Amada, Souakir et Boutrik ne jouent plus depuis l'arrivée d'Aït Djoudi. Avec deux victoires et deux défaites, le bilan du driver de l'ASK est pour le moment acceptable, vu les multiples obstacles qu'il a rencontrés sur son chemin, avec une programmation anarchique, des matchs difficiles et un groupe démotivé et décimé, divisé en clans. Ce qui démontre que l'ex-sélectionneur de l'EN olympique n'a pas hérité d'un cadeau mais avec de la bonne volonté et quelques nouvelles idées de coaching, l'équipe a retrouvé des couleurs et a récupéré son âme. Elle enchaîne les victoires à domicile et les coéquipiers de Boudaoud sont devenus intraitables sur leur terrain de Abed Hamdani. S'ajoute à cela, le fait que l'équipe ait pris de l'avance sur ses poursuivants dans la course au maintien, avec un écart rassurant qui place l'ASK loin des calculs de la relégation. Il ne faut pas aussi oublier la forme éblouissante de certains éléments qui ont été marginalisés à l'époque de Khezzar et qui ont retrouvé la joie de jouer, après l'arrivée d'Aït Djoudi. En d'autres termes, la venue d'Aït Djoudi est bénéfique pour le Khroub. Espérons seulement que l'équipe continuera sur ce même rythme afin d'atteindre l'objectif tracé dans les plus brefs délais pour commencer à préparer la saison prochaine. Amada, Souakir et Boutrik ne jouent plus depuis l'arrivée d'Aït Djoudi Si la venue du nouveau staff technique n'a apporté que bonnes choses à l'ASK en général, certains éléments pensent certainement le contraire. Prenons l'exemple du gardien Boutrik qui ne joue plus depuis l'arrivée d'Aït Djoudi. Ce dernier préfère Toual qui, il faut l'avouer, donne plus d'assurance que le natif de Boufarik. D'autres joueurs sont dans la même situation, comme le Malgache Amada et le latéral droit, Menzerie, ou le centre avant Souakir qui n'était même pas parmi la liste des 18 lors de la dernière confrontation face au Milaha. Ce petit monde est victime de la concurrence saine qui existe dans leur poste de jeu. Le quatuor devra redoubler d'efforts pendant les séances d'entraînement de la semaine pour prétendre à une place de titulaire car avec Aït Djoudi, les places sont devenues chères. Reprise des entraînements hier soir Les préparatifs pour le prochain rendez-vous du championnat ont débuté hier soir pour la formation askiste, après deux jours de repos bien mérité pour les camarades de Toual. Comme cela se fait un peu partout, les séances de reprise débutent par des réunions entre le staff technique et les joueurs, dans le but de décortiquer certains points et actions de jeu de la dernière rencontre disputée. Une manière de rectifier les erreurs commises. Enfin, l'ASK commence à oublier le dernier succès face au NAHD et les esprits se tournent plus vers le MCA, prochain adversaire de cette fin de semaine. Coach, je suis un homme ou… ? A l'entrée des vestiaires, ce sont les premières paroles sorties de la bouche du portier de l'ASK, Hassen Toual. A la fin de la rencontre qui a opposé l'ASK au NAHD, samedi passé, le portier khroubi s'est adressé en ces termes, que l'on qualifiera de normaux, à son entraîneur, Aït Djoudi, car avant cette rencontre face au NAHD, il y avait eu un petit incident qui a éclaté au sein du groupe askiste. Cela concerne ce même Toual qui a été très affecté moralement par certaines rumeurs malsaines dans le but de le déconcentrer, à la veille d'une rencontre importante. Des personnes malintentionnées ont lancé la rumeur que Toual allait lever le pied pour faciliter la tâche à son équipe formatrice qui est le NAHD. Cette rumeur a fait le tour de l'hôtel dans lequel l'équipe a effectué la mise au vert d'avant match, au point où ses camarades au club n'ont pas arrêté d'aller rendre visite à Toual dans sa chambre la nuit de vendredi à samedi pour avoir des réponses. Aït Djoudi, qui a une expérience considérable en tant qu'entraîneur, a su comment gérer cette situation qui a failli faire mal au moral du groupe. En effet, Aït Djoudi n'a pas changé de gardien, Toual a sorti le match qu'il fallait, et il a permis à son équipe de l'emporter. Voilà qui explique les paroles du gardien qui ont fait rire son entraîneur et qui a répondu : «T'es un homme et demi.»