Quel privilège d'être reçu chez la famille Madjer ! Ils étaient tous là, tous souriants et accueillants, dans un confort qui n'a d'égal que le luxe d'une star du football mondial établie au Qatar. C'était royal et simple à la fois. On sentait vraiment qu'on était les bienvenus. D'emblée, on a été frappé par la simplicité qui se dégage de chaque membre de cette famille très unie. Les enfants sont élevés à l'ancienne, respectueux, du petit Lotfi à Shahnez l'aînée, en passant par Amir Mohamed et la très charmante Asma. Madame Madjer trônait aux côtés de son mari, le Roi Madjer 1er, toujours égal à lui-même. La classe à l'algérienne ! Allah ibarek et khemsa dans les yeux des jaloux. Une symphonie en Musta… Fa Madjer En fait, cette incursion dans l'intimité des Madjer ressemble plus à un voyage vers l'irréel, tellement on n'en croyait pas nos yeux en découvrant le luxe dans lequel vit notre star nationale. Un confort digne des plus grands de ce monde mais qui n'a pas fait bouger les principes de cette famille d'un pouce. En bons Musulmans, le luxe n'est jamais affiché chez les Madjer de manière ostensible, si ce n'est ce qu'ils ne peuvent cacher. Tout indique le confort et la famille dégage une vraie sérénité. A tel point que leur quotidien rappelle une symphonie en Musta…Fa Madjer. «Aucun journaliste au monde n'avait mis les pieds chez moi avant vous !» Franchement, pour ne rien cacher à nos lecteurs, il nous a fallu beaucoup de temps avant de faire accepter cette idée un peu audacieuse à notre ami Madjer. Lui qui fait tout pour passer inaperçu s'est vu d'un coup bousculé par nos soins, au nom de l'amitié qui nous lie. «Je ne peux rien vous refuser», nous dit-il, rassuré qu'il est par la manière avec laquelle on allait présenter ce sujet inédit et exclusif. «Aucun journaliste au monde n'avait mis les pieds chez moi, interviewer ma femme et mes enfants. Votre journal sera le premier et sans doute le dernier à entrer chez moi», nous ajoute-t-il avec ce sourire qui nous invite à prendre nos aises. Quel privilège et quel honneur ! “On leur doit notre réussite et notre côté algérien” La famille est vite réunie, en attendant l'arrivée du petit Lotfi, resté dehors avec ses copains anglophones. Shahnez a été la première à parler de son père, racontant avec un large sourire son bonheur d'être la fille d'une star aussi modeste et surtout d'un papa qui a été toujours présent à la maison : «C'est sûr que c'est grâce à mon père que nous sommes aujourd'hui aussi privilégiés dans la vie. Mais nos parents nous ont également appris à travailler en contre-partie, pour garder le contact avec la réalité de la vie. On leur doit toute notre éducation et surtout notre côté algérien», nous confie de sa belle voix celle qui fut la mascotte du FC Porto. «Ma vie avec mon mari est un conte de fée» Vint par la suite le tour de madame Madjer qui nous régala de certains détails inédits de la vie du couple le plus envié des années 80. «Ma vie avec mon mari est un conte de fée. J'étais une simple admiratrice qui avait accroché le poster d'un footballeur sur le mur de sa chambre et me voilà quelques mois plus tard devenue la femme de Madjer. Je n'en croyais pas mes yeux. Je plane depuis le jour où il est venu demander ma main jusqu'à cet instant. Car je vis avec un homme honnête, sincère et surtout vrai. Mon mari n'a jamais triché dans la vie et c'est pour cela que je continue à l'admirer comme lorsque j'étais une simple fan, comme tant d'autres Algériennes», nous dit elle tout sourire. Amir : «Je n'ai jamais dit à mes potes que je suis le fils de Madjer» Par la suite, Rabah Madjer nous laisse discuter avec son fils Amir Mohamed. Un jeune homme d'une grande culture et d'une extrême gentillesse. Ce garçon, même le diable le laisserait tranquille, tellement il paraît bien élevé. On découvre au cours de l'interview qu'il nous a accordée qu'il est également footballeur comme son père «sans doute avec beaucoup moins de talent que lui», tient-il tout de suite à tempérer pour s'enlever la pression qui pèse sur ses épaules. Il nous raconte sa petite vie à Doha, le pacte qu'il a passé avec son papa «les études d'abord, puis une carrière de footballeur accessoirement», comme il tient à le souligner. On découvre chez Amir une particularité propre aux enfants de stars. Celle de cacher systématiquement son identité, pour ne pas subir l'influence de son Madjer de père. Bientôt une vidéo du fils de Madjer sur notre site «Je n'ai jamais dit à mes coéquipiers que j'étais le fils à Madjer, pour ne pas me rajouter de pression supplémentaire. Autour de moi, on me connaît par Amir seulement», confie celui qui ne porte jamais son nom de famille sur le dos de son maillot. Son interview à venir lors de l'une de nos prochaines éditions est on ne peut plus révélatrice de son caractère trempé. Nous vous avons même déniché une vidéo inédite du futur Madjer de l'équipe nationale dont il veut vêtir le maillot dans les années à venir, inch'Allah. Asma, celle qui gère le blog de Madjer Après Amir, c'était au tour de la ravissante Asma qui nous a dit tout le bien qu'elle pensait de son papa. Du haut de ses 15 ans, Asma Madjer s'implique plus que les autres membres de la famille de la carrière de son père. Pour ce faire, elle gère un blog de la star en publiant de petites anecdotes sur le vécu de la star de Porto, usant de la chance qu'elle a de disposer de l'album photos de son père à sa guise. Elle nous a même promis de faire le nécessaire pour l'améliorer dans les semaines à venir, au grand bonheur des nombreux fans de Rabah Madjer à travers les quatre coins du monde. Lotfi nous refait la talonnade de papa Vers la fin, et avant de donner la parole à notre Madjer national, le dépositaire de la «talonnade» nous a ramené son fils Lotfi, âgé d'à peine 8 ans, qui parle cinq langues tout comme tous les autres (arabe, anglais, portugais, français et espagnol) pour lui demander ceci : «Lotfi, qu'a fait papa lors de la finale de la Ligue des champions contre le Bayern ?» Et sans hésiter, le dernier des Madjer nous mime avec son pied droit une talonnade tellement sèche qu'il lui a fallu s'accrocher aux bras de son père pour ne pas tomber. Ce qui nous a fait dire au papa que personne au monde ne pourra reproduire ce geste de folie. Même pas son digne successeur ! Dites macha Allah !!! Un mot à nos lecteurs avant de vous laisser apprécier l'intimité de la famille Madjer. N'oubliez pas de dire «Macha Allah» à cette adorable famille qui nous a ouvert son cœur et les portes de sa maison. C'est le premier Algérien à avoir accepté de dévoiler tant d'aspects de sa vie familiale. Qu'il en soit vivement remercié lui et toute son adorable famille. Allah Ibarek !!! De notre envoyé spécial à Doha (Qatar) : Nacym Djender