André jusqu'au mois de décembre 2012 Talaourar, un précontrat de 3 ans Le club phare des Zianides a connu sa première défaite de la saison à domicile, lors d'un très palpitant quart de finale de Coupe d'Algérie face au CSC après la maudite période des prolongations vendredi dernier, brisant ainsi le rêve de toute une ville de voir la bande à Amrani partir encore très loin dans cette compétition populaire. Birouana n'est plus une forteresse Alors que des équipes nettement plus fortes que le CSC n'ont pas réussi à battre le WAT à domicile cette saison (USMA, JSMB, ASO, CRB ou MCA), vu que le stade de Birouana était considéré jusqu'à vendredi dernier comme une véritable forteresse, la courte défaite face aux Sanafirs va nuire à cette réputation en donnant forcément plus de motivation aux prochains adversaires des Widadis à Tlemcen, en croyant à leurs chances de repartir eux aussi avec le gain complet de la partie. Est-ce que Tlemcen a joué à domicile ? Et que dire d'une grande partie du public tlemcénien assez gâté qui préfère rester bien au chaud chez lui suivre tranquillement la rencontre, après une bonne sieste devant son petit écran, en critiquant par la suite la prestation de la bande à Amrani au lieu de payer son ticket (ce qui est vraiment rarissime à Tlemcen), pour soutenir depuis les tribunes les protégés de Amrani, au lieu de laisser pratiquement l'intégralité des gradins aux vrais supporters du CSC, qui ont fait des centaines de kilomètres pour venir soutenir la bande à Belhout. Donnant une véritable leçon de fidélité du club aux Tlemcéniens, mais aussi l'impression que la rencontre s'est déroulée sur un terrain neutre et non dans le centre-ville de Tlemcen. Certains éléments ont montré leurs limites Si les joueurs du CSC ont pris un ascendant psychologique avant même l'entame de la partie, en voyant le grand nombre de supporters constantinois dans les travées du stade durant l'échauffement d'avant-match (plus de six milles Sanafirs), certains éléments widadis ont affiché une prestation tellement pâle, qu'on se demande sérieusement à quoi sert leur présence au WAT s'ils ne peuvent pas apporter un plus concret dans ce genre de rencontres à grand enjeu. D'autres n'avaient pas les jambes pour ce genre d'affiche Si certains n'ont pas le niveau nécessaire pour mener le WAT vers les sommets, d'autres n'avaient malheureusement pas l'intégralité de leurs moyens pour suivre le rythme élevé de la partie. A l'instar de Rabie Belgheri, Sofiane Mebarki ou Houari Taouil, qui reviennent de blessures. Des remplaçants qui n'ont rien apporté de plus Alors que la mission des remplaçants est d'apporter du sang neuf et surtout un nouveau souffle à l'équipe déjà en place, ce n'était nullement le cas vendredi dernier. Avec un Zouaoui assez transparent au milieu, alors que Taouil et encore plus Kada-Benyacine, n'ont pas eu le temps nécessaire pour juger leurs prestations. Un banc de touche ultra défensif Avec un second portier, Maazouzi, trois défenseurs Kada-Benyacine, Zahzouh et Belkaroui, deux milieux de terrain, Rechrouche et Zouaoui et un seul attaquant Taouil, le coach Amrani n'avait nullement un large choix offensif à sa disposition, au moment de se retourner sur le banc pour trouver de nouvelles solutions. De quoi regretter la mise à l'écart de Belarbi à quelques minutes de la liste des 18, alors que le banc de touche manque terriblement d'éléments offensifs. L'équipe manque cruellement de leaders A l'exception du capitaine d'équipe Anouar Boudjakdji, la défaite face au CSC a révélé aussi que le WAT manque cruellement de leaders dans les trois compartiments de jeu. Rabie Belgheri est gentil de nature, n'osant pas élever le ton pour secouer ses coéquipiers, ce qui laisse parfois les jeunes éléments assez désorientés sur le terrain, vu que Boudjakdji ne pourra pas contrôler toute l'équipe à lui seul. Recruter des joueurs expérimentés cet été Si le pari de miser sur des joueurs jeunes et inconnus a permis au WAT d'assurer pratiquement le maintien plusieurs journées avant la fin de saison, l'ambition de la direction de jouer une compétition étrangère dans un avenir proche nécessite absolument le recrutement de quelques joueurs expérimentés ne dépassant pas la trentaine, afin de venir avec une forte détermination de participer au projet ambitieux du WAT. Le WAT est passé à côté d'une énorme occasion Avec un arbitrage neutre, le privilège d'évoluer à domicile et devant une équipe du CSC qui a montré aussi des signes de faiblesse, la vérité est que le WAT a raté une très belle occasion de se hisser au carré final. Quels que soient les prétextes de l'élimination, les Bleu et Blanc n'ont pas d'autres choix que de se donner à fond durant les prochaines journées avec l'espoir de finir la saison parmi les cinq premiers. ------------------ André jusqu'au mois de décembre 2012 Talaourar, un précontrat de 3 ans Alors que la direction fait de son mieux pour convaincre l'attaquant malgache André de signer un long bail, le président Abdelkarim Yahla nous a assurés que le joueur est lié au club jusqu'au mois de décembre 2012. Alors que le défenseur Hamza Talaourar, qui était tout proche de rejoindre la JSK après une expérience mitigée en Egypte, a signé avant-hier un précontrat de trois ans en faveur du club phare des Zianides. Devenant ainsi la première recrue estivale.