avait jusque-là amassé 4 millions d'euros sur les 36 semaines passées à Chelsea, pour seulement 40 matchs. Une belle erreur de casting. Heureusement que Roman Abramovitch ne connaît pas la crise... Abramovich a rencontré Löw Selon La Tribune de Genève, Roman Abramovich aurait rencontré Joachim Löw dans un grand hôtel genevois lundi. Le propriétaire de Chelsea cherche un remplaçant à Andre Villas-Boas, limogé dimanche et remplacé jusqu'à la fin de la saison par son adjoint Roberto Di Matteo. L'actuel sélectionneur de l'équipe d'Allemagne est sous contrat avec sa Fédération jusqu'à l'Euro 2012. Eriksson ne dirait pas non L'entraîneur suédois Sven-Göran Eriksson a répondu à Sky Sports, lundi, que si l'occasion d'entraîner Chelsea se présentait, "il saisirait cette opportunité, bien sûr". Eriksson, connu en Angleterre pour avoir dirigé la sélection nationale et Manchester City notamment, a même déclaré que s'il "ne le défend pas", il peut comprendre le limogeage d'Andre Villas-Boas à la tête des Blues, "car si Chelsea ne disputait pas la Coupe d'Europe la saison prochaine, ce serait un désastre pour le club". Mata : «On veut tous que ça change» Juan Manuel Mata ne veut pas laisser de place à l'abattement dans les rangs des joueurs de Chelsea. "Je pense qu'on est obligé de redémarrer, a ainsi indiqué l'Espagnol lundi à Chelsea TV. Ce n'est pas un bon moment, on n'est pas dans une bonne spirale de résultats, mais on veut tous que ça change. Je pense qu'on est prêt pour ça." Ce sera, bien sûr, sans Andre Villas Boas, limogé dimanche de son poste d'entraîneur.